[vos points]

Say a prayer to yourself. He says 'close your eyes, sometimes it helps' and then I get a scary thought. That he's here - means he's never lost  Emrys & Jane

IF YOU PLAY, YOU PLAY FOR KEEP.

Soleil scintillant qui reflétait son intensité dans les yeux noisettes de Jane Blueburn. Petite robe rouge moulante assortie à son rouge à lèvre et talons noirs, on ne pouvait pas la louper. Neuf heures du matin, l'heure où les drogués et alcooliques de la ville dorment dans un sommeil réparateur. Rangeant un vase de l'époque Napoléonienne dans une vitrine sécurisée, la patronne de sa propre boutique saluait son employée qui prenait le relais. La belle brune avait pris le reste de la journée pour se reposer. Les cernes qui assombrissaient son visage commençait à être tenace. Les insomnies ne quittait plus la jeune femme, tourmentant sa vie jusqu'à ce qu'elle arrête de se battre. Jane se comparait à une guerrière quand personne ne pouvait deviner la souffrance qu'elle endurait sans lui. Son fiancé. Ce doux visage que la belle brune avait embrassé une dernière fois dans les sanctuaires de l'Égypte. Celui qui perdit la vie sous ses yeux sans qu'elle ne puisse le secourir. Voilà deux semaines que Blueburn se trouvait dans cette ville pour recommencer à zéro mais la peine qui rognait tout son corps ne la lâchait pas. Combien de fois s'était-elle retrouvée dans un coin, laissant son dos glisser avec lourdeur sur le mur, recroquevillée pour ne plus sentir ce vide. Il laissait une âme en peine.

Sortant de ses pensées sombres, Jane faisait signe à son employée et prenait la route. Rues quasi désertes, léger vent frais qui caressait ses cheveux pour rependre une odeur de myrtille derrière elle, la jeune femme ne revoyait rien pour son après-midi. Elle marchait sans vraiment calculer sa trajectoire finale, laissant ses envies la guider dans les allées. La belle brune apercevait un café de grande renommé dans le monde et décidait d'y entrer. Poussant la porte, elle se dirigeait vers le comptoir pour trouver une boisson chaude qui lui ferait oublier tous ses malheurs. Un moment de bonheur, c'est tout ce qu'elle demandait. Jane commandait un chocolat chaud et s'amusait à regarder l'hôtesse en train de lui préparer. Une grande tasse débordante de chantilly parsemée de cacao, Blueburn se dirigeait vers la table accolait à la fenêtre. Elle regarderait les passants en engloutissant la chaleur de son dernier achat. Assise, d'entamant la crème fouettée à l'aide d'une cuillère, la belle brune se relaxait enfin. Un instant pour souffler, pour se donner un peu de rêve. Un moment rien que pour elle. Dégageant l'ustensile de cuisine qui gagnait sa bouche, son regard se portait sur le peu de passant qui défilaient devant le café. Jane s'étouffait avec la chantilly quand elle apercevait un homme. Pas n'importe lequel. Un policier qui ne cessait pas de lui poser des questions. La jeune femme n'epprouvait de peur pour personne sauf quand il s'agissait des forces de l'ordre. Elle était sûre qu'il l'avait vu mais se cachait le visage en dernier recourt. Une main collée à sa joue, la belle brune priait pour qu'Emrys n'entre pas. Elle écartait un doigt pour voir si l'homme se trouvait encore à portée de vue tandis que Blueburn laissait un soupire de soulagement lui échapper. Elle s'effrayait quand la porte de l'établissement s'ouvrait derrière son dos, impossible de voir la personne qui entrait.

(c) Bloody Storm

[Messages]

Say a prayer to yourself. He says 'close your eyes, sometimes it helps' and then I get a scary thought. That he's here - means he's never lost  Emrys & Jane

IF YOU PLAY, YOU PLAY FOR KEEP.

Soleil scintillant qui reflétait son intensité dans les yeux noisettes de Jane Blueburn. Petite robe rouge moulante assortie à son rouge à lèvre et talons noirs, on ne pouvait pas la louper. Neuf heures du matin, l'heure où les drogués et alcooliques de la ville dorment dans un sommeil réparateur. Rangeant un vase de l'époque Napoléonienne dans une vitrine sécurisée, la patronne de sa propre boutique saluait son employée qui prenait le relais. La belle brune avait pris le reste de la journée pour se reposer. Les cernes qui assombrissaient son visage commençait à être tenace. Les insomnies ne quittait plus la jeune femme, tourmentant sa vie jusqu'à ce qu'elle arrête de se battre. Jane se comparait à une guerrière quand personne ne pouvait deviner la souffrance qu'elle endurait sans lui. Son fiancé. Ce doux visage que la belle brune avait embrassé une dernière fois dans les sanctuaires de l'Égypte. Celui qui perdit la vie sous ses yeux sans qu'elle ne puisse le secourir. Voilà deux semaines que Blueburn se trouvait dans cette ville pour recommencer à zéro mais la peine qui rognait tout son corps ne la lâchait pas. Combien de fois s'était-elle retrouvée dans un coin, laissant son dos glisser avec lourdeur sur le mur, recroquevillée pour ne plus sentir ce vide. Il laissait une âme en peine.

Sortant de ses pensées sombres, Jane faisait signe à son employée et prenait la route. Rues quasi désertes, léger vent frais qui caressait ses cheveux pour rependre une odeur de myrtille derrière elle, la jeune femme ne revoyait rien pour son après-midi. Elle marchait sans vraiment calculer sa trajectoire finale, laissant ses envies la guider dans les allées. La belle brune apercevait un café de grande renommé dans le monde et décidait d'y entrer. Poussant la porte, elle se dirigeait vers le comptoir pour trouver une boisson chaude qui lui ferait oublier tous ses malheurs. Un moment de bonheur, c'est tout ce qu'elle demandait. Jane commandait un chocolat chaud et s'amusait à regarder l'hôtesse en train de lui préparer. Une grande tasse débordante de chantilly parsemée de cacao, Blueburn se dirigeait vers la table accolait à la fenêtre. Elle regarderait les passants en engloutissant la chaleur de son dernier achat. Assise, d'entamant la crème fouettée à l'aide d'une cuillère, la belle brune se relaxait enfin. Un instant pour souffler, pour se donner un peu de rêve. Un moment rien que pour elle. Dégageant l'ustensile de cuisine qui gagnait sa bouche, son regard se portait sur le peu de passant qui défilaient devant le café. Jane s'étouffait avec la chantilly quand elle apercevait un homme. Pas n'importe lequel. Un policier qui ne cessait pas de lui poser des questions. La jeune femme n'epprouvait de peur pour personne sauf quand il s'agissait des forces de l'ordre. Elle était sûre qu'il l'avait vu mais se cachait le visage en dernier recourt. Une main collée à sa joue, la belle brune priait pour qu'Emrys n'entre pas. Elle écartait un doigt pour voir si l'homme se trouvait encore à portée de vue tandis que Blueburn laissait un soupire de soulagement lui échapper. Elle s'effrayait quand la porte de l'établissement s'ouvrait derrière son dos, impossible de voir la personne qui entrait.

(c) Bloody Storm

[Date d'inscription]

Say a prayer to yourself. He says 'close your eyes, sometimes it helps' and then I get a scary thought. That he's here - means he's never lost  Emrys & Jane

IF YOU PLAY, YOU PLAY FOR KEEP.

Soleil scintillant qui reflétait son intensité dans les yeux noisettes de Jane Blueburn. Petite robe rouge moulante assortie à son rouge à lèvre et talons noirs, on ne pouvait pas la louper. Neuf heures du matin, l'heure où les drogués et alcooliques de la ville dorment dans un sommeil réparateur. Rangeant un vase de l'époque Napoléonienne dans une vitrine sécurisée, la patronne de sa propre boutique saluait son employée qui prenait le relais. La belle brune avait pris le reste de la journée pour se reposer. Les cernes qui assombrissaient son visage commençait à être tenace. Les insomnies ne quittait plus la jeune femme, tourmentant sa vie jusqu'à ce qu'elle arrête de se battre. Jane se comparait à une guerrière quand personne ne pouvait deviner la souffrance qu'elle endurait sans lui. Son fiancé. Ce doux visage que la belle brune avait embrassé une dernière fois dans les sanctuaires de l'Égypte. Celui qui perdit la vie sous ses yeux sans qu'elle ne puisse le secourir. Voilà deux semaines que Blueburn se trouvait dans cette ville pour recommencer à zéro mais la peine qui rognait tout son corps ne la lâchait pas. Combien de fois s'était-elle retrouvée dans un coin, laissant son dos glisser avec lourdeur sur le mur, recroquevillée pour ne plus sentir ce vide. Il laissait une âme en peine.

Sortant de ses pensées sombres, Jane faisait signe à son employée et prenait la route. Rues quasi désertes, léger vent frais qui caressait ses cheveux pour rependre une odeur de myrtille derrière elle, la jeune femme ne revoyait rien pour son après-midi. Elle marchait sans vraiment calculer sa trajectoire finale, laissant ses envies la guider dans les allées. La belle brune apercevait un café de grande renommé dans le monde et décidait d'y entrer. Poussant la porte, elle se dirigeait vers le comptoir pour trouver une boisson chaude qui lui ferait oublier tous ses malheurs. Un moment de bonheur, c'est tout ce qu'elle demandait. Jane commandait un chocolat chaud et s'amusait à regarder l'hôtesse en train de lui préparer. Une grande tasse débordante de chantilly parsemée de cacao, Blueburn se dirigeait vers la table accolait à la fenêtre. Elle regarderait les passants en engloutissant la chaleur de son dernier achat. Assise, d'entamant la crème fouettée à l'aide d'une cuillère, la belle brune se relaxait enfin. Un instant pour souffler, pour se donner un peu de rêve. Un moment rien que pour elle. Dégageant l'ustensile de cuisine qui gagnait sa bouche, son regard se portait sur le peu de passant qui défilaient devant le café. Jane s'étouffait avec la chantilly quand elle apercevait un homme. Pas n'importe lequel. Un policier qui ne cessait pas de lui poser des questions. La jeune femme n'epprouvait de peur pour personne sauf quand il s'agissait des forces de l'ordre. Elle était sûre qu'il l'avait vu mais se cachait le visage en dernier recourt. Une main collée à sa joue, la belle brune priait pour qu'Emrys n'entre pas. Elle écartait un doigt pour voir si l'homme se trouvait encore à portée de vue tandis que Blueburn laissait un soupire de soulagement lui échapper. Elle s'effrayait quand la porte de l'établissement s'ouvrait derrière son dos, impossible de voir la personne qui entrait.

(c) Bloody Storm

[nouveau venu]

C'était la vie de plusieurs, perdre des êtres chers. Beaucoup de gens s'en sortaient mieux que lui. Emrys ne faisait que s'enfoncer doucement dans cette folie qui lui était singulière, se laissant couler vers le vice et vers ce monde de sensation forte. Ce monde à même de le faire oublier ce qui pouvait l'obséder. Un besoin vital, fondamental. Besoin de sensation qui faisait vibrer son corps. C'était le danger qui l'animait. Faire de sa vie un mensonge. Faire de cette vie autre chose que ce qu'elle devait être. Emrys devait plutôt inspirer l'ordre, faire régner l'ordre, mais il s'amusait. Il jouait avec le feu. Laissant des criminels dangereux en liberté et falsifiant des preuves. C'était sa vie. C'était ce qui le faisait vivre. Comme toujours, il avait du mal à dormir. Ses heures de sommeil se voyaient pratiquement inexistantes et il tentait de passer le temps du mieux qu'il le pouvait. Il fuyait sa demeure en ce moment. Il la fuyait parce qu'il avait décidé de venir en aide à une demoiselle pour le bien de sa réputation. Emrys n'en pouvait plus. L'inspecteur n'avait rien à faire des problèmes de la jeune blonde et il était loin d'être l'âme charitable dont elle avait besoin. Le contraire. Simple manipulateur des ombres, simple joueur sans scrupule. Marionnettiste à même de tirer les ficelles de la vie de tellement de gens. Tout sauf une épaule sur laquelle pleurer, sauf un homme pour écouter les états d'âme. Le vent soufflait contre son visage. Expression neutre qui ne quittait pas ses traits. Ce visage fermé qu'il avait tendance à aborder. Emrys n'avait rien d'un homme souriant, rien d'un homme saint. Les mains plongées dans le fond de ses poches, une lassitude particulière se faisait sentir. Aucune envie de se retrouver au travail, dans cette monotonie à même de l'étouffer lentement. Ses traits étaient tirés par le manque de sommeil, douce ironie, doux songe de pensée qu'il allait finir par retrouver une vie normale. C'était utopique. Il arpentait les rues, à la recherche de caféine. Besoin vital qui se faisait ressentir.

Ce ne fut pas long qu'il croisa un café. Y entrer lui semblait la meilleure option pour trouver ce don il avait besoin. Caféine. Il ne remarqua pas tout de suite la demoiselle. Celle sur laquelle il avait jeté son dévolu en ce moment. Malheureusement pour elle, il savait trop bien lire les visages et les expressions qui pouvaient y passer. Prise au piège dans ce jeu infernal qu'il avait décidé de lancer. La faire ployer. La faire craquer. Cette option lui servait de passe-temps. Douce jeune femme frêle qu'elle semblait être. Il savait qu'elle avait une part de noirceur. Quelque chose qu'elle tentait de lui cacher. De cacher simplement. Il se commanda quelque chose, dans la ferme intention de simplement repartir une fois son verre en main, mais il la vit. Cette jeune femme. Doucereuse crinière brune qui tombait vaguement contre ses épaules. Ce n'est pas pour les plaisirs de la chair qu'il s'approchait d'elle. Emrys n'était pas ce genre d'homme. Il prenait son pied dans des situations bien plus malsaines. Un plaisir fou à côtoyer des tueurs et les déjouer. Son intention première n'était nullement d'aider les victimes. Pauvre petite chose qu'elles étaient. Petits agneaux. Petits oiseaux pris au piège entre les mains du tueur. Qu'importe pour lui. Il voulait faire cette compétition malsaine et avoir raison. Les déjouer, mais pas pour les enfermer, simplement par principe.

Son café entre les mains, il se dirigea vers la table où était posée la demoiselle. Sans la moindre gêne, il posa son café sur la table pour prendre place devant elle. Un sourire amusé étira ses lèvres alors qu'il contempla la demoiselle. Il savait qu'elle n'avait pas envie de le voir ou de lui adresser la parole. Emrys était habillé en civil, étant inspecteur, il n'avait pas besoin de porter un uniforme. Il la dévisage pendant quelques secondes, laissant son verre en carton se poster contre ses lèvres, laissant le liquide chaud emplir sa bouche pour lui brûler la gorge. Qu'est-ce qu'il allait lui dire? Rien d'intéressant. Il n'allait pas sauter directement dans la pression. Juste s'immiscer dans sa vie, l'observer. Elle était sa proie. « Manque de sommeil? Les remords font souvent ce genre de chose.» Il sourit. Un sourit empli de sarcasme.

[vos points]

C'était la vie de plusieurs, perdre des êtres chers. Beaucoup de gens s'en sortaient mieux que lui. Emrys ne faisait que s'enfoncer doucement dans cette folie qui lui était singulière, se laissant couler vers le vice et vers ce monde de sensation forte. Ce monde à même de le faire oublier ce qui pouvait l'obséder. Un besoin vital, fondamental. Besoin de sensation qui faisait vibrer son corps. C'était le danger qui l'animait. Faire de sa vie un mensonge. Faire de cette vie autre chose que ce qu'elle devait être. Emrys devait plutôt inspirer l'ordre, faire régner l'ordre, mais il s'amusait. Il jouait avec le feu. Laissant des criminels dangereux en liberté et falsifiant des preuves. C'était sa vie. C'était ce qui le faisait vivre. Comme toujours, il avait du mal à dormir. Ses heures de sommeil se voyaient pratiquement inexistantes et il tentait de passer le temps du mieux qu'il le pouvait. Il fuyait sa demeure en ce moment. Il la fuyait parce qu'il avait décidé de venir en aide à une demoiselle pour le bien de sa réputation. Emrys n'en pouvait plus. L'inspecteur n'avait rien à faire des problèmes de la jeune blonde et il était loin d'être l'âme charitable dont elle avait besoin. Le contraire. Simple manipulateur des ombres, simple joueur sans scrupule. Marionnettiste à même de tirer les ficelles de la vie de tellement de gens. Tout sauf une épaule sur laquelle pleurer, sauf un homme pour écouter les états d'âme. Le vent soufflait contre son visage. Expression neutre qui ne quittait pas ses traits. Ce visage fermé qu'il avait tendance à aborder. Emrys n'avait rien d'un homme souriant, rien d'un homme saint. Les mains plongées dans le fond de ses poches, une lassitude particulière se faisait sentir. Aucune envie de se retrouver au travail, dans cette monotonie à même de l'étouffer lentement. Ses traits étaient tirés par le manque de sommeil, douce ironie, doux songe de pensée qu'il allait finir par retrouver une vie normale. C'était utopique. Il arpentait les rues, à la recherche de caféine. Besoin vital qui se faisait ressentir.

Ce ne fut pas long qu'il croisa un café. Y entrer lui semblait la meilleure option pour trouver ce don il avait besoin. Caféine. Il ne remarqua pas tout de suite la demoiselle. Celle sur laquelle il avait jeté son dévolu en ce moment. Malheureusement pour elle, il savait trop bien lire les visages et les expressions qui pouvaient y passer. Prise au piège dans ce jeu infernal qu'il avait décidé de lancer. La faire ployer. La faire craquer. Cette option lui servait de passe-temps. Douce jeune femme frêle qu'elle semblait être. Il savait qu'elle avait une part de noirceur. Quelque chose qu'elle tentait de lui cacher. De cacher simplement. Il se commanda quelque chose, dans la ferme intention de simplement repartir une fois son verre en main, mais il la vit. Cette jeune femme. Doucereuse crinière brune qui tombait vaguement contre ses épaules. Ce n'est pas pour les plaisirs de la chair qu'il s'approchait d'elle. Emrys n'était pas ce genre d'homme. Il prenait son pied dans des situations bien plus malsaines. Un plaisir fou à côtoyer des tueurs et les déjouer. Son intention première n'était nullement d'aider les victimes. Pauvre petite chose qu'elles étaient. Petits agneaux. Petits oiseaux pris au piège entre les mains du tueur. Qu'importe pour lui. Il voulait faire cette compétition malsaine et avoir raison. Les déjouer, mais pas pour les enfermer, simplement par principe.

Son café entre les mains, il se dirigea vers la table où était posée la demoiselle. Sans la moindre gêne, il posa son café sur la table pour prendre place devant elle. Un sourire amusé étira ses lèvres alors qu'il contempla la demoiselle. Il savait qu'elle n'avait pas envie de le voir ou de lui adresser la parole. Emrys était habillé en civil, étant inspecteur, il n'avait pas besoin de porter un uniforme. Il la dévisage pendant quelques secondes, laissant son verre en carton se poster contre ses lèvres, laissant le liquide chaud emplir sa bouche pour lui brûler la gorge. Qu'est-ce qu'il allait lui dire? Rien d'intéressant. Il n'allait pas sauter directement dans la pression. Juste s'immiscer dans sa vie, l'observer. Elle était sa proie. « Manque de sommeil? Les remords font souvent ce genre de chose.» Il sourit. Un sourit empli de sarcasme.

[Messages]

C'était la vie de plusieurs, perdre des êtres chers. Beaucoup de gens s'en sortaient mieux que lui. Emrys ne faisait que s'enfoncer doucement dans cette folie qui lui était singulière, se laissant couler vers le vice et vers ce monde de sensation forte. Ce monde à même de le faire oublier ce qui pouvait l'obséder. Un besoin vital, fondamental. Besoin de sensation qui faisait vibrer son corps. C'était le danger qui l'animait. Faire de sa vie un mensonge. Faire de cette vie autre chose que ce qu'elle devait être. Emrys devait plutôt inspirer l'ordre, faire régner l'ordre, mais il s'amusait. Il jouait avec le feu. Laissant des criminels dangereux en liberté et falsifiant des preuves. C'était sa vie. C'était ce qui le faisait vivre. Comme toujours, il avait du mal à dormir. Ses heures de sommeil se voyaient pratiquement inexistantes et il tentait de passer le temps du mieux qu'il le pouvait. Il fuyait sa demeure en ce moment. Il la fuyait parce qu'il avait décidé de venir en aide à une demoiselle pour le bien de sa réputation. Emrys n'en pouvait plus. L'inspecteur n'avait rien à faire des problèmes de la jeune blonde et il était loin d'être l'âme charitable dont elle avait besoin. Le contraire. Simple manipulateur des ombres, simple joueur sans scrupule. Marionnettiste à même de tirer les ficelles de la vie de tellement de gens. Tout sauf une épaule sur laquelle pleurer, sauf un homme pour écouter les états d'âme. Le vent soufflait contre son visage. Expression neutre qui ne quittait pas ses traits. Ce visage fermé qu'il avait tendance à aborder. Emrys n'avait rien d'un homme souriant, rien d'un homme saint. Les mains plongées dans le fond de ses poches, une lassitude particulière se faisait sentir. Aucune envie de se retrouver au travail, dans cette monotonie à même de l'étouffer lentement. Ses traits étaient tirés par le manque de sommeil, douce ironie, doux songe de pensée qu'il allait finir par retrouver une vie normale. C'était utopique. Il arpentait les rues, à la recherche de caféine. Besoin vital qui se faisait ressentir.

Ce ne fut pas long qu'il croisa un café. Y entrer lui semblait la meilleure option pour trouver ce don il avait besoin. Caféine. Il ne remarqua pas tout de suite la demoiselle. Celle sur laquelle il avait jeté son dévolu en ce moment. Malheureusement pour elle, il savait trop bien lire les visages et les expressions qui pouvaient y passer. Prise au piège dans ce jeu infernal qu'il avait décidé de lancer. La faire ployer. La faire craquer. Cette option lui servait de passe-temps. Douce jeune femme frêle qu'elle semblait être. Il savait qu'elle avait une part de noirceur. Quelque chose qu'elle tentait de lui cacher. De cacher simplement. Il se commanda quelque chose, dans la ferme intention de simplement repartir une fois son verre en main, mais il la vit. Cette jeune femme. Doucereuse crinière brune qui tombait vaguement contre ses épaules. Ce n'est pas pour les plaisirs de la chair qu'il s'approchait d'elle. Emrys n'était pas ce genre d'homme. Il prenait son pied dans des situations bien plus malsaines. Un plaisir fou à côtoyer des tueurs et les déjouer. Son intention première n'était nullement d'aider les victimes. Pauvre petite chose qu'elles étaient. Petits agneaux. Petits oiseaux pris au piège entre les mains du tueur. Qu'importe pour lui. Il voulait faire cette compétition malsaine et avoir raison. Les déjouer, mais pas pour les enfermer, simplement par principe.

Son café entre les mains, il se dirigea vers la table où était posée la demoiselle. Sans la moindre gêne, il posa son café sur la table pour prendre place devant elle. Un sourire amusé étira ses lèvres alors qu'il contempla la demoiselle. Il savait qu'elle n'avait pas envie de le voir ou de lui adresser la parole. Emrys était habillé en civil, étant inspecteur, il n'avait pas besoin de porter un uniforme. Il la dévisage pendant quelques secondes, laissant son verre en carton se poster contre ses lèvres, laissant le liquide chaud emplir sa bouche pour lui brûler la gorge. Qu'est-ce qu'il allait lui dire? Rien d'intéressant. Il n'allait pas sauter directement dans la pression. Juste s'immiscer dans sa vie, l'observer. Elle était sa proie. « Manque de sommeil? Les remords font souvent ce genre de chose.» Il sourit. Un sourit empli de sarcasme.

[Date d'inscription]

C'était la vie de plusieurs, perdre des êtres chers. Beaucoup de gens s'en sortaient mieux que lui. Emrys ne faisait que s'enfoncer doucement dans cette folie qui lui était singulière, se laissant couler vers le vice et vers ce monde de sensation forte. Ce monde à même de le faire oublier ce qui pouvait l'obséder. Un besoin vital, fondamental. Besoin de sensation qui faisait vibrer son corps. C'était le danger qui l'animait. Faire de sa vie un mensonge. Faire de cette vie autre chose que ce qu'elle devait être. Emrys devait plutôt inspirer l'ordre, faire régner l'ordre, mais il s'amusait. Il jouait avec le feu. Laissant des criminels dangereux en liberté et falsifiant des preuves. C'était sa vie. C'était ce qui le faisait vivre. Comme toujours, il avait du mal à dormir. Ses heures de sommeil se voyaient pratiquement inexistantes et il tentait de passer le temps du mieux qu'il le pouvait. Il fuyait sa demeure en ce moment. Il la fuyait parce qu'il avait décidé de venir en aide à une demoiselle pour le bien de sa réputation. Emrys n'en pouvait plus. L'inspecteur n'avait rien à faire des problèmes de la jeune blonde et il était loin d'être l'âme charitable dont elle avait besoin. Le contraire. Simple manipulateur des ombres, simple joueur sans scrupule. Marionnettiste à même de tirer les ficelles de la vie de tellement de gens. Tout sauf une épaule sur laquelle pleurer, sauf un homme pour écouter les états d'âme. Le vent soufflait contre son visage. Expression neutre qui ne quittait pas ses traits. Ce visage fermé qu'il avait tendance à aborder. Emrys n'avait rien d'un homme souriant, rien d'un homme saint. Les mains plongées dans le fond de ses poches, une lassitude particulière se faisait sentir. Aucune envie de se retrouver au travail, dans cette monotonie à même de l'étouffer lentement. Ses traits étaient tirés par le manque de sommeil, douce ironie, doux songe de pensée qu'il allait finir par retrouver une vie normale. C'était utopique. Il arpentait les rues, à la recherche de caféine. Besoin vital qui se faisait ressentir.

Ce ne fut pas long qu'il croisa un café. Y entrer lui semblait la meilleure option pour trouver ce don il avait besoin. Caféine. Il ne remarqua pas tout de suite la demoiselle. Celle sur laquelle il avait jeté son dévolu en ce moment. Malheureusement pour elle, il savait trop bien lire les visages et les expressions qui pouvaient y passer. Prise au piège dans ce jeu infernal qu'il avait décidé de lancer. La faire ployer. La faire craquer. Cette option lui servait de passe-temps. Douce jeune femme frêle qu'elle semblait être. Il savait qu'elle avait une part de noirceur. Quelque chose qu'elle tentait de lui cacher. De cacher simplement. Il se commanda quelque chose, dans la ferme intention de simplement repartir une fois son verre en main, mais il la vit. Cette jeune femme. Doucereuse crinière brune qui tombait vaguement contre ses épaules. Ce n'est pas pour les plaisirs de la chair qu'il s'approchait d'elle. Emrys n'était pas ce genre d'homme. Il prenait son pied dans des situations bien plus malsaines. Un plaisir fou à côtoyer des tueurs et les déjouer. Son intention première n'était nullement d'aider les victimes. Pauvre petite chose qu'elles étaient. Petits agneaux. Petits oiseaux pris au piège entre les mains du tueur. Qu'importe pour lui. Il voulait faire cette compétition malsaine et avoir raison. Les déjouer, mais pas pour les enfermer, simplement par principe.

Son café entre les mains, il se dirigea vers la table où était posée la demoiselle. Sans la moindre gêne, il posa son café sur la table pour prendre place devant elle. Un sourire amusé étira ses lèvres alors qu'il contempla la demoiselle. Il savait qu'elle n'avait pas envie de le voir ou de lui adresser la parole. Emrys était habillé en civil, étant inspecteur, il n'avait pas besoin de porter un uniforme. Il la dévisage pendant quelques secondes, laissant son verre en carton se poster contre ses lèvres, laissant le liquide chaud emplir sa bouche pour lui brûler la gorge. Qu'est-ce qu'il allait lui dire? Rien d'intéressant. Il n'allait pas sauter directement dans la pression. Juste s'immiscer dans sa vie, l'observer. Elle était sa proie. « Manque de sommeil? Les remords font souvent ce genre de chose.» Il sourit. Un sourit empli de sarcasme.