gisela ❧ set me free

fondatrice

Gisela Ljungström
i like the way it's hurts

ஓ Nom : Ljungström. suédoise à souhait, elle ne manque pas d'avoir un accent plus que charmant. cela lui vient de sa famille, de son passé et c'est depuis peu qu'elle s'est installée dans cette ville. ஓ Prénom : Gisela. Prénom qui n'a pas réellement de signification pour elle autre qu'avoir un lien avec son mois de naissance. ஓ Âge : vingt-cinq années de vie. douce petite fleur fragile qu'elle est devenue depuis quelques mois, à même de se perdre dans une folie qui lui prend à la gorge. ஓ date et lieu de naissance : au mois de mars à Härnösand. ஓ Métier : créatrice de plaisir pour les yeux, elle a toujours eu un don pour le dessin. infographiste. elle dessine pour des pochettes d'album, pour des livres pour enfants, pour des publicités. elle est très douée avec ce domaine qui la passionne. ஓ Orientation sexuelle : les hommes. depuis quelques temps, il hante son esprit à même de la troubler, de la rendre malade et de la destabiliser sans qu'elle ne puisse lutter contre cette attache qui se fait sentir, lutter contre cette attirance qui la dégoute. ஓ Statut matrimonial : seule. trop seule dans ce monde qu'elle ne peut contrôler. ஓ Caractère : douce perle fragile portant un regard neutre sur ce monde, laissant ses yeux surement trop purs observer ce qui l'entourait. Une joie de vivre hors du commun. Une passion à même de l'animer jour après jour. Pourtant, depuis son apparition dans sa vie, elle ne cesse de tomber vers le fond, laissant cette étrange folie prendre possession de son corps. Paranoïa à même de la rendre folle, de la rendre nerveuse. Sa confiance, elle ne l'accorde plus vraiment, se méfiant de quiconque posant son regard sur elle. Une peur profonde ancrée dans le fond de ses entrailles, se laissant perdre dans ce monde qu'elle ne contrôle pas le moindrement. Elle est maintenant apte à penser que les gens ne sont pas tous bons, qu'ils possèdent une part de noirceur. Sa vision des choses est en train de se modifier. ஓ Groupe : like a virgin. ஓ Célébrité : kristina bazan Crédit : tumblr

elle n'aime pas le café, elle ne boit que des tisanes et du thé ஓ si par le passé elle dessinait des choses joyeuses, depuis un mois, elle se perd dans des délires qui ne lui ressemble pas ஓ les crises de panique font partie de sa vie depuis qu'elle est prisonnière, elle ne sait plus comment se comporter, comment se sentir ஓ elle perd ses repères, elle perd sa santé mentale qui la laisse lentement sombrer dans un chaos qu'elle ne contrôle plus ஓ elle a commencé à fumer la cigarette depuis qu'elle se trouve entre les murs de cet appartement, c'est comme si ca pouvait la détendre un peu ஓ elle ne dort que très peu la nuit ஓ elle ne sait jamais comment se comporter quand il est là, avec le temps, elle est devenue particulièrement silencieuse ஓ elle tente de trouver quelque chose afin de le toucher, de le faire plier pour qu'elle puisse sortir. elle n'a pas l'intention de parler à la police, elle veux juste reprendre le contrôle de sa vie, même si elle est maintenant trop différente ஓ elle n'a pas vraiment de moyen de communiquer avec qui que ce soit

Quel est votre plus gros mensonge/secret? Le mensonge. Elle ne connaissait pas vraiment cela avant. C’est quelque chose qu'elle tentait de tenir loin de sa vie, aspirant à des choses tellement simples pour son avenir. Une famille. Des enfants. Elle se contentait de vivre de sa passion, d'être la douce et fragile jeune femme qu'elle avait toujours été. Depuis un mois. Elle se perd. Elle se perd dans ce monde qu'elle ne comprend pas, se rendant facilement compte que les gens possèdent tous leur part de noirceur. La sienne est lentement en train de se construire, de la prendre doucement à la gorge pour l'étouffer, pour la faire suffoquer. Elle ne rêve que de se défaire de ce tissu de mensonges, de cette folie à même de prendre possession de son esprit.

belzébuth

ஓ âge : 24 ans. ஓ pays : canada. ஓ fréquence de connexion : 7/7 ஓ où avez vous connu le forum ? : ahhhhhhh. je suis la fonda. ஓ un dernier mot : je sais je suis folle, mais c'est tout moi. pale

fondatrice

story of my life
i like the way it's hurts

Son regard se portait sur la fenêtre qu'elle ouvrait doucement. Le vent froid venait percuter sa peau opaline et lui procurait une sensation de bien-être. Un mois. Un mois qu'elle se trouvait dans cet endroit sans qu'elle ne puisse réellement s'en échapper, sans qu'elle ne puisse encore vraiment comprendre ce qui était en train de se produire. La demoiselle était venue dans cette ville pour avancer dans son domaine, parce qu'elle avait eu des offres d'emplois beaucoup plus intéressantes. Ville qu'elle ne connaissait qu'à peine et que déjà elle méprisait du plus profond de son être. Un tournant inattendu s’était simplement présenté dans sa vie sans qu'elle ne puisse y échapper. Échapper à cette poigne furieuse, mais douce. Échapper à cet endroit qui lui levait le coeur jour après jour. Le temps passait et la blonde sombrait lentement dans cette folie, dans cette dépression profonde dont elle ne pouvait de détacher. Sentiments à même d'affecter son esprit, sa façon de penser qui ne lui ressemblaient que guère. Captive entre les murs de cet appartement, de cet endroit qui ne lui plaisait pas. Les images se succédaient dans le fond de son esprit, se mélangeant pour n'y laisser que cette marre de sang. Que cette foutue soirée gravée dans son esprit qui avait changé sa vie, la tournure des choses.

La demoiselle poussa simplement la porte pour se retrouver dehors. Elle n'était ici que depuis quelques jours et elle avait encore du mal à prendre ses repaires dans la ville de Phoenix. C'était largement différent de sa ville natale. Elle savait l'anglais, elle le comprenait parfaitement, mais la jeune femme avait encore du mal avec la fluidité de ses mots, de sa façon de parler. Le temps. C'est le temps qui allait lui venir en aide. Ses mains vinrent se poser dans ses poches alors qu'elle se mit en marche pour se diriger vers sa demeure. Les détours faisaient partie de sa routine, parce qu'elle ne manquait pas de se tromper de rue pour s'égarer dans la ville. La nuit était tombée depuis quelques heures. Encore une fois, elle s'était laissée emportée par le travail, par le dessin, par cette passion qui l'animait depuis longtemps. Un détour. Une rue qu'elle traversait rapidement. Des sons. Des sons plus qu'étranges qui parvenaient à ses oreilles. Ça n'avait rien de saint. Rien de normal. La souffrance. La douleur. Elle pouvait l'entendre. Elle pouvait la ressentir sans poser les yeux sur ce qui était en train de se produire. Gisela était déjà trop près, trop prise au piège dans ce gouffre sans fond. Un pas de plus. Un pas de plus pour qu'elle remarque le corps. Pour qu'elle voie la marre de sang couler contre le sol. Un pas de plus pour qu'elle voit cet homme. Lui. Son tortionnaire. Le visage impassible. La rage dans le fond de ses prunelles. Ça lui coupait le souffle. Il ne l'avait pas vue. Il fallait simplement qu'elle parte. Elle recula. Elle heurta une poubelle. Courir. Partir. C'était déjà trop tard.

Cette scène. Foutue scène gravée dans son esprit. Image dont elle était maintenant incapable de se détacher. Cette violence. Ce sang. La peur prenait trop souvent le contrôle sur ses gestes, à même de la faire paniquer, de lui faire perdre le contrôle. Elle le craignait, comme elle le haïssait de ne pas vouloir qu'elle parte. Il ne lui faisait pourtant rien. Pas le moindre mal. Apportant ce dont elle avait besoin pour survivre. Il avait même pris la peine de passer chez elle pour allez chercher ses vêtements, ses crayons et ce qui la faisait vivre. Ce qu'elle dessinait avait changé. Hanté par cette violence qu'elle ne connaissait pas à l'être humain, cette violence qu'elle ne voulait pas sa voir. Elle se perdait dans des lignes glauques. Dans des images sombres. Gisela n'était plus elle-même. La peur. La nervosité. La folie. Poison qui était en train de se glisser lentement dans ses veines pour le détruire, pour la changer et la mener à sa perte.