[nouveau venu]

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Ft. Andréa & Nathéan

Hier soir la soirée a été mouvementée au bar. On a eu des soucis avec un fût de bière et finalement une bagarre à éclater. J’ai pu régler le premier problème assez rapidement, mais le deuxième… Je déteste quand une bagarre éclate surtout quand le responsable est un ami de Demyan. Enfin un ami… Je ne sais pas vraiment qui est ce fameux Azèl pour Demyan, mais je peux vous dire qu’il commence sérieusement à m’énerver. Dès qu’il est dans les parages vous pouvez être sûr que Demyan va faire une connerie, dire une connerie ou fumer de la merde. Oui. Je n’aime pas ce garçon et je crois que bientôt je vais lui dire de sortir de mon bar avant même qu’il est atteint le comptoir. Au final, je me suis donc disputer avec Demyan. Bref. Ce n’était pas une super soirée. Je suis rentré chez moi tard et je me suis effondrer sur mon lit encore tout habiller. Je crois que cela fait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi même si dormi dans son jean c’est pas super non plus. En me réveillant ce matin j’avais légèrement mal au crâne. J’ai envoyé un message à Demyan pour qu’il ouvre sans moi. Je serais là pour la soirée, mais je n’ai pas spécialement envie de me rendre au bar cette après-midi, surtout avec le ‘Ok’ bien froid qu’il vient de m’envoyer. Autant éviter une dispute pour le moment. Je sais qu’il peut gérer tout seul de toute manière. Je finis par me lever et prends une bonne douche. L’eau chaude se fait rare ces derniers temps et pour la énième fois je me dis qu’il faudrait que j’appelle mon propriétaire pour voir s’il ne pouvait pas contacter un plombier. Il faudrait que je le fasse aujourd’hui. Une bonne fois pour toute. Je continue ma petite routine matinale et surtout je prends mon temps. Je me rends compte que mon frigo est presque vide et qu’il faudrait que j’aille faire les courses. Je fais un peu les papiers pour mon bar. J’envoie un autre message à Demyan pour savoir s’il boude. Je sais que je l’emmerde quand je fais ça, mais j’aime bien l’emmerder. Bref. Une matinée tout ce qu’il y a de plus banales.

Il est près de onze heures lorsque j’entends sonner à ma porte. Je n’attends personne, mais vais quand même rapidement ouvrir. Je me retrouve nez à nez avec une Andy totalement détrempée. Tout de suite, je remarque que son tee-shirt blanc laisse apercevoir les contours de son soutien gorge et je détourne rapidement le regard. Ca va pas de regarder ça Nathéan ? Non mais… Je suis tellement attirer par la jeune femme que parfois je ne fais pas vraiment attention à ce que je fais. Enfin. La jeune femme me regarde l’air complètement désespéré et finis par m’expliquer qu’un tuyau à exploser chez elle et qu’elle ne sait plus quoi faire. Elle vient de me demander de l’aide et je lui fais un petit sourire. « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. » Elle à l’air totalement soulagée. Je lui souris à nouveau et pars dans la cuisine chercher ce que je pourrais avoir besoin. Je ne suis pas un très grand bricoleur, mais bon… Léon m’avait appris deux trois trucs, je pourrais bien m’en sortir, non ? Lorsque j’arrive dans l’appartement d’Andréa j’aperçois Joy dans son transat et vais lui faire un petit bisou. J’adore cette gamine. « Salut la plus belle. » Elle me fait un petit gazouillis en retour et je finis par rejoindre sa mère qui a l’air d’être au bord de la crise de nerf. Elle a visiblement réussi à couper l’eau, mais sa salle de bain ressemblant a une réplique du Titanic. « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » dis-je alors en rigolant quelque peu. Je me mets à genoux devant la fuite et essaye d’y comprendre quelque chose. J’aurais dû faire plombier peut être au lieu de barman. Ca m’aurait aidé. « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » Je lève les yeux vers elle et ajoute : « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Bon aller Nathéan. Réfléchis. Tu peux bien le faire, non ?

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Hier soir la soirée a été mouvementée au bar. On a eu des soucis avec un fût de bière et finalement une bagarre à éclater. J’ai pu régler le premier problème assez rapidement, mais le deuxième… Je déteste quand une bagarre éclate surtout quand le responsable est un ami de Demyan. Enfin un ami… Je ne sais pas vraiment qui est ce fameux Azèl pour Demyan, mais je peux vous dire qu’il commence sérieusement à m’énerver. Dès qu’il est dans les parages vous pouvez être sûr que Demyan va faire une connerie, dire une connerie ou fumer de la merde. Oui. Je n’aime pas ce garçon et je crois que bientôt je vais lui dire de sortir de mon bar avant même qu’il est atteint le comptoir. Au final, je me suis donc disputer avec Demyan. Bref. Ce n’était pas une super soirée. Je suis rentré chez moi tard et je me suis effondrer sur mon lit encore tout habiller. Je crois que cela fait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi même si dormi dans son jean c’est pas super non plus. En me réveillant ce matin j’avais légèrement mal au crâne. J’ai envoyé un message à Demyan pour qu’il ouvre sans moi. Je serais là pour la soirée, mais je n’ai pas spécialement envie de me rendre au bar cette après-midi, surtout avec le ‘Ok’ bien froid qu’il vient de m’envoyer. Autant éviter une dispute pour le moment. Je sais qu’il peut gérer tout seul de toute manière. Je finis par me lever et prends une bonne douche. L’eau chaude se fait rare ces derniers temps et pour la énième fois je me dis qu’il faudrait que j’appelle mon propriétaire pour voir s’il ne pouvait pas contacter un plombier. Il faudrait que je le fasse aujourd’hui. Une bonne fois pour toute. Je continue ma petite routine matinale et surtout je prends mon temps. Je me rends compte que mon frigo est presque vide et qu’il faudrait que j’aille faire les courses. Je fais un peu les papiers pour mon bar. J’envoie un autre message à Demyan pour savoir s’il boude. Je sais que je l’emmerde quand je fais ça, mais j’aime bien l’emmerder. Bref. Une matinée tout ce qu’il y a de plus banales.

Il est près de onze heures lorsque j’entends sonner à ma porte. Je n’attends personne, mais vais quand même rapidement ouvrir. Je me retrouve nez à nez avec une Andy totalement détrempée. Tout de suite, je remarque que son tee-shirt blanc laisse apercevoir les contours de son soutien gorge et je détourne rapidement le regard. Ca va pas de regarder ça Nathéan ? Non mais… Je suis tellement attirer par la jeune femme que parfois je ne fais pas vraiment attention à ce que je fais. Enfin. La jeune femme me regarde l’air complètement désespéré et finis par m’expliquer qu’un tuyau à exploser chez elle et qu’elle ne sait plus quoi faire. Elle vient de me demander de l’aide et je lui fais un petit sourire. « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. » Elle à l’air totalement soulagée. Je lui souris à nouveau et pars dans la cuisine chercher ce que je pourrais avoir besoin. Je ne suis pas un très grand bricoleur, mais bon… Léon m’avait appris deux trois trucs, je pourrais bien m’en sortir, non ? Lorsque j’arrive dans l’appartement d’Andréa j’aperçois Joy dans son transat et vais lui faire un petit bisou. J’adore cette gamine. « Salut la plus belle. » Elle me fait un petit gazouillis en retour et je finis par rejoindre sa mère qui a l’air d’être au bord de la crise de nerf. Elle a visiblement réussi à couper l’eau, mais sa salle de bain ressemblant a une réplique du Titanic. « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » dis-je alors en rigolant quelque peu. Je me mets à genoux devant la fuite et essaye d’y comprendre quelque chose. J’aurais dû faire plombier peut être au lieu de barman. Ca m’aurait aidé. « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » Je lève les yeux vers elle et ajoute : « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Bon aller Nathéan. Réfléchis. Tu peux bien le faire, non ?

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Hier soir la soirée a été mouvementée au bar. On a eu des soucis avec un fût de bière et finalement une bagarre à éclater. J’ai pu régler le premier problème assez rapidement, mais le deuxième… Je déteste quand une bagarre éclate surtout quand le responsable est un ami de Demyan. Enfin un ami… Je ne sais pas vraiment qui est ce fameux Azèl pour Demyan, mais je peux vous dire qu’il commence sérieusement à m’énerver. Dès qu’il est dans les parages vous pouvez être sûr que Demyan va faire une connerie, dire une connerie ou fumer de la merde. Oui. Je n’aime pas ce garçon et je crois que bientôt je vais lui dire de sortir de mon bar avant même qu’il est atteint le comptoir. Au final, je me suis donc disputer avec Demyan. Bref. Ce n’était pas une super soirée. Je suis rentré chez moi tard et je me suis effondrer sur mon lit encore tout habiller. Je crois que cela fait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi même si dormi dans son jean c’est pas super non plus. En me réveillant ce matin j’avais légèrement mal au crâne. J’ai envoyé un message à Demyan pour qu’il ouvre sans moi. Je serais là pour la soirée, mais je n’ai pas spécialement envie de me rendre au bar cette après-midi, surtout avec le ‘Ok’ bien froid qu’il vient de m’envoyer. Autant éviter une dispute pour le moment. Je sais qu’il peut gérer tout seul de toute manière. Je finis par me lever et prends une bonne douche. L’eau chaude se fait rare ces derniers temps et pour la énième fois je me dis qu’il faudrait que j’appelle mon propriétaire pour voir s’il ne pouvait pas contacter un plombier. Il faudrait que je le fasse aujourd’hui. Une bonne fois pour toute. Je continue ma petite routine matinale et surtout je prends mon temps. Je me rends compte que mon frigo est presque vide et qu’il faudrait que j’aille faire les courses. Je fais un peu les papiers pour mon bar. J’envoie un autre message à Demyan pour savoir s’il boude. Je sais que je l’emmerde quand je fais ça, mais j’aime bien l’emmerder. Bref. Une matinée tout ce qu’il y a de plus banales.

Il est près de onze heures lorsque j’entends sonner à ma porte. Je n’attends personne, mais vais quand même rapidement ouvrir. Je me retrouve nez à nez avec une Andy totalement détrempée. Tout de suite, je remarque que son tee-shirt blanc laisse apercevoir les contours de son soutien gorge et je détourne rapidement le regard. Ca va pas de regarder ça Nathéan ? Non mais… Je suis tellement attirer par la jeune femme que parfois je ne fais pas vraiment attention à ce que je fais. Enfin. La jeune femme me regarde l’air complètement désespéré et finis par m’expliquer qu’un tuyau à exploser chez elle et qu’elle ne sait plus quoi faire. Elle vient de me demander de l’aide et je lui fais un petit sourire. « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. » Elle à l’air totalement soulagée. Je lui souris à nouveau et pars dans la cuisine chercher ce que je pourrais avoir besoin. Je ne suis pas un très grand bricoleur, mais bon… Léon m’avait appris deux trois trucs, je pourrais bien m’en sortir, non ? Lorsque j’arrive dans l’appartement d’Andréa j’aperçois Joy dans son transat et vais lui faire un petit bisou. J’adore cette gamine. « Salut la plus belle. » Elle me fait un petit gazouillis en retour et je finis par rejoindre sa mère qui a l’air d’être au bord de la crise de nerf. Elle a visiblement réussi à couper l’eau, mais sa salle de bain ressemblant a une réplique du Titanic. « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » dis-je alors en rigolant quelque peu. Je me mets à genoux devant la fuite et essaye d’y comprendre quelque chose. J’aurais dû faire plombier peut être au lieu de barman. Ca m’aurait aidé. « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » Je lève les yeux vers elle et ajoute : « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Bon aller Nathéan. Réfléchis. Tu peux bien le faire, non ?

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Hier soir la soirée a été mouvementée au bar. On a eu des soucis avec un fût de bière et finalement une bagarre à éclater. J’ai pu régler le premier problème assez rapidement, mais le deuxième… Je déteste quand une bagarre éclate surtout quand le responsable est un ami de Demyan. Enfin un ami… Je ne sais pas vraiment qui est ce fameux Azèl pour Demyan, mais je peux vous dire qu’il commence sérieusement à m’énerver. Dès qu’il est dans les parages vous pouvez être sûr que Demyan va faire une connerie, dire une connerie ou fumer de la merde. Oui. Je n’aime pas ce garçon et je crois que bientôt je vais lui dire de sortir de mon bar avant même qu’il est atteint le comptoir. Au final, je me suis donc disputer avec Demyan. Bref. Ce n’était pas une super soirée. Je suis rentré chez moi tard et je me suis effondrer sur mon lit encore tout habiller. Je crois que cela fait longtemps que je n’avais pas aussi bien dormi même si dormi dans son jean c’est pas super non plus. En me réveillant ce matin j’avais légèrement mal au crâne. J’ai envoyé un message à Demyan pour qu’il ouvre sans moi. Je serais là pour la soirée, mais je n’ai pas spécialement envie de me rendre au bar cette après-midi, surtout avec le ‘Ok’ bien froid qu’il vient de m’envoyer. Autant éviter une dispute pour le moment. Je sais qu’il peut gérer tout seul de toute manière. Je finis par me lever et prends une bonne douche. L’eau chaude se fait rare ces derniers temps et pour la énième fois je me dis qu’il faudrait que j’appelle mon propriétaire pour voir s’il ne pouvait pas contacter un plombier. Il faudrait que je le fasse aujourd’hui. Une bonne fois pour toute. Je continue ma petite routine matinale et surtout je prends mon temps. Je me rends compte que mon frigo est presque vide et qu’il faudrait que j’aille faire les courses. Je fais un peu les papiers pour mon bar. J’envoie un autre message à Demyan pour savoir s’il boude. Je sais que je l’emmerde quand je fais ça, mais j’aime bien l’emmerder. Bref. Une matinée tout ce qu’il y a de plus banales.

Il est près de onze heures lorsque j’entends sonner à ma porte. Je n’attends personne, mais vais quand même rapidement ouvrir. Je me retrouve nez à nez avec une Andy totalement détrempée. Tout de suite, je remarque que son tee-shirt blanc laisse apercevoir les contours de son soutien gorge et je détourne rapidement le regard. Ca va pas de regarder ça Nathéan ? Non mais… Je suis tellement attirer par la jeune femme que parfois je ne fais pas vraiment attention à ce que je fais. Enfin. La jeune femme me regarde l’air complètement désespéré et finis par m’expliquer qu’un tuyau à exploser chez elle et qu’elle ne sait plus quoi faire. Elle vient de me demander de l’aide et je lui fais un petit sourire. « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. » Elle à l’air totalement soulagée. Je lui souris à nouveau et pars dans la cuisine chercher ce que je pourrais avoir besoin. Je ne suis pas un très grand bricoleur, mais bon… Léon m’avait appris deux trois trucs, je pourrais bien m’en sortir, non ? Lorsque j’arrive dans l’appartement d’Andréa j’aperçois Joy dans son transat et vais lui faire un petit bisou. J’adore cette gamine. « Salut la plus belle. » Elle me fait un petit gazouillis en retour et je finis par rejoindre sa mère qui a l’air d’être au bord de la crise de nerf. Elle a visiblement réussi à couper l’eau, mais sa salle de bain ressemblant a une réplique du Titanic. « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » dis-je alors en rigolant quelque peu. Je me mets à genoux devant la fuite et essaye d’y comprendre quelque chose. J’aurais dû faire plombier peut être au lieu de barman. Ca m’aurait aidé. « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » Je lève les yeux vers elle et ajoute : « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Bon aller Nathéan. Réfléchis. Tu peux bien le faire, non ?

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Ft. Nathéan & Andrea

20h50. Je suis dans les coulisses et je stresse à mort. Mes cheveux relevés en une queue-de-cheval haute et mon maquillage prononcé, je m'apprête à entrer en scène. C'est le rôle de ma vie. Les autres danseurs dans les coulisses m'encouragent "t'es la meilleure Andy", "tu vas tout déchirer". Je leur souris et inspire profondément, avant de m'étirer une dernière fois. Le rideau s'ouvre et les projecteurs s'allument. Je ferme les yeux afin de me concentrer et j'entre enfin sur scène. Les applaudissements retentissent avec une force effrayante, tandis que je sens la chaleur des spots réchauffer tout mon être. J'affiche un sourire des plus radieux, prend mon élan pour accomplir la première pirouette de ma variation et...j'entends un bébé pleurer dans l'assemblée. Mais qui a l'idée d'amener un bébé à une si grande représentation. Les nounous, ça existe non . Je m'arrête, place ma main au-dessus de mes yeux histoire de parvenir à identifier d'où venaient ces pleurs, qui deviennent de plus en plus insistants. Keep déguisé en Rothbart (mais si vous savez, le grand méchant du Lac des cygnes) déboule sur scène en colère et me hurle "Réveille toi mère indigne, ta fille pleure!!!", puis je me réveille en sursaut, haletante et échevelée. Dur retour à la réalité. Je me précipite jusqu'au berceau de la petite, juste à côté de mon lit, la prend dans mes bras et lui murmure « Chuuut princesse, ça va...tout va bien...  » Je la berce quelques instants, en repensant à ce si doux rêve...la scène, j'en rêvais. C'était bien le seul endroit où je me sentais pleinement à ma place et ça me manquait terriblement. Malgré tout, je n'en voulais pas le moins du monde à Joy. C'était ma fille, ma princesse, ma raison de vivre et j'abandonnerais toutes les scènes pour l'avoir avec moi. Après quelques instants, je m'empresse d'aller lui préparer un biberon. Encore tout ensommeillée, je pénètre dans la cuisine, me cogne contre un de mes cartons, retient un juron entre mes dents serrées et reprend ma préparation. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais le soleil était déjà bien haut. J'ouvre la porte du frigo et là, surprise : il y a déjà un biberon dans tout prêt. Comment cela se faisait-il ? La fée des mères célibataires s'était enfin décidée à venir me donner un coup de main . Ce n'était pas trop tôt ! Ah oui voilà, je m'en souviens ! Je m'étais levée quelques heures plus tôt et j'avais déjà tout préparé, avant de retourner me coucher. La petite était loin de faire ses nuits pour le moment, donc les miennes étaient plus que compliquées. C'était sans doute pour cela que l'on conseillait aux jeunes mamans d'être bien entourées durant les premiers mois. Je place le biberon dans le chauffe-biberon et continue à bercer ma petite Joy. Une fois son estomac bien plein, je la pose dans son transat, avant de rejoindre la salle de bain, histoire de tenter de retrouver figure humaine. Je prends ma douche, me lave les cheveux et me sent enfin prête à affronter la suite des évènements. J'attrape un simple débardeur blanc et un short en jean accrochés derrière la porte de la pièce et les enfile, quand j'entends un étrange cliquetis dans la tuyauterie. Je m'arrête et tend l'oreille, intriguée par ce son étrange et me penche sous l'évier, tandis que le bruit devient de plus en plus fort « Mais qu'est-ce que...  » Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'un immense jet d'eau me gicle à la figure. Je pousse un cris d'effrois, avant de tomber sur les fesses. « Bon sang, c'est pas vrai !  » Je cherche à tâtons, la valve contrôlant le débit d'eau et parviens enfin à couper le tout. Je me redresse, trempée et contrariée, avant de constater les dégâts. Fatiguée et lasse, les larmes me montent aux yeux. Pourquoi moi ? Une larme m'échappe, se mêlant à l'eau ruisselant sur mon visage, avant que je me ressaisisse. Il me faut faire quelque chose et mon premier réflexe, est de quitter la salle de bain, de traverser le salon, d'ouvrir la porte de mon appartement et d'appuyer sur la sonnette de celui de Nathéan. Je lui explique la situation, espérant très sincèrement qu'il aurait le temps de venir m'aider « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. »  Ouf ! Quel soulagement, je souris, le remercie chaleureusement, avant de rejoindre le lieu du crime, des serpillères à la main, histoire de limiter les dégâts. Alors que je m'apprête à me mettre au travail, la voix de Nath retentit dans la pièce « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » Je me retourne rapidement, un peu surprise par cette entrée (je ne l'ai pas entendu arriver) puis me mets à rire légèrement, sans pour autant parvenir à me défaire entièrement de mon air inquiet. Lui seul pouvait me tirer un sourire dans une situation comme celle-ci. J'esquisse une petite moue avant de lui répondre « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage !  » Je m'écarte ensuite histoire de lui faire de la place et me demande soudain s'il avait vraiment des qualités de plombier. Je n'avais même pas pensé à le lui demandé, je savais juste qu'il était le seul à qui j'avais envie de demander un coup de main. Je passe ma main dans mes cheveux mouillés, tandis qu'il m'interpelle de nouveau « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » J'en étais sûre. Cette fois, je rigole un peu plus franchement, en posant un regard légèrement attendri sur lui. « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Mon air inquiet s'est envolé. Si Nathéan prend les choses en main, ça ne peut qu'aller n'est-ce pas ? « Merci beaucoup !  » Je m'approche de lui et dépose un baiser sur le haut de sa tête, avant de me pencher et de m'installer juste à côté de lui « Je peux t'aider ? » Bon, je n'étais pas sûre d'être d'une très grande aide, mais bon, le proposer, c'était la moindre des choses.

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20h50. Je suis dans les coulisses et je stresse à mort. Mes cheveux relevés en une queue-de-cheval haute et mon maquillage prononcé, je m'apprête à entrer en scène. C'est le rôle de ma vie. Les autres danseurs dans les coulisses m'encouragent "t'es la meilleure Andy", "tu vas tout déchirer". Je leur souris et inspire profondément, avant de m'étirer une dernière fois. Le rideau s'ouvre et les projecteurs s'allument. Je ferme les yeux afin de me concentrer et j'entre enfin sur scène. Les applaudissements retentissent avec une force effrayante, tandis que je sens la chaleur des spots réchauffer tout mon être. J'affiche un sourire des plus radieux, prend mon élan pour accomplir la première pirouette de ma variation et...j'entends un bébé pleurer dans l'assemblée. Mais qui a l'idée d'amener un bébé à une si grande représentation. Les nounous, ça existe non . Je m'arrête, place ma main au-dessus de mes yeux histoire de parvenir à identifier d'où venaient ces pleurs, qui deviennent de plus en plus insistants. Keep déguisé en Rothbart (mais si vous savez, le grand méchant du Lac des cygnes) déboule sur scène en colère et me hurle "Réveille toi mère indigne, ta fille pleure!!!", puis je me réveille en sursaut, haletante et échevelée. Dur retour à la réalité. Je me précipite jusqu'au berceau de la petite, juste à côté de mon lit, la prend dans mes bras et lui murmure « Chuuut princesse, ça va...tout va bien...  » Je la berce quelques instants, en repensant à ce si doux rêve...la scène, j'en rêvais. C'était bien le seul endroit où je me sentais pleinement à ma place et ça me manquait terriblement. Malgré tout, je n'en voulais pas le moins du monde à Joy. C'était ma fille, ma princesse, ma raison de vivre et j'abandonnerais toutes les scènes pour l'avoir avec moi. Après quelques instants, je m'empresse d'aller lui préparer un biberon. Encore tout ensommeillée, je pénètre dans la cuisine, me cogne contre un de mes cartons, retient un juron entre mes dents serrées et reprend ma préparation. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais le soleil était déjà bien haut. J'ouvre la porte du frigo et là, surprise : il y a déjà un biberon dans tout prêt. Comment cela se faisait-il ? La fée des mères célibataires s'était enfin décidée à venir me donner un coup de main . Ce n'était pas trop tôt ! Ah oui voilà, je m'en souviens ! Je m'étais levée quelques heures plus tôt et j'avais déjà tout préparé, avant de retourner me coucher. La petite était loin de faire ses nuits pour le moment, donc les miennes étaient plus que compliquées. C'était sans doute pour cela que l'on conseillait aux jeunes mamans d'être bien entourées durant les premiers mois. Je place le biberon dans le chauffe-biberon et continue à bercer ma petite Joy. Une fois son estomac bien plein, je la pose dans son transat, avant de rejoindre la salle de bain, histoire de tenter de retrouver figure humaine. Je prends ma douche, me lave les cheveux et me sent enfin prête à affronter la suite des évènements. J'attrape un simple débardeur blanc et un short en jean accrochés derrière la porte de la pièce et les enfile, quand j'entends un étrange cliquetis dans la tuyauterie. Je m'arrête et tend l'oreille, intriguée par ce son étrange et me penche sous l'évier, tandis que le bruit devient de plus en plus fort « Mais qu'est-ce que...  » Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'un immense jet d'eau me gicle à la figure. Je pousse un cris d'effrois, avant de tomber sur les fesses. « Bon sang, c'est pas vrai !  » Je cherche à tâtons, la valve contrôlant le débit d'eau et parviens enfin à couper le tout. Je me redresse, trempée et contrariée, avant de constater les dégâts. Fatiguée et lasse, les larmes me montent aux yeux. Pourquoi moi ? Une larme m'échappe, se mêlant à l'eau ruisselant sur mon visage, avant que je me ressaisisse. Il me faut faire quelque chose et mon premier réflexe, est de quitter la salle de bain, de traverser le salon, d'ouvrir la porte de mon appartement et d'appuyer sur la sonnette de celui de Nathéan. Je lui explique la situation, espérant très sincèrement qu'il aurait le temps de venir m'aider « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. »  Ouf ! Quel soulagement, je souris, le remercie chaleureusement, avant de rejoindre le lieu du crime, des serpillères à la main, histoire de limiter les dégâts. Alors que je m'apprête à me mettre au travail, la voix de Nath retentit dans la pièce « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » Je me retourne rapidement, un peu surprise par cette entrée (je ne l'ai pas entendu arriver) puis me mets à rire légèrement, sans pour autant parvenir à me défaire entièrement de mon air inquiet. Lui seul pouvait me tirer un sourire dans une situation comme celle-ci. J'esquisse une petite moue avant de lui répondre « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage !  » Je m'écarte ensuite histoire de lui faire de la place et me demande soudain s'il avait vraiment des qualités de plombier. Je n'avais même pas pensé à le lui demandé, je savais juste qu'il était le seul à qui j'avais envie de demander un coup de main. Je passe ma main dans mes cheveux mouillés, tandis qu'il m'interpelle de nouveau « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » J'en étais sûre. Cette fois, je rigole un peu plus franchement, en posant un regard légèrement attendri sur lui. « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Mon air inquiet s'est envolé. Si Nathéan prend les choses en main, ça ne peut qu'aller n'est-ce pas ? « Merci beaucoup !  » Je m'approche de lui et dépose un baiser sur le haut de sa tête, avant de me pencher et de m'installer juste à côté de lui « Je peux t'aider ? » Bon, je n'étais pas sûre d'être d'une très grande aide, mais bon, le proposer, c'était la moindre des choses.

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20h50. Je suis dans les coulisses et je stresse à mort. Mes cheveux relevés en une queue-de-cheval haute et mon maquillage prononcé, je m'apprête à entrer en scène. C'est le rôle de ma vie. Les autres danseurs dans les coulisses m'encouragent "t'es la meilleure Andy", "tu vas tout déchirer". Je leur souris et inspire profondément, avant de m'étirer une dernière fois. Le rideau s'ouvre et les projecteurs s'allument. Je ferme les yeux afin de me concentrer et j'entre enfin sur scène. Les applaudissements retentissent avec une force effrayante, tandis que je sens la chaleur des spots réchauffer tout mon être. J'affiche un sourire des plus radieux, prend mon élan pour accomplir la première pirouette de ma variation et...j'entends un bébé pleurer dans l'assemblée. Mais qui a l'idée d'amener un bébé à une si grande représentation. Les nounous, ça existe non . Je m'arrête, place ma main au-dessus de mes yeux histoire de parvenir à identifier d'où venaient ces pleurs, qui deviennent de plus en plus insistants. Keep déguisé en Rothbart (mais si vous savez, le grand méchant du Lac des cygnes) déboule sur scène en colère et me hurle "Réveille toi mère indigne, ta fille pleure!!!", puis je me réveille en sursaut, haletante et échevelée. Dur retour à la réalité. Je me précipite jusqu'au berceau de la petite, juste à côté de mon lit, la prend dans mes bras et lui murmure « Chuuut princesse, ça va...tout va bien...  » Je la berce quelques instants, en repensant à ce si doux rêve...la scène, j'en rêvais. C'était bien le seul endroit où je me sentais pleinement à ma place et ça me manquait terriblement. Malgré tout, je n'en voulais pas le moins du monde à Joy. C'était ma fille, ma princesse, ma raison de vivre et j'abandonnerais toutes les scènes pour l'avoir avec moi. Après quelques instants, je m'empresse d'aller lui préparer un biberon. Encore tout ensommeillée, je pénètre dans la cuisine, me cogne contre un de mes cartons, retient un juron entre mes dents serrées et reprend ma préparation. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais le soleil était déjà bien haut. J'ouvre la porte du frigo et là, surprise : il y a déjà un biberon dans tout prêt. Comment cela se faisait-il ? La fée des mères célibataires s'était enfin décidée à venir me donner un coup de main . Ce n'était pas trop tôt ! Ah oui voilà, je m'en souviens ! Je m'étais levée quelques heures plus tôt et j'avais déjà tout préparé, avant de retourner me coucher. La petite était loin de faire ses nuits pour le moment, donc les miennes étaient plus que compliquées. C'était sans doute pour cela que l'on conseillait aux jeunes mamans d'être bien entourées durant les premiers mois. Je place le biberon dans le chauffe-biberon et continue à bercer ma petite Joy. Une fois son estomac bien plein, je la pose dans son transat, avant de rejoindre la salle de bain, histoire de tenter de retrouver figure humaine. Je prends ma douche, me lave les cheveux et me sent enfin prête à affronter la suite des évènements. J'attrape un simple débardeur blanc et un short en jean accrochés derrière la porte de la pièce et les enfile, quand j'entends un étrange cliquetis dans la tuyauterie. Je m'arrête et tend l'oreille, intriguée par ce son étrange et me penche sous l'évier, tandis que le bruit devient de plus en plus fort « Mais qu'est-ce que...  » Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'un immense jet d'eau me gicle à la figure. Je pousse un cris d'effrois, avant de tomber sur les fesses. « Bon sang, c'est pas vrai !  » Je cherche à tâtons, la valve contrôlant le débit d'eau et parviens enfin à couper le tout. Je me redresse, trempée et contrariée, avant de constater les dégâts. Fatiguée et lasse, les larmes me montent aux yeux. Pourquoi moi ? Une larme m'échappe, se mêlant à l'eau ruisselant sur mon visage, avant que je me ressaisisse. Il me faut faire quelque chose et mon premier réflexe, est de quitter la salle de bain, de traverser le salon, d'ouvrir la porte de mon appartement et d'appuyer sur la sonnette de celui de Nathéan. Je lui explique la situation, espérant très sincèrement qu'il aurait le temps de venir m'aider « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. »  Ouf ! Quel soulagement, je souris, le remercie chaleureusement, avant de rejoindre le lieu du crime, des serpillères à la main, histoire de limiter les dégâts. Alors que je m'apprête à me mettre au travail, la voix de Nath retentit dans la pièce « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » Je me retourne rapidement, un peu surprise par cette entrée (je ne l'ai pas entendu arriver) puis me mets à rire légèrement, sans pour autant parvenir à me défaire entièrement de mon air inquiet. Lui seul pouvait me tirer un sourire dans une situation comme celle-ci. J'esquisse une petite moue avant de lui répondre « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage !  » Je m'écarte ensuite histoire de lui faire de la place et me demande soudain s'il avait vraiment des qualités de plombier. Je n'avais même pas pensé à le lui demandé, je savais juste qu'il était le seul à qui j'avais envie de demander un coup de main. Je passe ma main dans mes cheveux mouillés, tandis qu'il m'interpelle de nouveau « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » J'en étais sûre. Cette fois, je rigole un peu plus franchement, en posant un regard légèrement attendri sur lui. « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Mon air inquiet s'est envolé. Si Nathéan prend les choses en main, ça ne peut qu'aller n'est-ce pas ? « Merci beaucoup !  » Je m'approche de lui et dépose un baiser sur le haut de sa tête, avant de me pencher et de m'installer juste à côté de lui « Je peux t'aider ? » Bon, je n'étais pas sûre d'être d'une très grande aide, mais bon, le proposer, c'était la moindre des choses.

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Ft. Nathéan & Andrea

20h50. Je suis dans les coulisses et je stresse à mort. Mes cheveux relevés en une queue-de-cheval haute et mon maquillage prononcé, je m'apprête à entrer en scène. C'est le rôle de ma vie. Les autres danseurs dans les coulisses m'encouragent "t'es la meilleure Andy", "tu vas tout déchirer". Je leur souris et inspire profondément, avant de m'étirer une dernière fois. Le rideau s'ouvre et les projecteurs s'allument. Je ferme les yeux afin de me concentrer et j'entre enfin sur scène. Les applaudissements retentissent avec une force effrayante, tandis que je sens la chaleur des spots réchauffer tout mon être. J'affiche un sourire des plus radieux, prend mon élan pour accomplir la première pirouette de ma variation et...j'entends un bébé pleurer dans l'assemblée. Mais qui a l'idée d'amener un bébé à une si grande représentation. Les nounous, ça existe non . Je m'arrête, place ma main au-dessus de mes yeux histoire de parvenir à identifier d'où venaient ces pleurs, qui deviennent de plus en plus insistants. Keep déguisé en Rothbart (mais si vous savez, le grand méchant du Lac des cygnes) déboule sur scène en colère et me hurle "Réveille toi mère indigne, ta fille pleure!!!", puis je me réveille en sursaut, haletante et échevelée. Dur retour à la réalité. Je me précipite jusqu'au berceau de la petite, juste à côté de mon lit, la prend dans mes bras et lui murmure « Chuuut princesse, ça va...tout va bien...  » Je la berce quelques instants, en repensant à ce si doux rêve...la scène, j'en rêvais. C'était bien le seul endroit où je me sentais pleinement à ma place et ça me manquait terriblement. Malgré tout, je n'en voulais pas le moins du monde à Joy. C'était ma fille, ma princesse, ma raison de vivre et j'abandonnerais toutes les scènes pour l'avoir avec moi. Après quelques instants, je m'empresse d'aller lui préparer un biberon. Encore tout ensommeillée, je pénètre dans la cuisine, me cogne contre un de mes cartons, retient un juron entre mes dents serrées et reprend ma préparation. Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il était, mais le soleil était déjà bien haut. J'ouvre la porte du frigo et là, surprise : il y a déjà un biberon dans tout prêt. Comment cela se faisait-il ? La fée des mères célibataires s'était enfin décidée à venir me donner un coup de main . Ce n'était pas trop tôt ! Ah oui voilà, je m'en souviens ! Je m'étais levée quelques heures plus tôt et j'avais déjà tout préparé, avant de retourner me coucher. La petite était loin de faire ses nuits pour le moment, donc les miennes étaient plus que compliquées. C'était sans doute pour cela que l'on conseillait aux jeunes mamans d'être bien entourées durant les premiers mois. Je place le biberon dans le chauffe-biberon et continue à bercer ma petite Joy. Une fois son estomac bien plein, je la pose dans son transat, avant de rejoindre la salle de bain, histoire de tenter de retrouver figure humaine. Je prends ma douche, me lave les cheveux et me sent enfin prête à affronter la suite des évènements. J'attrape un simple débardeur blanc et un short en jean accrochés derrière la porte de la pièce et les enfile, quand j'entends un étrange cliquetis dans la tuyauterie. Je m'arrête et tend l'oreille, intriguée par ce son étrange et me penche sous l'évier, tandis que le bruit devient de plus en plus fort « Mais qu'est-ce que...  » Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase, qu'un immense jet d'eau me gicle à la figure. Je pousse un cris d'effrois, avant de tomber sur les fesses. « Bon sang, c'est pas vrai !  » Je cherche à tâtons, la valve contrôlant le débit d'eau et parviens enfin à couper le tout. Je me redresse, trempée et contrariée, avant de constater les dégâts. Fatiguée et lasse, les larmes me montent aux yeux. Pourquoi moi ? Une larme m'échappe, se mêlant à l'eau ruisselant sur mon visage, avant que je me ressaisisse. Il me faut faire quelque chose et mon premier réflexe, est de quitter la salle de bain, de traverser le salon, d'ouvrir la porte de mon appartement et d'appuyer sur la sonnette de celui de Nathéan. Je lui explique la situation, espérant très sincèrement qu'il aurait le temps de venir m'aider « Je dois avoir deux/trois outils. Je les prends et je te rejoins. »  Ouf ! Quel soulagement, je souris, le remercie chaleureusement, avant de rejoindre le lieu du crime, des serpillères à la main, histoire de limiter les dégâts. Alors que je m'apprête à me mettre au travail, la voix de Nath retentit dans la pièce « T’as sauté sur tes tuyaux ou quoi ? » Je me retourne rapidement, un peu surprise par cette entrée (je ne l'ai pas entendu arriver) puis me mets à rire légèrement, sans pour autant parvenir à me défaire entièrement de mon air inquiet. Lui seul pouvait me tirer un sourire dans une situation comme celle-ci. J'esquisse une petite moue avant de lui répondre « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage !  » Je m'écarte ensuite histoire de lui faire de la place et me demande soudain s'il avait vraiment des qualités de plombier. Je n'avais même pas pensé à le lui demandé, je savais juste qu'il était le seul à qui j'avais envie de demander un coup de main. Je passe ma main dans mes cheveux mouillés, tandis qu'il m'interpelle de nouveau « Tu crise si je te dis que j’y connais rien. » J'en étais sûre. Cette fois, je rigole un peu plus franchement, en posant un regard légèrement attendri sur lui. « Mais je vais essayer t’inquiète pas. » Mon air inquiet s'est envolé. Si Nathéan prend les choses en main, ça ne peut qu'aller n'est-ce pas ? « Merci beaucoup !  » Je m'approche de lui et dépose un baiser sur le haut de sa tête, avant de me pencher et de m'installer juste à côté de lui « Je peux t'aider ? » Bon, je n'étais pas sûre d'être d'une très grande aide, mais bon, le proposer, c'était la moindre des choses.

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Ft. Andréa & Nathéan

Depuis que je connais Andréa, c’est à dire un bon mois et demi et encore, je l’ai toujours vu dépasser par les évènements. J’ai toujours entendu dire qu’il n’était pas facile d’être parents célibataire. Je voulais bien le croire, mais désormais j’ai une preuve vivante qui vit juste en face de chez moi. Je me souviendrais toujours de la manière dont je l’ai rencontré. Elle était au bord de la crise de nerf dans le hall d’entrée de notre immeuble. Aujourd’hui Andréa semble de nouveau au point de craquer, mais cette fois il semblerait que ce soit sa tuyauterie qui lui a joué un tour. Je grimace un peu en le voyant trempé de la tête aux pieds. Je ne suis pas très doué niveau plomberie, mais je ne peux pas refuser de tenter de lui donner un coup de main. Je crois que la jeune femme pourrait débarquer chez moi en pleine nuit que je ne lui refuserais même pas un coup de main. Et oui… Elle m’a tapé dans l’œil. J’ai tout de suite compris qu’elle avait quelque chose de différents, quelque chose qui m’attire. J’aurais pu être effrayé par sa fille, mais ce n’est même pas le cas. J’adore la petite Joy. Elle est comme un petit rayon de soleil et quand je suis dans les parages elle me fait toujours de grand sourire et des gazouillis. Donc oui… En gros, pour faire large, je crois que j’ai le béguin pour ma voisine. Mais plutôt mourir que de me l’avouer je crois. Je ne suis pas un homme bien pour elle. Pas avec mon passé, pas avec les conneries que je continue à faire. Elle mérite un homme bien. Enfin. Je ne suis pas là pour cela. Je dois l’aider à réparer les dégâts dans sa salle de bain et autant dire qu’il y en a beaucoup. Je tente une petite blague, mais je remarque très vite que la demoiselle est inquiète. « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage ! » Je rigole à sa remarque et finis par m’asseoir à même le sol dans sa salle de bain. Je repère assez rapidement d’où viens la fuite et je me rends rapidement compte que je vais sûrement mettre un bon moment avant de réussir à faire quelque chose. A moins qu’il ne suffise de resserrer le boulon qui se trouve juste mon nez. J’avertis tout de même Andy sur mon manque de connaissance et quand la jeune femme vient déposer un baiser sur mon front, je me sens frissonner de la tête aux pieds. « Merci beaucoup ! Je peux t'aider ? » « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. »

Je dégage un peu son meuble et finis par rentrer dedans la tête la première. Me voilà sous l’évier de sa salle de bain à regarder des tuyaux comme s’ils allaient subitement me donner une réponse. « Tu peux me passer la clé ? » J’attends un petit moment et Andréa finis par me tendre l’outil que je lui demandais. Je serre un peu le joint du tuyau. Puis je serre un autre truc aussi. Sait-on jamais. Je remets l’eau et j’entends un bruit bizarre. Ca fuit encore un peu mais visiblement ça va. Je regarde le tuyau encore un instant et finis par me relever pour regarder la jeune femme. « Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Je lui souris quelque peu et remarque que ses cheveux sont encore détrempés. Je me sors du placard et me redresse un peu pour attraper une serviette qui traînait là. « Va te changer tu va prendre froid. » Non mais Nathéan ça va pas ou quoi ? On dirait un petit ami protecteur alors que je ne suis que son voisin. Andy quitte la pièce et je range un peu le bordel que j’ai mis autour de moi. Je finis par retourner dans le salon et vais voir Joy qui est incroyablement sage ce matin. Lorsque sa maman revient dans la pièce, je lève les yeux vers elle. « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » L’avantage aussi d’être son propre patron. Si j’ai pas envie, je colle tous le monde de service et je reste chez moi. Et puis je dois dire que j’ai vraiment envie de passer un moment avec mes chères voisines. « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » ajoutais-je un peu gêné sur le coup.
 

[vos points]

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Depuis que je connais Andréa, c’est à dire un bon mois et demi et encore, je l’ai toujours vu dépasser par les évènements. J’ai toujours entendu dire qu’il n’était pas facile d’être parents célibataire. Je voulais bien le croire, mais désormais j’ai une preuve vivante qui vit juste en face de chez moi. Je me souviendrais toujours de la manière dont je l’ai rencontré. Elle était au bord de la crise de nerf dans le hall d’entrée de notre immeuble. Aujourd’hui Andréa semble de nouveau au point de craquer, mais cette fois il semblerait que ce soit sa tuyauterie qui lui a joué un tour. Je grimace un peu en le voyant trempé de la tête aux pieds. Je ne suis pas très doué niveau plomberie, mais je ne peux pas refuser de tenter de lui donner un coup de main. Je crois que la jeune femme pourrait débarquer chez moi en pleine nuit que je ne lui refuserais même pas un coup de main. Et oui… Elle m’a tapé dans l’œil. J’ai tout de suite compris qu’elle avait quelque chose de différents, quelque chose qui m’attire. J’aurais pu être effrayé par sa fille, mais ce n’est même pas le cas. J’adore la petite Joy. Elle est comme un petit rayon de soleil et quand je suis dans les parages elle me fait toujours de grand sourire et des gazouillis. Donc oui… En gros, pour faire large, je crois que j’ai le béguin pour ma voisine. Mais plutôt mourir que de me l’avouer je crois. Je ne suis pas un homme bien pour elle. Pas avec mon passé, pas avec les conneries que je continue à faire. Elle mérite un homme bien. Enfin. Je ne suis pas là pour cela. Je dois l’aider à réparer les dégâts dans sa salle de bain et autant dire qu’il y en a beaucoup. Je tente une petite blague, mais je remarque très vite que la demoiselle est inquiète. « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage ! » Je rigole à sa remarque et finis par m’asseoir à même le sol dans sa salle de bain. Je repère assez rapidement d’où viens la fuite et je me rends rapidement compte que je vais sûrement mettre un bon moment avant de réussir à faire quelque chose. A moins qu’il ne suffise de resserrer le boulon qui se trouve juste mon nez. J’avertis tout de même Andy sur mon manque de connaissance et quand la jeune femme vient déposer un baiser sur mon front, je me sens frissonner de la tête aux pieds. « Merci beaucoup ! Je peux t'aider ? » « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. »

Je dégage un peu son meuble et finis par rentrer dedans la tête la première. Me voilà sous l’évier de sa salle de bain à regarder des tuyaux comme s’ils allaient subitement me donner une réponse. « Tu peux me passer la clé ? » J’attends un petit moment et Andréa finis par me tendre l’outil que je lui demandais. Je serre un peu le joint du tuyau. Puis je serre un autre truc aussi. Sait-on jamais. Je remets l’eau et j’entends un bruit bizarre. Ca fuit encore un peu mais visiblement ça va. Je regarde le tuyau encore un instant et finis par me relever pour regarder la jeune femme. « Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Je lui souris quelque peu et remarque que ses cheveux sont encore détrempés. Je me sors du placard et me redresse un peu pour attraper une serviette qui traînait là. « Va te changer tu va prendre froid. » Non mais Nathéan ça va pas ou quoi ? On dirait un petit ami protecteur alors que je ne suis que son voisin. Andy quitte la pièce et je range un peu le bordel que j’ai mis autour de moi. Je finis par retourner dans le salon et vais voir Joy qui est incroyablement sage ce matin. Lorsque sa maman revient dans la pièce, je lève les yeux vers elle. « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » L’avantage aussi d’être son propre patron. Si j’ai pas envie, je colle tous le monde de service et je reste chez moi. Et puis je dois dire que j’ai vraiment envie de passer un moment avec mes chères voisines. « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » ajoutais-je un peu gêné sur le coup.
 

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Depuis que je connais Andréa, c’est à dire un bon mois et demi et encore, je l’ai toujours vu dépasser par les évènements. J’ai toujours entendu dire qu’il n’était pas facile d’être parents célibataire. Je voulais bien le croire, mais désormais j’ai une preuve vivante qui vit juste en face de chez moi. Je me souviendrais toujours de la manière dont je l’ai rencontré. Elle était au bord de la crise de nerf dans le hall d’entrée de notre immeuble. Aujourd’hui Andréa semble de nouveau au point de craquer, mais cette fois il semblerait que ce soit sa tuyauterie qui lui a joué un tour. Je grimace un peu en le voyant trempé de la tête aux pieds. Je ne suis pas très doué niveau plomberie, mais je ne peux pas refuser de tenter de lui donner un coup de main. Je crois que la jeune femme pourrait débarquer chez moi en pleine nuit que je ne lui refuserais même pas un coup de main. Et oui… Elle m’a tapé dans l’œil. J’ai tout de suite compris qu’elle avait quelque chose de différents, quelque chose qui m’attire. J’aurais pu être effrayé par sa fille, mais ce n’est même pas le cas. J’adore la petite Joy. Elle est comme un petit rayon de soleil et quand je suis dans les parages elle me fait toujours de grand sourire et des gazouillis. Donc oui… En gros, pour faire large, je crois que j’ai le béguin pour ma voisine. Mais plutôt mourir que de me l’avouer je crois. Je ne suis pas un homme bien pour elle. Pas avec mon passé, pas avec les conneries que je continue à faire. Elle mérite un homme bien. Enfin. Je ne suis pas là pour cela. Je dois l’aider à réparer les dégâts dans sa salle de bain et autant dire qu’il y en a beaucoup. Je tente une petite blague, mais je remarque très vite que la demoiselle est inquiète. « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage ! » Je rigole à sa remarque et finis par m’asseoir à même le sol dans sa salle de bain. Je repère assez rapidement d’où viens la fuite et je me rends rapidement compte que je vais sûrement mettre un bon moment avant de réussir à faire quelque chose. A moins qu’il ne suffise de resserrer le boulon qui se trouve juste mon nez. J’avertis tout de même Andy sur mon manque de connaissance et quand la jeune femme vient déposer un baiser sur mon front, je me sens frissonner de la tête aux pieds. « Merci beaucoup ! Je peux t'aider ? » « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. »

Je dégage un peu son meuble et finis par rentrer dedans la tête la première. Me voilà sous l’évier de sa salle de bain à regarder des tuyaux comme s’ils allaient subitement me donner une réponse. « Tu peux me passer la clé ? » J’attends un petit moment et Andréa finis par me tendre l’outil que je lui demandais. Je serre un peu le joint du tuyau. Puis je serre un autre truc aussi. Sait-on jamais. Je remets l’eau et j’entends un bruit bizarre. Ca fuit encore un peu mais visiblement ça va. Je regarde le tuyau encore un instant et finis par me relever pour regarder la jeune femme. « Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Je lui souris quelque peu et remarque que ses cheveux sont encore détrempés. Je me sors du placard et me redresse un peu pour attraper une serviette qui traînait là. « Va te changer tu va prendre froid. » Non mais Nathéan ça va pas ou quoi ? On dirait un petit ami protecteur alors que je ne suis que son voisin. Andy quitte la pièce et je range un peu le bordel que j’ai mis autour de moi. Je finis par retourner dans le salon et vais voir Joy qui est incroyablement sage ce matin. Lorsque sa maman revient dans la pièce, je lève les yeux vers elle. « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » L’avantage aussi d’être son propre patron. Si j’ai pas envie, je colle tous le monde de service et je reste chez moi. Et puis je dois dire que j’ai vraiment envie de passer un moment avec mes chères voisines. « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » ajoutais-je un peu gêné sur le coup.
 

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Depuis que je connais Andréa, c’est à dire un bon mois et demi et encore, je l’ai toujours vu dépasser par les évènements. J’ai toujours entendu dire qu’il n’était pas facile d’être parents célibataire. Je voulais bien le croire, mais désormais j’ai une preuve vivante qui vit juste en face de chez moi. Je me souviendrais toujours de la manière dont je l’ai rencontré. Elle était au bord de la crise de nerf dans le hall d’entrée de notre immeuble. Aujourd’hui Andréa semble de nouveau au point de craquer, mais cette fois il semblerait que ce soit sa tuyauterie qui lui a joué un tour. Je grimace un peu en le voyant trempé de la tête aux pieds. Je ne suis pas très doué niveau plomberie, mais je ne peux pas refuser de tenter de lui donner un coup de main. Je crois que la jeune femme pourrait débarquer chez moi en pleine nuit que je ne lui refuserais même pas un coup de main. Et oui… Elle m’a tapé dans l’œil. J’ai tout de suite compris qu’elle avait quelque chose de différents, quelque chose qui m’attire. J’aurais pu être effrayé par sa fille, mais ce n’est même pas le cas. J’adore la petite Joy. Elle est comme un petit rayon de soleil et quand je suis dans les parages elle me fait toujours de grand sourire et des gazouillis. Donc oui… En gros, pour faire large, je crois que j’ai le béguin pour ma voisine. Mais plutôt mourir que de me l’avouer je crois. Je ne suis pas un homme bien pour elle. Pas avec mon passé, pas avec les conneries que je continue à faire. Elle mérite un homme bien. Enfin. Je ne suis pas là pour cela. Je dois l’aider à réparer les dégâts dans sa salle de bain et autant dire qu’il y en a beaucoup. Je tente une petite blague, mais je remarque très vite que la demoiselle est inquiète. « Mais, c'est même pas vrai, j'ai rien fais du tout, j'ai juste été attaquée par un jet d'eau sauvage ! » Je rigole à sa remarque et finis par m’asseoir à même le sol dans sa salle de bain. Je repère assez rapidement d’où viens la fuite et je me rends rapidement compte que je vais sûrement mettre un bon moment avant de réussir à faire quelque chose. A moins qu’il ne suffise de resserrer le boulon qui se trouve juste mon nez. J’avertis tout de même Andy sur mon manque de connaissance et quand la jeune femme vient déposer un baiser sur mon front, je me sens frissonner de la tête aux pieds. « Merci beaucoup ! Je peux t'aider ? » « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. »

Je dégage un peu son meuble et finis par rentrer dedans la tête la première. Me voilà sous l’évier de sa salle de bain à regarder des tuyaux comme s’ils allaient subitement me donner une réponse. « Tu peux me passer la clé ? » J’attends un petit moment et Andréa finis par me tendre l’outil que je lui demandais. Je serre un peu le joint du tuyau. Puis je serre un autre truc aussi. Sait-on jamais. Je remets l’eau et j’entends un bruit bizarre. Ca fuit encore un peu mais visiblement ça va. Je regarde le tuyau encore un instant et finis par me relever pour regarder la jeune femme. « Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Je lui souris quelque peu et remarque que ses cheveux sont encore détrempés. Je me sors du placard et me redresse un peu pour attraper une serviette qui traînait là. « Va te changer tu va prendre froid. » Non mais Nathéan ça va pas ou quoi ? On dirait un petit ami protecteur alors que je ne suis que son voisin. Andy quitte la pièce et je range un peu le bordel que j’ai mis autour de moi. Je finis par retourner dans le salon et vais voir Joy qui est incroyablement sage ce matin. Lorsque sa maman revient dans la pièce, je lève les yeux vers elle. « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » L’avantage aussi d’être son propre patron. Si j’ai pas envie, je colle tous le monde de service et je reste chez moi. Et puis je dois dire que j’ai vraiment envie de passer un moment avec mes chères voisines. « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » ajoutais-je un peu gêné sur le coup.
 

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Il fallait bien l'admettre, avoir Nathéan juste à côté était un véritable don du ciel. Dans tous les sens du terme a mon plus grand regret. Après mon divorce, je m'étais promis de ne plus me faire avoir, de ne craquer pour personne, tant que je ne serais pas entièrement remise de cette histoire et voilà qu'à peine quelques mois plus tard, je me retrouve à sourire bêtement en regardant mon voisin à chaque fois que je me retrouve en sa présence... Ridicule, vraiment ridicule Andy ! J'étais véritablement incapable de lutter contre cette envie d'être avec lui de lui parler, de le voir. Moi, amoureuse ? Non je n'irais pas jusque-là, mais il me faisait un effet monstre, je ne pouvais pas le nier. Chaque tuile qui me tombait dessus était dure à encaisser, mais c'était toujours plus agréable avec lui. À le voir là, installé dans ma salle de bain, il me faut quelques secondes avant de revenir à moi. Je le regarde se dépatouiller avec mon installation, l'air un peu inquiet et me surprends à le trouver incroyablement attendrissant. A chaque fois que j'avais besoin de lui, il répondait présent dans la seconde. Est-ce que ça lui pesait que j'ai tant besoin de lui ? La question ne m'avait jamais vraiment traversé l'esprit. Une fois sortie de ma rêverie, je m'empresse de lui demander si je pouvais lui venir en aide, plus par courtoisie que par réel désir de l'aider. Non pas que je ne le souhaitais pas, mais plutôt que mes connaissances en la matière étaient plus que limitées. « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. » Je m'installe à ses côtés, priant intérieurement pour qu'il n'ait pas besoin de mon aide. Je n'avais pas vraiment envie de me ridiculiser, en passant pour la parfaite petite femme d'intérieur, incapable de bricoler quoi que ce soit (même si c'est un peu le cas dans le fond). À le voir agir, je suis persuadée qu'il sait totalement ce qu'il fait et qu'il me trouvera une solution dans la seconde, comme toujours et je ne m’inquiète pas le moins du monde. Je passe mes bras autour de mes jambes et le regarde travailler, quand il me demande mon aide « Tu peux me passer la clé ? » La clé ? Mais quelle clé ? « Oui, bien sûr ! » Je réponds, bien décidée à ne pas perdre la face. Je me penche au-dessus de ses outils et regarde chaque élément en espérant qu'un d'entre eux me criera "c'est moi que tu dois choisir". Je saisis quelque chose et le temps à mon plombier du jour sans grande conviction. Il le saisit et n'explose pas de rire face à mon ignorance. Bonne pioche, je soupire doucement de soulagement et souris, consciente du ridicule de ma situation, alors qu'il émerge de sous mon évier. Je tente de reprendre mon sérieux, tandis qu'il rouvre l'eau. Le bruit étrange se fait encore entendre et je le regarde un peu inquiète que cette chose ne nous explose à la figure. Il bidouille encore quelque chose, avant de reporter son attention sur moi.
« Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Mon air inquiet laisse place à un autre, légèrement attendri, tandis qu'un petit rire s'échappe de mes lèvres. Il n'y connaissait vraiment pas grand-chose, de toute évidence et pourtant, il avait accepté de venir me filer un coup de main...je trouvais ça follement craquant (pour changer).
« Je le ferais ! Merci beaucoup mon poussin ! » Comme j'aimais à l'appeler depuis peu. C'était une tendance assez commune chez moi, de donner aux gens à qui je tenais des surnoms totalement mielleux comme celui-ci. Mignon n'est-ce pas ? Je m'apprête à m'avancer vers lui histoire de le gratifier d'une bise amicale - humhum-, quand il se redresse, attrape une serviette et la pose sur mes épaules, avant de rajouter que je devrais très certainement aller me changer, de crainte que je ne prenne froid. Quelle surprise. Je le regarde les yeux ronds durant quelques secondes, un brin surprise par cet élan d'intérêt et d'attention pour ma petite personne. J'attrape les bords de la serviette et m'enroule dedans, sans le lâcher du regard. Un doux sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que je hoche la tête en signe d’acquiescement et quitte la pièce sans un mot.
Un fois dans ma chambre, je m’empresse d’ôter mes vêtements mouillés et attrape une petite robe noire, assez basique, jette un rapide coup d’œil à ma tête dans le miroir et ne me réjouis pas vraiment de ce que j’y vois. Certes, je suis particulièrement exigeante envers moi-même, mais je me trouve un air fatigué qui ne me plaît pas du tout. Mais je n’ai pas le temps (ni l’envie, ni le courage) de me maquiller. Je me contente de me pincer un peu les joues comme ma mère me le montrait quand j’étais petite, histoire de donner un peu de couleur à mon visage et quitte enfin la pièce en essorant encore un peu mes cheveux avec ma serviette. Je rejoins le salon et y trouve avec plaisir, mon Nathéan...enfin Nathéan, en train de jouer un peu avec ma fille. Il ne me simplifiait pas vraiment la vie en étant si charmant avec Lilly. Je ne peux m’empêcher de sourire face à ce tableau si mignon, quand le prince du tableau s’adresse à moi « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » J’incline légèrement la tête sur le côté en esquissant une petite moue attristée. Je sais qu’il est très proche de Demyan, que je n’ai pas encore eu la chance de rencontré et je suppose que ce doit être plutôt pénible pour lui, pour qu’il fuit le boulot. Je pose la serviette sur le dossier d’un des fauteuils, m’approche de lui et pose ma main sur sa joue que je caresse gentiment, avant de lui répondre  « Rien de trop grave j’espère ?  » Je poursuis ensuite mon chemin vers le bar séparant la cuisine du salon et me hisse dessus avec aisance, attrape un grain de raisin dans la corbeille de fruits posée juste à côté de moi, le glisse dans ma bouche avant de répondre en souriant « Dans tous les cas, il n’y a absolument rien de prévu pour nous deux aujourd’hui !  » Je mâchouille tranquillement en balançant nonchalamment mes jambes dans le vide, quand Nathéan rajoute « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » Je secoue doucement la tête, sans me défaire de mon sourire avant de lui répondre sans prendre le temps d’y réfléchir « N’importe quoi, c’est toujours un plaisir de passer du temps avec toi ! Et puis tu sais très bien que tu es ici chez toi ! » Et c’était peu de le dire. J’avais été élevée dans l’idée que chez moi était également le chez soi de qui en ressentait le besoin. Ma défunte mère était la meilleure des hôtesses et je m’appliquais à en faire de même quand je le pouvais. Et puis avoir Nathéan à la maison était loin d’être une corvée, bien au contraire ! « T’as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ? » Je demande avec empressement, concernée par son bien être, en vraie mère poule que je suis.  

[vos points]

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Ft. Nathéan & Andrea

Il fallait bien l'admettre, avoir Nathéan juste à côté était un véritable don du ciel. Dans tous les sens du terme a mon plus grand regret. Après mon divorce, je m'étais promis de ne plus me faire avoir, de ne craquer pour personne, tant que je ne serais pas entièrement remise de cette histoire et voilà qu'à peine quelques mois plus tard, je me retrouve à sourire bêtement en regardant mon voisin à chaque fois que je me retrouve en sa présence... Ridicule, vraiment ridicule Andy ! J'étais véritablement incapable de lutter contre cette envie d'être avec lui de lui parler, de le voir. Moi, amoureuse ? Non je n'irais pas jusque-là, mais il me faisait un effet monstre, je ne pouvais pas le nier. Chaque tuile qui me tombait dessus était dure à encaisser, mais c'était toujours plus agréable avec lui. À le voir là, installé dans ma salle de bain, il me faut quelques secondes avant de revenir à moi. Je le regarde se dépatouiller avec mon installation, l'air un peu inquiet et me surprends à le trouver incroyablement attendrissant. A chaque fois que j'avais besoin de lui, il répondait présent dans la seconde. Est-ce que ça lui pesait que j'ai tant besoin de lui ? La question ne m'avait jamais vraiment traversé l'esprit. Une fois sortie de ma rêverie, je m'empresse de lui demander si je pouvais lui venir en aide, plus par courtoisie que par réel désir de l'aider. Non pas que je ne le souhaitais pas, mais plutôt que mes connaissances en la matière étaient plus que limitées. « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. » Je m'installe à ses côtés, priant intérieurement pour qu'il n'ait pas besoin de mon aide. Je n'avais pas vraiment envie de me ridiculiser, en passant pour la parfaite petite femme d'intérieur, incapable de bricoler quoi que ce soit (même si c'est un peu le cas dans le fond). À le voir agir, je suis persuadée qu'il sait totalement ce qu'il fait et qu'il me trouvera une solution dans la seconde, comme toujours et je ne m’inquiète pas le moins du monde. Je passe mes bras autour de mes jambes et le regarde travailler, quand il me demande mon aide « Tu peux me passer la clé ? » La clé ? Mais quelle clé ? « Oui, bien sûr ! » Je réponds, bien décidée à ne pas perdre la face. Je me penche au-dessus de ses outils et regarde chaque élément en espérant qu'un d'entre eux me criera "c'est moi que tu dois choisir". Je saisis quelque chose et le temps à mon plombier du jour sans grande conviction. Il le saisit et n'explose pas de rire face à mon ignorance. Bonne pioche, je soupire doucement de soulagement et souris, consciente du ridicule de ma situation, alors qu'il émerge de sous mon évier. Je tente de reprendre mon sérieux, tandis qu'il rouvre l'eau. Le bruit étrange se fait encore entendre et je le regarde un peu inquiète que cette chose ne nous explose à la figure. Il bidouille encore quelque chose, avant de reporter son attention sur moi.
« Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Mon air inquiet laisse place à un autre, légèrement attendri, tandis qu'un petit rire s'échappe de mes lèvres. Il n'y connaissait vraiment pas grand-chose, de toute évidence et pourtant, il avait accepté de venir me filer un coup de main...je trouvais ça follement craquant (pour changer).
« Je le ferais ! Merci beaucoup mon poussin ! » Comme j'aimais à l'appeler depuis peu. C'était une tendance assez commune chez moi, de donner aux gens à qui je tenais des surnoms totalement mielleux comme celui-ci. Mignon n'est-ce pas ? Je m'apprête à m'avancer vers lui histoire de le gratifier d'une bise amicale - humhum-, quand il se redresse, attrape une serviette et la pose sur mes épaules, avant de rajouter que je devrais très certainement aller me changer, de crainte que je ne prenne froid. Quelle surprise. Je le regarde les yeux ronds durant quelques secondes, un brin surprise par cet élan d'intérêt et d'attention pour ma petite personne. J'attrape les bords de la serviette et m'enroule dedans, sans le lâcher du regard. Un doux sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que je hoche la tête en signe d’acquiescement et quitte la pièce sans un mot.
Un fois dans ma chambre, je m’empresse d’ôter mes vêtements mouillés et attrape une petite robe noire, assez basique, jette un rapide coup d’œil à ma tête dans le miroir et ne me réjouis pas vraiment de ce que j’y vois. Certes, je suis particulièrement exigeante envers moi-même, mais je me trouve un air fatigué qui ne me plaît pas du tout. Mais je n’ai pas le temps (ni l’envie, ni le courage) de me maquiller. Je me contente de me pincer un peu les joues comme ma mère me le montrait quand j’étais petite, histoire de donner un peu de couleur à mon visage et quitte enfin la pièce en essorant encore un peu mes cheveux avec ma serviette. Je rejoins le salon et y trouve avec plaisir, mon Nathéan...enfin Nathéan, en train de jouer un peu avec ma fille. Il ne me simplifiait pas vraiment la vie en étant si charmant avec Lilly. Je ne peux m’empêcher de sourire face à ce tableau si mignon, quand le prince du tableau s’adresse à moi « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » J’incline légèrement la tête sur le côté en esquissant une petite moue attristée. Je sais qu’il est très proche de Demyan, que je n’ai pas encore eu la chance de rencontré et je suppose que ce doit être plutôt pénible pour lui, pour qu’il fuit le boulot. Je pose la serviette sur le dossier d’un des fauteuils, m’approche de lui et pose ma main sur sa joue que je caresse gentiment, avant de lui répondre  « Rien de trop grave j’espère ?  » Je poursuis ensuite mon chemin vers le bar séparant la cuisine du salon et me hisse dessus avec aisance, attrape un grain de raisin dans la corbeille de fruits posée juste à côté de moi, le glisse dans ma bouche avant de répondre en souriant « Dans tous les cas, il n’y a absolument rien de prévu pour nous deux aujourd’hui !  » Je mâchouille tranquillement en balançant nonchalamment mes jambes dans le vide, quand Nathéan rajoute « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » Je secoue doucement la tête, sans me défaire de mon sourire avant de lui répondre sans prendre le temps d’y réfléchir « N’importe quoi, c’est toujours un plaisir de passer du temps avec toi ! Et puis tu sais très bien que tu es ici chez toi ! » Et c’était peu de le dire. J’avais été élevée dans l’idée que chez moi était également le chez soi de qui en ressentait le besoin. Ma défunte mère était la meilleure des hôtesses et je m’appliquais à en faire de même quand je le pouvais. Et puis avoir Nathéan à la maison était loin d’être une corvée, bien au contraire ! « T’as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ? » Je demande avec empressement, concernée par son bien être, en vraie mère poule que je suis.  

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Il fallait bien l'admettre, avoir Nathéan juste à côté était un véritable don du ciel. Dans tous les sens du terme a mon plus grand regret. Après mon divorce, je m'étais promis de ne plus me faire avoir, de ne craquer pour personne, tant que je ne serais pas entièrement remise de cette histoire et voilà qu'à peine quelques mois plus tard, je me retrouve à sourire bêtement en regardant mon voisin à chaque fois que je me retrouve en sa présence... Ridicule, vraiment ridicule Andy ! J'étais véritablement incapable de lutter contre cette envie d'être avec lui de lui parler, de le voir. Moi, amoureuse ? Non je n'irais pas jusque-là, mais il me faisait un effet monstre, je ne pouvais pas le nier. Chaque tuile qui me tombait dessus était dure à encaisser, mais c'était toujours plus agréable avec lui. À le voir là, installé dans ma salle de bain, il me faut quelques secondes avant de revenir à moi. Je le regarde se dépatouiller avec mon installation, l'air un peu inquiet et me surprends à le trouver incroyablement attendrissant. A chaque fois que j'avais besoin de lui, il répondait présent dans la seconde. Est-ce que ça lui pesait que j'ai tant besoin de lui ? La question ne m'avait jamais vraiment traversé l'esprit. Une fois sortie de ma rêverie, je m'empresse de lui demander si je pouvais lui venir en aide, plus par courtoisie que par réel désir de l'aider. Non pas que je ne le souhaitais pas, mais plutôt que mes connaissances en la matière étaient plus que limitées. « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. » Je m'installe à ses côtés, priant intérieurement pour qu'il n'ait pas besoin de mon aide. Je n'avais pas vraiment envie de me ridiculiser, en passant pour la parfaite petite femme d'intérieur, incapable de bricoler quoi que ce soit (même si c'est un peu le cas dans le fond). À le voir agir, je suis persuadée qu'il sait totalement ce qu'il fait et qu'il me trouvera une solution dans la seconde, comme toujours et je ne m’inquiète pas le moins du monde. Je passe mes bras autour de mes jambes et le regarde travailler, quand il me demande mon aide « Tu peux me passer la clé ? » La clé ? Mais quelle clé ? « Oui, bien sûr ! » Je réponds, bien décidée à ne pas perdre la face. Je me penche au-dessus de ses outils et regarde chaque élément en espérant qu'un d'entre eux me criera "c'est moi que tu dois choisir". Je saisis quelque chose et le temps à mon plombier du jour sans grande conviction. Il le saisit et n'explose pas de rire face à mon ignorance. Bonne pioche, je soupire doucement de soulagement et souris, consciente du ridicule de ma situation, alors qu'il émerge de sous mon évier. Je tente de reprendre mon sérieux, tandis qu'il rouvre l'eau. Le bruit étrange se fait encore entendre et je le regarde un peu inquiète que cette chose ne nous explose à la figure. Il bidouille encore quelque chose, avant de reporter son attention sur moi.
« Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Mon air inquiet laisse place à un autre, légèrement attendri, tandis qu'un petit rire s'échappe de mes lèvres. Il n'y connaissait vraiment pas grand-chose, de toute évidence et pourtant, il avait accepté de venir me filer un coup de main...je trouvais ça follement craquant (pour changer).
« Je le ferais ! Merci beaucoup mon poussin ! » Comme j'aimais à l'appeler depuis peu. C'était une tendance assez commune chez moi, de donner aux gens à qui je tenais des surnoms totalement mielleux comme celui-ci. Mignon n'est-ce pas ? Je m'apprête à m'avancer vers lui histoire de le gratifier d'une bise amicale - humhum-, quand il se redresse, attrape une serviette et la pose sur mes épaules, avant de rajouter que je devrais très certainement aller me changer, de crainte que je ne prenne froid. Quelle surprise. Je le regarde les yeux ronds durant quelques secondes, un brin surprise par cet élan d'intérêt et d'attention pour ma petite personne. J'attrape les bords de la serviette et m'enroule dedans, sans le lâcher du regard. Un doux sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que je hoche la tête en signe d’acquiescement et quitte la pièce sans un mot.
Un fois dans ma chambre, je m’empresse d’ôter mes vêtements mouillés et attrape une petite robe noire, assez basique, jette un rapide coup d’œil à ma tête dans le miroir et ne me réjouis pas vraiment de ce que j’y vois. Certes, je suis particulièrement exigeante envers moi-même, mais je me trouve un air fatigué qui ne me plaît pas du tout. Mais je n’ai pas le temps (ni l’envie, ni le courage) de me maquiller. Je me contente de me pincer un peu les joues comme ma mère me le montrait quand j’étais petite, histoire de donner un peu de couleur à mon visage et quitte enfin la pièce en essorant encore un peu mes cheveux avec ma serviette. Je rejoins le salon et y trouve avec plaisir, mon Nathéan...enfin Nathéan, en train de jouer un peu avec ma fille. Il ne me simplifiait pas vraiment la vie en étant si charmant avec Lilly. Je ne peux m’empêcher de sourire face à ce tableau si mignon, quand le prince du tableau s’adresse à moi « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » J’incline légèrement la tête sur le côté en esquissant une petite moue attristée. Je sais qu’il est très proche de Demyan, que je n’ai pas encore eu la chance de rencontré et je suppose que ce doit être plutôt pénible pour lui, pour qu’il fuit le boulot. Je pose la serviette sur le dossier d’un des fauteuils, m’approche de lui et pose ma main sur sa joue que je caresse gentiment, avant de lui répondre  « Rien de trop grave j’espère ?  » Je poursuis ensuite mon chemin vers le bar séparant la cuisine du salon et me hisse dessus avec aisance, attrape un grain de raisin dans la corbeille de fruits posée juste à côté de moi, le glisse dans ma bouche avant de répondre en souriant « Dans tous les cas, il n’y a absolument rien de prévu pour nous deux aujourd’hui !  » Je mâchouille tranquillement en balançant nonchalamment mes jambes dans le vide, quand Nathéan rajoute « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » Je secoue doucement la tête, sans me défaire de mon sourire avant de lui répondre sans prendre le temps d’y réfléchir « N’importe quoi, c’est toujours un plaisir de passer du temps avec toi ! Et puis tu sais très bien que tu es ici chez toi ! » Et c’était peu de le dire. J’avais été élevée dans l’idée que chez moi était également le chez soi de qui en ressentait le besoin. Ma défunte mère était la meilleure des hôtesses et je m’appliquais à en faire de même quand je le pouvais. Et puis avoir Nathéan à la maison était loin d’être une corvée, bien au contraire ! « T’as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ? » Je demande avec empressement, concernée par son bien être, en vraie mère poule que je suis.  

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Il fallait bien l'admettre, avoir Nathéan juste à côté était un véritable don du ciel. Dans tous les sens du terme a mon plus grand regret. Après mon divorce, je m'étais promis de ne plus me faire avoir, de ne craquer pour personne, tant que je ne serais pas entièrement remise de cette histoire et voilà qu'à peine quelques mois plus tard, je me retrouve à sourire bêtement en regardant mon voisin à chaque fois que je me retrouve en sa présence... Ridicule, vraiment ridicule Andy ! J'étais véritablement incapable de lutter contre cette envie d'être avec lui de lui parler, de le voir. Moi, amoureuse ? Non je n'irais pas jusque-là, mais il me faisait un effet monstre, je ne pouvais pas le nier. Chaque tuile qui me tombait dessus était dure à encaisser, mais c'était toujours plus agréable avec lui. À le voir là, installé dans ma salle de bain, il me faut quelques secondes avant de revenir à moi. Je le regarde se dépatouiller avec mon installation, l'air un peu inquiet et me surprends à le trouver incroyablement attendrissant. A chaque fois que j'avais besoin de lui, il répondait présent dans la seconde. Est-ce que ça lui pesait que j'ai tant besoin de lui ? La question ne m'avait jamais vraiment traversé l'esprit. Une fois sortie de ma rêverie, je m'empresse de lui demander si je pouvais lui venir en aide, plus par courtoisie que par réel désir de l'aider. Non pas que je ne le souhaitais pas, mais plutôt que mes connaissances en la matière étaient plus que limitées. « Hum… Je sais pas trop. Attends je vais regarder de plus près déjà. » Je m'installe à ses côtés, priant intérieurement pour qu'il n'ait pas besoin de mon aide. Je n'avais pas vraiment envie de me ridiculiser, en passant pour la parfaite petite femme d'intérieur, incapable de bricoler quoi que ce soit (même si c'est un peu le cas dans le fond). À le voir agir, je suis persuadée qu'il sait totalement ce qu'il fait et qu'il me trouvera une solution dans la seconde, comme toujours et je ne m’inquiète pas le moins du monde. Je passe mes bras autour de mes jambes et le regarde travailler, quand il me demande mon aide « Tu peux me passer la clé ? » La clé ? Mais quelle clé ? « Oui, bien sûr ! » Je réponds, bien décidée à ne pas perdre la face. Je me penche au-dessus de ses outils et regarde chaque élément en espérant qu'un d'entre eux me criera "c'est moi que tu dois choisir". Je saisis quelque chose et le temps à mon plombier du jour sans grande conviction. Il le saisit et n'explose pas de rire face à mon ignorance. Bonne pioche, je soupire doucement de soulagement et souris, consciente du ridicule de ma situation, alors qu'il émerge de sous mon évier. Je tente de reprendre mon sérieux, tandis qu'il rouvre l'eau. Le bruit étrange se fait encore entendre et je le regarde un peu inquiète que cette chose ne nous explose à la figure. Il bidouille encore quelque chose, avant de reporter son attention sur moi.
« Je crois que tu ferais mieux d’appeler un plombier quand même. » Mon air inquiet laisse place à un autre, légèrement attendri, tandis qu'un petit rire s'échappe de mes lèvres. Il n'y connaissait vraiment pas grand-chose, de toute évidence et pourtant, il avait accepté de venir me filer un coup de main...je trouvais ça follement craquant (pour changer).
« Je le ferais ! Merci beaucoup mon poussin ! » Comme j'aimais à l'appeler depuis peu. C'était une tendance assez commune chez moi, de donner aux gens à qui je tenais des surnoms totalement mielleux comme celui-ci. Mignon n'est-ce pas ? Je m'apprête à m'avancer vers lui histoire de le gratifier d'une bise amicale - humhum-, quand il se redresse, attrape une serviette et la pose sur mes épaules, avant de rajouter que je devrais très certainement aller me changer, de crainte que je ne prenne froid. Quelle surprise. Je le regarde les yeux ronds durant quelques secondes, un brin surprise par cet élan d'intérêt et d'attention pour ma petite personne. J'attrape les bords de la serviette et m'enroule dedans, sans le lâcher du regard. Un doux sourire s’affiche sur mes lèvres, alors que je hoche la tête en signe d’acquiescement et quitte la pièce sans un mot.
Un fois dans ma chambre, je m’empresse d’ôter mes vêtements mouillés et attrape une petite robe noire, assez basique, jette un rapide coup d’œil à ma tête dans le miroir et ne me réjouis pas vraiment de ce que j’y vois. Certes, je suis particulièrement exigeante envers moi-même, mais je me trouve un air fatigué qui ne me plaît pas du tout. Mais je n’ai pas le temps (ni l’envie, ni le courage) de me maquiller. Je me contente de me pincer un peu les joues comme ma mère me le montrait quand j’étais petite, histoire de donner un peu de couleur à mon visage et quitte enfin la pièce en essorant encore un peu mes cheveux avec ma serviette. Je rejoins le salon et y trouve avec plaisir, mon Nathéan...enfin Nathéan, en train de jouer un peu avec ma fille. Il ne me simplifiait pas vraiment la vie en étant si charmant avec Lilly. Je ne peux m’empêcher de sourire face à ce tableau si mignon, quand le prince du tableau s’adresse à moi « T’avais prévu quelque chose aujourd’hui ? Je me suis pris la tête avec Demyan et j’ai pas envie d’aller bosser. » J’incline légèrement la tête sur le côté en esquissant une petite moue attristée. Je sais qu’il est très proche de Demyan, que je n’ai pas encore eu la chance de rencontré et je suppose que ce doit être plutôt pénible pour lui, pour qu’il fuit le boulot. Je pose la serviette sur le dossier d’un des fauteuils, m’approche de lui et pose ma main sur sa joue que je caresse gentiment, avant de lui répondre  « Rien de trop grave j’espère ?  » Je poursuis ensuite mon chemin vers le bar séparant la cuisine du salon et me hisse dessus avec aisance, attrape un grain de raisin dans la corbeille de fruits posée juste à côté de moi, le glisse dans ma bouche avant de répondre en souriant « Dans tous les cas, il n’y a absolument rien de prévu pour nous deux aujourd’hui !  » Je mâchouille tranquillement en balançant nonchalamment mes jambes dans le vide, quand Nathéan rajoute « Enfin je veux pas m’imposer non plus. » Je secoue doucement la tête, sans me défaire de mon sourire avant de lui répondre sans prendre le temps d’y réfléchir « N’importe quoi, c’est toujours un plaisir de passer du temps avec toi ! Et puis tu sais très bien que tu es ici chez toi ! » Et c’était peu de le dire. J’avais été élevée dans l’idée que chez moi était également le chez soi de qui en ressentait le besoin. Ma défunte mère était la meilleure des hôtesses et je m’appliquais à en faire de même quand je le pouvais. Et puis avoir Nathéan à la maison était loin d’être une corvée, bien au contraire ! « T’as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ? » Je demande avec empressement, concernée par son bien être, en vraie mère poule que je suis.