[nouveau venu]

Nadja Kitaëv
i like the way it's hurts

ஓ Nom : Autrefois, est-ce si loin, elle répondait encore fièrement au nom de Stepanova. Des notes glissées sur la langue, un roulement pour un petit cercle du bout des lèvres. Effacé par le temps, par la convenance, sinistrement remplacé par Kitaëv. Court, simple, sans musique. ஓ Prénom : Nadja, l’Espérance, ou le commencement de cette vertu cardinale. L’espoir au bout du regard, du bout des doigts. ஓ Âge : vingt-neuf ans. Envolé jeunesse, envolé l'innocence, sans pour autant laisser place à la sagesse. ஓ date et lieu de naissance : 17 mai, Moscou (Russie).   ஓ Métier : Il n’est pas de métier plus facile que de repérer un homme, le cajoler durant un temps pour lui soutirer de l’argent. C’est bien plus facile, surtout lorsque l’on est habile, et ne prend pas trente jours. Depuis quelques mois, c’est un homme qui est devenu sa principale vache à lait. Un baiser par-ci, un sourire par-là… Galipettes sous les draps et de l’argent en voilà ! Sur le CV, seulement une bague au doigt. ஓ Orientation sexuelle : Si le passé l’a vu expérimenter autant les hommes que les femmes, c’est bien vers le mâle que le regard s’est tourné. Si les femmes sont douceur, les mâles possèdent d’autres qualités qui ne laissent pas l’ingénue indifférente.  ஓ Statut matrimonial : Mariée. Elle ne devrait appartenir qu’à un homme, un seul, celui pour qui ses lèvres se sont formées pour clamer haut et fort « oui » … et pourtant, ses courbes se plaisent à jouer d’infidélité. Ce n’est que convenance qu’une telle alliance.  ஓ Caractère : Raffinée, séductrice, franche, dépensière compulsive, matérialiste, impulsive, bornée, têtue, indépendante, profiteuse, intellectuelle, réservée, prudente, sensible, lassée, insatiable, malicieuse, infidèle, jalouse à en crever.    ஓ Groupe : between the line ஓ Célébrité : Cintia Dicker ஓ Crédit : o.dream

ஓ Elle ne parle jamais de son passé, éludant avec un naturel déconcertant les questions qui lui sont posées à ce sujet. Son histoire s’écrit sur la mesure de son futur, une symphonie composée d’actes bien mesurés. Son accent chantant trahie toutefois ses origines, nonobstant, nulle honte à se souvenir de son ancienne patrie. ஓ Sans but précis que de profiter de chaque instant, la matriochka compose ses journées selon ses envies du moment et ne rentre que lorsqu’elle s’avoue satisfaite. ஓ La notion du travail lui est totalement inconnue, elle ne l’a jamais expérimentée, et l’idée de le faire semble hors de portée. La rouquine estimant certainement que passer une vie à trimer pour peu de profit n’est pas aussi gratifiant qu’il n’y paraît. ஓ Elle joue de ses charmes pour obtenir ce qu’elle désire, et le plus souvent, son jeu de manipulation aboutie toujours. Si le pigeon n’est pas totalement dupe, elle se permet de passer au niveau supérieur… Toutefois, le sexe n’est attribué qu’aux plus méritants, après tout, c’est une croqueuse de diamants, pas une putain de bas étage. ஓ Quand ce ne sont pas ces messieurs qui plient à ses caprices, elle dépense un peu, beaucoup, avec passion. Du chic, du cher, de l’utile. Une boulimie de luxe qui lui donne envie de régurgiter une fois les sacs posés sur le sol. Elle ne rend jamais, matérialiste qui ne trouve son plaisir que par cet excès. ஓ  Cette folie dépensière possède une faille. Elle s’oblige une fois tous les deux mois à verser une somme, conséquente ou non, à une association caritative. Le plus souvent, l’argent va aux orphelinats. Que ce soit pour se donner bonne conscience ou pour cacher un malaise, cela ne regarde qu’elle. ஓ Elle possède des talents qu’elle n’exploite nullement, comme pour préserver cette image de madonne. Le domaine artistique entre autre, est une passion qu’elle n’exerce qu’à l’abri des regards. Ses toiles n’existent pas, perdues au fond d’une benne à ordures. Le piano est un instrument que ses doigts effleurent, mais qui semble bien plus connaître la saveur de son arrière-train, de son dos. Depuis quelques temps, elle semble même attirée par la photographie. ஓ Mariée depuis cinq mois désormais, elle ne s’évertue pas à jouer les épouses modèles, hormis lorsque la situation l’exige. Peut-être n’imaginait-elle pas son union telle qu’elle l’est actuellement. On est loin du rose, vire au gris, presque au noir. ஓ Dépendante de son époux, plus particulièrement de son argent, la jeune femme met un point d’honneur à séduire ce dernier chaque jour, sans jamais réellement obtenir le résultat escompté. Un échec cuisant, répété, qui a le don de la mettre dans un état de folie paradoxal : elle le hait de ne jamais céder, tombe un peu plus sous le charme de sa résistance. Une instabilité qui se paie par basses vengeances, abus du chéquier, désertion dans d’autres bras bien moins difficiles. ஓ Loin d’être docile, elle récolte la tempête qu’elle sème sans jamais montrer de faiblesse à celui qui la rend déraisonnable. Sa fierté l’empêche de plaindre devant lui, de laisser des diamants sans valeur couler le long de ses joues. C’est une attention comme une autre, un frein à cette attirance qui lui déchire les entrailles quand il n’est pas au creux de ses reins. ஓ Elle n’envisage pas encore de fonder une famille, bien que l’envie d’avoir des enfants commence petit à petit à faire son chemin dans son esprit. Sans doute en raison du temps qui coure et l’oblige à avancer en âge. La raison la rattrape bien souvent pourtant : comment s’occuper d’un bambin quand elle ne semble pas capable de s’occuper seule d’elle-même ? ஓ Elle adore manger chinois devant une série ridicule. ஓ Elle fait tout pour rester en bonne condition physique. Elle tient autant à sa plastique qu’à la carte bancaire de son mari. Car sans la première, la seconde lui est inaccessible. ஓ Elle essaie de ne jamais envisager le pire, sourire sur le bord des lèvres. ஓ Bien que dépensière, elle tente de mettre de l'argent de côté tous les mois, histoire d'assurer d'éventuelles dépenses conséquentes ஓ Elle déteste les films à l'eau de rose, qui semblent lui rappeler son échec monumental dans la recherche du parfait amour. En revanche, elle adore se poser devant des films d'horreur ou de science-fiction. ஓ Participe activement au tri des déchets. La terre est bien assez pourrie sans que l'on n'en rajoute. ஓ Il lui arrive de cuisiner, mais c'est un secret qu'elle garde et met sur le dos d'un traiteur. ஓ Elle cache son infidélité sous le couvert de séances de Yoga. ஓ Elle fond littéralement devant les chiots et envisage de pousser son mari à lui en offrir un. ஓ Elle ne jure que dans sa langue natale, comme pour épargner les oreilles sensibles du flot d'injure à faire rougir un charretier. ஓ Il lui arrive de se plonger dans ses souvenirs, notamment en observant son diplôme qui lui rappelle que le style de vie qu'elle mène, c'est bien elle qui l'a choisie.

Quel est votre plus gros mensonge/secret?Si la vie est un mensonge, la sienne l’est toute autant. Il n’existe pas de réel bonheur dans le monde, que celui que l’on se créé. Elle se ment en se croyant hors d’atteinte, vit dans le déni à penser sa vie parfaite, à prier pour que le monde cesse de tourner afin que rien ne change. Son passé est un secret qu’elle conserve jalousement… sans pourtant tenir le monde à l’écart d’un scandale, d’une information juteuse. Pourtant, comment le monde réagirait s’il savait que ses frasques séductrices ont débuté bien trop tôt, à un âge où l’on ne pense pas encore à détourner le regard d’un homme marié pour obtenir un brin d’attention, des cadeaux hors de prix qui n’ont de valeur que celle qu’on leur donne. Modèle parentale, poupée conditionnée, caprice d’adolescente. Et la matriochka joue d’apparence, d’un personnage à un autre, poupée gigogne.

O.Dream ஓ âge : 25 ans, bientôt 26 u.u ஓ pays : France ஓ fréquence de connexion : 5/7 Disons que tout dépend de mon emploi du temps. ஓ où avez vous connu le forum ? : Sur Bazzart ஓ un dernier mot : AMEN. Code: <span class="pris">CINTIA DICKER</span> ▻ « nadja kitaëv »

[vos points]

Nadja Kitaëv
i like the way it's hurts

ஓ Nom : Autrefois, est-ce si loin, elle répondait encore fièrement au nom de Stepanova. Des notes glissées sur la langue, un roulement pour un petit cercle du bout des lèvres. Effacé par le temps, par la convenance, sinistrement remplacé par Kitaëv. Court, simple, sans musique. ஓ Prénom : Nadja, l’Espérance, ou le commencement de cette vertu cardinale. L’espoir au bout du regard, du bout des doigts. ஓ Âge : vingt-neuf ans. Envolé jeunesse, envolé l'innocence, sans pour autant laisser place à la sagesse. ஓ date et lieu de naissance : 17 mai, Moscou (Russie).   ஓ Métier : Il n’est pas de métier plus facile que de repérer un homme, le cajoler durant un temps pour lui soutirer de l’argent. C’est bien plus facile, surtout lorsque l’on est habile, et ne prend pas trente jours. Depuis quelques mois, c’est un homme qui est devenu sa principale vache à lait. Un baiser par-ci, un sourire par-là… Galipettes sous les draps et de l’argent en voilà ! Sur le CV, seulement une bague au doigt. ஓ Orientation sexuelle : Si le passé l’a vu expérimenter autant les hommes que les femmes, c’est bien vers le mâle que le regard s’est tourné. Si les femmes sont douceur, les mâles possèdent d’autres qualités qui ne laissent pas l’ingénue indifférente.  ஓ Statut matrimonial : Mariée. Elle ne devrait appartenir qu’à un homme, un seul, celui pour qui ses lèvres se sont formées pour clamer haut et fort « oui » … et pourtant, ses courbes se plaisent à jouer d’infidélité. Ce n’est que convenance qu’une telle alliance.  ஓ Caractère : Raffinée, séductrice, franche, dépensière compulsive, matérialiste, impulsive, bornée, têtue, indépendante, profiteuse, intellectuelle, réservée, prudente, sensible, lassée, insatiable, malicieuse, infidèle, jalouse à en crever.    ஓ Groupe : between the line ஓ Célébrité : Cintia Dicker ஓ Crédit : o.dream

ஓ Elle ne parle jamais de son passé, éludant avec un naturel déconcertant les questions qui lui sont posées à ce sujet. Son histoire s’écrit sur la mesure de son futur, une symphonie composée d’actes bien mesurés. Son accent chantant trahie toutefois ses origines, nonobstant, nulle honte à se souvenir de son ancienne patrie. ஓ Sans but précis que de profiter de chaque instant, la matriochka compose ses journées selon ses envies du moment et ne rentre que lorsqu’elle s’avoue satisfaite. ஓ La notion du travail lui est totalement inconnue, elle ne l’a jamais expérimentée, et l’idée de le faire semble hors de portée. La rouquine estimant certainement que passer une vie à trimer pour peu de profit n’est pas aussi gratifiant qu’il n’y paraît. ஓ Elle joue de ses charmes pour obtenir ce qu’elle désire, et le plus souvent, son jeu de manipulation aboutie toujours. Si le pigeon n’est pas totalement dupe, elle se permet de passer au niveau supérieur… Toutefois, le sexe n’est attribué qu’aux plus méritants, après tout, c’est une croqueuse de diamants, pas une putain de bas étage. ஓ Quand ce ne sont pas ces messieurs qui plient à ses caprices, elle dépense un peu, beaucoup, avec passion. Du chic, du cher, de l’utile. Une boulimie de luxe qui lui donne envie de régurgiter une fois les sacs posés sur le sol. Elle ne rend jamais, matérialiste qui ne trouve son plaisir que par cet excès. ஓ  Cette folie dépensière possède une faille. Elle s’oblige une fois tous les deux mois à verser une somme, conséquente ou non, à une association caritative. Le plus souvent, l’argent va aux orphelinats. Que ce soit pour se donner bonne conscience ou pour cacher un malaise, cela ne regarde qu’elle. ஓ Elle possède des talents qu’elle n’exploite nullement, comme pour préserver cette image de madonne. Le domaine artistique entre autre, est une passion qu’elle n’exerce qu’à l’abri des regards. Ses toiles n’existent pas, perdues au fond d’une benne à ordures. Le piano est un instrument que ses doigts effleurent, mais qui semble bien plus connaître la saveur de son arrière-train, de son dos. Depuis quelques temps, elle semble même attirée par la photographie. ஓ Mariée depuis cinq mois désormais, elle ne s’évertue pas à jouer les épouses modèles, hormis lorsque la situation l’exige. Peut-être n’imaginait-elle pas son union telle qu’elle l’est actuellement. On est loin du rose, vire au gris, presque au noir. ஓ Dépendante de son époux, plus particulièrement de son argent, la jeune femme met un point d’honneur à séduire ce dernier chaque jour, sans jamais réellement obtenir le résultat escompté. Un échec cuisant, répété, qui a le don de la mettre dans un état de folie paradoxal : elle le hait de ne jamais céder, tombe un peu plus sous le charme de sa résistance. Une instabilité qui se paie par basses vengeances, abus du chéquier, désertion dans d’autres bras bien moins difficiles. ஓ Loin d’être docile, elle récolte la tempête qu’elle sème sans jamais montrer de faiblesse à celui qui la rend déraisonnable. Sa fierté l’empêche de plaindre devant lui, de laisser des diamants sans valeur couler le long de ses joues. C’est une attention comme une autre, un frein à cette attirance qui lui déchire les entrailles quand il n’est pas au creux de ses reins. ஓ Elle n’envisage pas encore de fonder une famille, bien que l’envie d’avoir des enfants commence petit à petit à faire son chemin dans son esprit. Sans doute en raison du temps qui coure et l’oblige à avancer en âge. La raison la rattrape bien souvent pourtant : comment s’occuper d’un bambin quand elle ne semble pas capable de s’occuper seule d’elle-même ? ஓ Elle adore manger chinois devant une série ridicule. ஓ Elle fait tout pour rester en bonne condition physique. Elle tient autant à sa plastique qu’à la carte bancaire de son mari. Car sans la première, la seconde lui est inaccessible. ஓ Elle essaie de ne jamais envisager le pire, sourire sur le bord des lèvres. ஓ Bien que dépensière, elle tente de mettre de l'argent de côté tous les mois, histoire d'assurer d'éventuelles dépenses conséquentes ஓ Elle déteste les films à l'eau de rose, qui semblent lui rappeler son échec monumental dans la recherche du parfait amour. En revanche, elle adore se poser devant des films d'horreur ou de science-fiction. ஓ Participe activement au tri des déchets. La terre est bien assez pourrie sans que l'on n'en rajoute. ஓ Il lui arrive de cuisiner, mais c'est un secret qu'elle garde et met sur le dos d'un traiteur. ஓ Elle cache son infidélité sous le couvert de séances de Yoga. ஓ Elle fond littéralement devant les chiots et envisage de pousser son mari à lui en offrir un. ஓ Elle ne jure que dans sa langue natale, comme pour épargner les oreilles sensibles du flot d'injure à faire rougir un charretier. ஓ Il lui arrive de se plonger dans ses souvenirs, notamment en observant son diplôme qui lui rappelle que le style de vie qu'elle mène, c'est bien elle qui l'a choisie.

Quel est votre plus gros mensonge/secret?Si la vie est un mensonge, la sienne l’est toute autant. Il n’existe pas de réel bonheur dans le monde, que celui que l’on se créé. Elle se ment en se croyant hors d’atteinte, vit dans le déni à penser sa vie parfaite, à prier pour que le monde cesse de tourner afin que rien ne change. Son passé est un secret qu’elle conserve jalousement… sans pourtant tenir le monde à l’écart d’un scandale, d’une information juteuse. Pourtant, comment le monde réagirait s’il savait que ses frasques séductrices ont débuté bien trop tôt, à un âge où l’on ne pense pas encore à détourner le regard d’un homme marié pour obtenir un brin d’attention, des cadeaux hors de prix qui n’ont de valeur que celle qu’on leur donne. Modèle parentale, poupée conditionnée, caprice d’adolescente. Et la matriochka joue d’apparence, d’un personnage à un autre, poupée gigogne.

O.Dream ஓ âge : 25 ans, bientôt 26 u.u ஓ pays : France ஓ fréquence de connexion : 5/7 Disons que tout dépend de mon emploi du temps. ஓ où avez vous connu le forum ? : Sur Bazzart ஓ un dernier mot : AMEN. Code: <span class="pris">CINTIA DICKER</span> ▻ « nadja kitaëv »

[Messages]

Nadja Kitaëv
i like the way it's hurts

ஓ Nom : Autrefois, est-ce si loin, elle répondait encore fièrement au nom de Stepanova. Des notes glissées sur la langue, un roulement pour un petit cercle du bout des lèvres. Effacé par le temps, par la convenance, sinistrement remplacé par Kitaëv. Court, simple, sans musique. ஓ Prénom : Nadja, l’Espérance, ou le commencement de cette vertu cardinale. L’espoir au bout du regard, du bout des doigts. ஓ Âge : vingt-neuf ans. Envolé jeunesse, envolé l'innocence, sans pour autant laisser place à la sagesse. ஓ date et lieu de naissance : 17 mai, Moscou (Russie).   ஓ Métier : Il n’est pas de métier plus facile que de repérer un homme, le cajoler durant un temps pour lui soutirer de l’argent. C’est bien plus facile, surtout lorsque l’on est habile, et ne prend pas trente jours. Depuis quelques mois, c’est un homme qui est devenu sa principale vache à lait. Un baiser par-ci, un sourire par-là… Galipettes sous les draps et de l’argent en voilà ! Sur le CV, seulement une bague au doigt. ஓ Orientation sexuelle : Si le passé l’a vu expérimenter autant les hommes que les femmes, c’est bien vers le mâle que le regard s’est tourné. Si les femmes sont douceur, les mâles possèdent d’autres qualités qui ne laissent pas l’ingénue indifférente.  ஓ Statut matrimonial : Mariée. Elle ne devrait appartenir qu’à un homme, un seul, celui pour qui ses lèvres se sont formées pour clamer haut et fort « oui » … et pourtant, ses courbes se plaisent à jouer d’infidélité. Ce n’est que convenance qu’une telle alliance.  ஓ Caractère : Raffinée, séductrice, franche, dépensière compulsive, matérialiste, impulsive, bornée, têtue, indépendante, profiteuse, intellectuelle, réservée, prudente, sensible, lassée, insatiable, malicieuse, infidèle, jalouse à en crever.    ஓ Groupe : between the line ஓ Célébrité : Cintia Dicker ஓ Crédit : o.dream

ஓ Elle ne parle jamais de son passé, éludant avec un naturel déconcertant les questions qui lui sont posées à ce sujet. Son histoire s’écrit sur la mesure de son futur, une symphonie composée d’actes bien mesurés. Son accent chantant trahie toutefois ses origines, nonobstant, nulle honte à se souvenir de son ancienne patrie. ஓ Sans but précis que de profiter de chaque instant, la matriochka compose ses journées selon ses envies du moment et ne rentre que lorsqu’elle s’avoue satisfaite. ஓ La notion du travail lui est totalement inconnue, elle ne l’a jamais expérimentée, et l’idée de le faire semble hors de portée. La rouquine estimant certainement que passer une vie à trimer pour peu de profit n’est pas aussi gratifiant qu’il n’y paraît. ஓ Elle joue de ses charmes pour obtenir ce qu’elle désire, et le plus souvent, son jeu de manipulation aboutie toujours. Si le pigeon n’est pas totalement dupe, elle se permet de passer au niveau supérieur… Toutefois, le sexe n’est attribué qu’aux plus méritants, après tout, c’est une croqueuse de diamants, pas une putain de bas étage. ஓ Quand ce ne sont pas ces messieurs qui plient à ses caprices, elle dépense un peu, beaucoup, avec passion. Du chic, du cher, de l’utile. Une boulimie de luxe qui lui donne envie de régurgiter une fois les sacs posés sur le sol. Elle ne rend jamais, matérialiste qui ne trouve son plaisir que par cet excès. ஓ  Cette folie dépensière possède une faille. Elle s’oblige une fois tous les deux mois à verser une somme, conséquente ou non, à une association caritative. Le plus souvent, l’argent va aux orphelinats. Que ce soit pour se donner bonne conscience ou pour cacher un malaise, cela ne regarde qu’elle. ஓ Elle possède des talents qu’elle n’exploite nullement, comme pour préserver cette image de madonne. Le domaine artistique entre autre, est une passion qu’elle n’exerce qu’à l’abri des regards. Ses toiles n’existent pas, perdues au fond d’une benne à ordures. Le piano est un instrument que ses doigts effleurent, mais qui semble bien plus connaître la saveur de son arrière-train, de son dos. Depuis quelques temps, elle semble même attirée par la photographie. ஓ Mariée depuis cinq mois désormais, elle ne s’évertue pas à jouer les épouses modèles, hormis lorsque la situation l’exige. Peut-être n’imaginait-elle pas son union telle qu’elle l’est actuellement. On est loin du rose, vire au gris, presque au noir. ஓ Dépendante de son époux, plus particulièrement de son argent, la jeune femme met un point d’honneur à séduire ce dernier chaque jour, sans jamais réellement obtenir le résultat escompté. Un échec cuisant, répété, qui a le don de la mettre dans un état de folie paradoxal : elle le hait de ne jamais céder, tombe un peu plus sous le charme de sa résistance. Une instabilité qui se paie par basses vengeances, abus du chéquier, désertion dans d’autres bras bien moins difficiles. ஓ Loin d’être docile, elle récolte la tempête qu’elle sème sans jamais montrer de faiblesse à celui qui la rend déraisonnable. Sa fierté l’empêche de plaindre devant lui, de laisser des diamants sans valeur couler le long de ses joues. C’est une attention comme une autre, un frein à cette attirance qui lui déchire les entrailles quand il n’est pas au creux de ses reins. ஓ Elle n’envisage pas encore de fonder une famille, bien que l’envie d’avoir des enfants commence petit à petit à faire son chemin dans son esprit. Sans doute en raison du temps qui coure et l’oblige à avancer en âge. La raison la rattrape bien souvent pourtant : comment s’occuper d’un bambin quand elle ne semble pas capable de s’occuper seule d’elle-même ? ஓ Elle adore manger chinois devant une série ridicule. ஓ Elle fait tout pour rester en bonne condition physique. Elle tient autant à sa plastique qu’à la carte bancaire de son mari. Car sans la première, la seconde lui est inaccessible. ஓ Elle essaie de ne jamais envisager le pire, sourire sur le bord des lèvres. ஓ Bien que dépensière, elle tente de mettre de l'argent de côté tous les mois, histoire d'assurer d'éventuelles dépenses conséquentes ஓ Elle déteste les films à l'eau de rose, qui semblent lui rappeler son échec monumental dans la recherche du parfait amour. En revanche, elle adore se poser devant des films d'horreur ou de science-fiction. ஓ Participe activement au tri des déchets. La terre est bien assez pourrie sans que l'on n'en rajoute. ஓ Il lui arrive de cuisiner, mais c'est un secret qu'elle garde et met sur le dos d'un traiteur. ஓ Elle cache son infidélité sous le couvert de séances de Yoga. ஓ Elle fond littéralement devant les chiots et envisage de pousser son mari à lui en offrir un. ஓ Elle ne jure que dans sa langue natale, comme pour épargner les oreilles sensibles du flot d'injure à faire rougir un charretier. ஓ Il lui arrive de se plonger dans ses souvenirs, notamment en observant son diplôme qui lui rappelle que le style de vie qu'elle mène, c'est bien elle qui l'a choisie.

Quel est votre plus gros mensonge/secret?Si la vie est un mensonge, la sienne l’est toute autant. Il n’existe pas de réel bonheur dans le monde, que celui que l’on se créé. Elle se ment en se croyant hors d’atteinte, vit dans le déni à penser sa vie parfaite, à prier pour que le monde cesse de tourner afin que rien ne change. Son passé est un secret qu’elle conserve jalousement… sans pourtant tenir le monde à l’écart d’un scandale, d’une information juteuse. Pourtant, comment le monde réagirait s’il savait que ses frasques séductrices ont débuté bien trop tôt, à un âge où l’on ne pense pas encore à détourner le regard d’un homme marié pour obtenir un brin d’attention, des cadeaux hors de prix qui n’ont de valeur que celle qu’on leur donne. Modèle parentale, poupée conditionnée, caprice d’adolescente. Et la matriochka joue d’apparence, d’un personnage à un autre, poupée gigogne.

O.Dream ஓ âge : 25 ans, bientôt 26 u.u ஓ pays : France ஓ fréquence de connexion : 5/7 Disons que tout dépend de mon emploi du temps. ஓ où avez vous connu le forum ? : Sur Bazzart ஓ un dernier mot : AMEN. Code: <span class="pris">CINTIA DICKER</span> ▻ « nadja kitaëv »

[Date d'inscription]

Nadja Kitaëv
i like the way it's hurts

ஓ Nom : Autrefois, est-ce si loin, elle répondait encore fièrement au nom de Stepanova. Des notes glissées sur la langue, un roulement pour un petit cercle du bout des lèvres. Effacé par le temps, par la convenance, sinistrement remplacé par Kitaëv. Court, simple, sans musique. ஓ Prénom : Nadja, l’Espérance, ou le commencement de cette vertu cardinale. L’espoir au bout du regard, du bout des doigts. ஓ Âge : vingt-neuf ans. Envolé jeunesse, envolé l'innocence, sans pour autant laisser place à la sagesse. ஓ date et lieu de naissance : 17 mai, Moscou (Russie).   ஓ Métier : Il n’est pas de métier plus facile que de repérer un homme, le cajoler durant un temps pour lui soutirer de l’argent. C’est bien plus facile, surtout lorsque l’on est habile, et ne prend pas trente jours. Depuis quelques mois, c’est un homme qui est devenu sa principale vache à lait. Un baiser par-ci, un sourire par-là… Galipettes sous les draps et de l’argent en voilà ! Sur le CV, seulement une bague au doigt. ஓ Orientation sexuelle : Si le passé l’a vu expérimenter autant les hommes que les femmes, c’est bien vers le mâle que le regard s’est tourné. Si les femmes sont douceur, les mâles possèdent d’autres qualités qui ne laissent pas l’ingénue indifférente.  ஓ Statut matrimonial : Mariée. Elle ne devrait appartenir qu’à un homme, un seul, celui pour qui ses lèvres se sont formées pour clamer haut et fort « oui » … et pourtant, ses courbes se plaisent à jouer d’infidélité. Ce n’est que convenance qu’une telle alliance.  ஓ Caractère : Raffinée, séductrice, franche, dépensière compulsive, matérialiste, impulsive, bornée, têtue, indépendante, profiteuse, intellectuelle, réservée, prudente, sensible, lassée, insatiable, malicieuse, infidèle, jalouse à en crever.    ஓ Groupe : between the line ஓ Célébrité : Cintia Dicker ஓ Crédit : o.dream

ஓ Elle ne parle jamais de son passé, éludant avec un naturel déconcertant les questions qui lui sont posées à ce sujet. Son histoire s’écrit sur la mesure de son futur, une symphonie composée d’actes bien mesurés. Son accent chantant trahie toutefois ses origines, nonobstant, nulle honte à se souvenir de son ancienne patrie. ஓ Sans but précis que de profiter de chaque instant, la matriochka compose ses journées selon ses envies du moment et ne rentre que lorsqu’elle s’avoue satisfaite. ஓ La notion du travail lui est totalement inconnue, elle ne l’a jamais expérimentée, et l’idée de le faire semble hors de portée. La rouquine estimant certainement que passer une vie à trimer pour peu de profit n’est pas aussi gratifiant qu’il n’y paraît. ஓ Elle joue de ses charmes pour obtenir ce qu’elle désire, et le plus souvent, son jeu de manipulation aboutie toujours. Si le pigeon n’est pas totalement dupe, elle se permet de passer au niveau supérieur… Toutefois, le sexe n’est attribué qu’aux plus méritants, après tout, c’est une croqueuse de diamants, pas une putain de bas étage. ஓ Quand ce ne sont pas ces messieurs qui plient à ses caprices, elle dépense un peu, beaucoup, avec passion. Du chic, du cher, de l’utile. Une boulimie de luxe qui lui donne envie de régurgiter une fois les sacs posés sur le sol. Elle ne rend jamais, matérialiste qui ne trouve son plaisir que par cet excès. ஓ  Cette folie dépensière possède une faille. Elle s’oblige une fois tous les deux mois à verser une somme, conséquente ou non, à une association caritative. Le plus souvent, l’argent va aux orphelinats. Que ce soit pour se donner bonne conscience ou pour cacher un malaise, cela ne regarde qu’elle. ஓ Elle possède des talents qu’elle n’exploite nullement, comme pour préserver cette image de madonne. Le domaine artistique entre autre, est une passion qu’elle n’exerce qu’à l’abri des regards. Ses toiles n’existent pas, perdues au fond d’une benne à ordures. Le piano est un instrument que ses doigts effleurent, mais qui semble bien plus connaître la saveur de son arrière-train, de son dos. Depuis quelques temps, elle semble même attirée par la photographie. ஓ Mariée depuis cinq mois désormais, elle ne s’évertue pas à jouer les épouses modèles, hormis lorsque la situation l’exige. Peut-être n’imaginait-elle pas son union telle qu’elle l’est actuellement. On est loin du rose, vire au gris, presque au noir. ஓ Dépendante de son époux, plus particulièrement de son argent, la jeune femme met un point d’honneur à séduire ce dernier chaque jour, sans jamais réellement obtenir le résultat escompté. Un échec cuisant, répété, qui a le don de la mettre dans un état de folie paradoxal : elle le hait de ne jamais céder, tombe un peu plus sous le charme de sa résistance. Une instabilité qui se paie par basses vengeances, abus du chéquier, désertion dans d’autres bras bien moins difficiles. ஓ Loin d’être docile, elle récolte la tempête qu’elle sème sans jamais montrer de faiblesse à celui qui la rend déraisonnable. Sa fierté l’empêche de plaindre devant lui, de laisser des diamants sans valeur couler le long de ses joues. C’est une attention comme une autre, un frein à cette attirance qui lui déchire les entrailles quand il n’est pas au creux de ses reins. ஓ Elle n’envisage pas encore de fonder une famille, bien que l’envie d’avoir des enfants commence petit à petit à faire son chemin dans son esprit. Sans doute en raison du temps qui coure et l’oblige à avancer en âge. La raison la rattrape bien souvent pourtant : comment s’occuper d’un bambin quand elle ne semble pas capable de s’occuper seule d’elle-même ? ஓ Elle adore manger chinois devant une série ridicule. ஓ Elle fait tout pour rester en bonne condition physique. Elle tient autant à sa plastique qu’à la carte bancaire de son mari. Car sans la première, la seconde lui est inaccessible. ஓ Elle essaie de ne jamais envisager le pire, sourire sur le bord des lèvres. ஓ Bien que dépensière, elle tente de mettre de l'argent de côté tous les mois, histoire d'assurer d'éventuelles dépenses conséquentes ஓ Elle déteste les films à l'eau de rose, qui semblent lui rappeler son échec monumental dans la recherche du parfait amour. En revanche, elle adore se poser devant des films d'horreur ou de science-fiction. ஓ Participe activement au tri des déchets. La terre est bien assez pourrie sans que l'on n'en rajoute. ஓ Il lui arrive de cuisiner, mais c'est un secret qu'elle garde et met sur le dos d'un traiteur. ஓ Elle cache son infidélité sous le couvert de séances de Yoga. ஓ Elle fond littéralement devant les chiots et envisage de pousser son mari à lui en offrir un. ஓ Elle ne jure que dans sa langue natale, comme pour épargner les oreilles sensibles du flot d'injure à faire rougir un charretier. ஓ Il lui arrive de se plonger dans ses souvenirs, notamment en observant son diplôme qui lui rappelle que le style de vie qu'elle mène, c'est bien elle qui l'a choisie.

Quel est votre plus gros mensonge/secret?Si la vie est un mensonge, la sienne l’est toute autant. Il n’existe pas de réel bonheur dans le monde, que celui que l’on se créé. Elle se ment en se croyant hors d’atteinte, vit dans le déni à penser sa vie parfaite, à prier pour que le monde cesse de tourner afin que rien ne change. Son passé est un secret qu’elle conserve jalousement… sans pourtant tenir le monde à l’écart d’un scandale, d’une information juteuse. Pourtant, comment le monde réagirait s’il savait que ses frasques séductrices ont débuté bien trop tôt, à un âge où l’on ne pense pas encore à détourner le regard d’un homme marié pour obtenir un brin d’attention, des cadeaux hors de prix qui n’ont de valeur que celle qu’on leur donne. Modèle parentale, poupée conditionnée, caprice d’adolescente. Et la matriochka joue d’apparence, d’un personnage à un autre, poupée gigogne.

O.Dream ஓ âge : 25 ans, bientôt 26 u.u ஓ pays : France ஓ fréquence de connexion : 5/7 Disons que tout dépend de mon emploi du temps. ஓ où avez vous connu le forum ? : Sur Bazzart ஓ un dernier mot : AMEN. Code: <span class="pris">CINTIA DICKER</span> ▻ « nadja kitaëv »

[nouveau venu]

story of my life
i like the way it's hurts

18 ANS, MOSCOU — Le regard céruléen s’arrête un instant sur la créature qui lui fait face. Un seul mot lui vient à la bouche. ❛ Vulgaire ❜, c’est bien là tout ce qui la compose. Une tignasse peroxydée, une bouche à sucer un Mr. Freeze, un regard vitreux, néanmoins intéressé. Quant au reste ? Un rien moins naturel, une poitrine que l’on rêve de piquer avec une aiguille dans le seul but de voir si on peut dégonfler, un bronzage à la limite du cramé. Vulgaire est bien le mot qui convient, salope est celui qui lui va le mieux. Et cette femme n’est rien de moins que la belle-mère de la jeune fille. Une marâtre ? Encore faudrait-il qu’elle s’intéresse à elle, mais la Nastasha, car tel est le nom par lequel elle se fait appeler, n’a d’yeux que pour le père de sa belle-fille, ou tout du moins, son compte en banque. Une vénale, une croqueuse de diamants, certainement une ancienne actrice de l’industrie pornographique. Quant au père, il n’est rien de moins que le P.D.G d’une grande entreprise de Moscou. Homme d’affaires qui a bien certainement autre chose à faire que de s’occuper de sa famille, veille de loin sur les intérêts de son unique progéniture. La génitrice de cette dernière ? Exit. Divorce obtenu à l’amiable en raison d’une infidélité tenace. Pas difficile à comprendre : comment ne pas aller voir ailleurs lorsque votre mari ne vous accorde que 10 % de son temps ? La pétasse blonde finira elle aussi par le comprendre, néanmoins, les 90 % restant seront certainement destinés à dépenser l’argent que papa rapporte. Risible.
Et c’est là le modèle de la jeune fille qui ne quitte pas sa belle-mère du regard, désintéressée par le dernier GLAMOUR qu’elle vient d’acheter. Jolie, désintéressée, amusée quelque part, alors qu’elle observe l’étrange petit manège de la nouvelle dame de maison. Elle observe ce petit sourire qu’elle arbore sur le visage, ce geste gracieux de main qui se pose sur l’avant-bras de l’homme qui a eu le malheur d’approcher la toile de l’araignée. Un associé de son père, marié, pas encore père, mais qui le sera d’ici quelques mois. Pour un peu, la Russe irait presque le plaindre, si elle n’était pas tant captivée par la scène qui se déroule sous ses yeux. Sa pétasse de belle-mère semble ne pas se satisfaire assez de son argent de poche pour aller voir ailleurs. Et voilà la dinde qui glousse, exaspère l’enfant qui finit par se lever, pose son magazine sur sa chaise pour mieux se diriger vers le couple mal assortie. « Monsieur Adamovitch ! Quel plaisir de vous revoir ! Comment se porte votre femme ? J’ai apprit que vous attendiez un fils, mes félicitations ! Papa termine une réunion, il sera à vous d’ici quelques instants. » Peut-elle sentir le regard fielleux dans son dos ? Assurément, mais déjà s’éloigne, non sans adresser un dernier sourire à son interlocuteur. Son méfait accompli, elle ne daigne que retourner dans sa chambre et terminer ses devoirs. Enfant cultivée et intéressée par ses études. Pourtant, à peine entrée dans sa bulle que la porte s’ouvre brusquement pour laisser entrer la harpie décolorée. « C’était quoi ça ?! » Haussement de sourcils, tandis que la reine prend place dans son domaine, s’installe à son bureau pour y attraper un livre qu’elle ouvre à la page désirée. « Des civilités, rien de moins. Tu devrais essayer de temps en temps, ça commence en frappant à la porte avant d’entrer. » Ironie quand tu nous tiens, et pourtant, la vieille ne se laisse pas démonter, furieuse visiblement. « Quoi ? L’argent de papa n’est pas suffisant ? Essaie le trottoir, je suis certaine que tu peux rapporter pas mal de roubles en ouvrant la bouche. » Pas de claque, pas de violence physiques, elles savent toutes deux que la rouquine est perspicace. « Profite bien Nadja. Profite de tout ce que tu as, car un jour… tu pourrais bien te trouver totalement dépossédée, et crois-moi, j’en ai assez de trimer pour ne pas profiter de l’argent que je gagne. Reproche-moi ce que tu veux, mais quand tu auras trouvé un homme qui soit capable de t’offrir ce dont tu n’oses pas rêver, tu comprendras mon point de vue. » Des talons qui claquent, bientôt suivie de la porte. Mais la rousse n’éprouve rien d’autre que du mépris en l’instant. Profiter de l’argent d’un homme. Quelle idée saugrenue ! Elle aspire à bien mieux, à mener sa propre carrière de décoratrice d’intérieur. Non, elle n’a pas besoin d’un homme pour avoir tout ce qu’elle désire. Et pourtant… l’idée vient d’être plantée dans son esprit, germe petit à petit.

Il s’avéra que le temps ne fut pas bien long avant que la jeune fille n’expérimente cet étrange conseil. Ou plutôt, ne se mette en tête de fausser les plans douteux de sa belle-mère. Quelle meilleure occupation que de mettre des bâtons dans les roues de la harpie ? Certes, l’idée n’était pas tant de séduire l’associé, trentenaire passé… Et pourtant, ce fut ce qui arriva bien malgré elle. Innocente, elle ne faisait que se rendre à un entretien pour un travail, le genre qui occupe l’été, qui satisfait le besoin de s’accomplir. Ce n’était pas le manque d’argent qui en était la motivation, pour sûr. Il se trouvait devant la maison, sortant de sa voiture, fringuant, toujours bien vêtu, classe. Il lui avait proposé de la déposer, si naturellement que c’eut été idiot de dire non. Au fond, elle aimait bien Adamovitch, il était cultivé, amusant, et pour ne rien gâcher, plutôt charmant. Des civilités échangées, jusqu’à cet instant où le contrôle se perd, où les lèvres se frôlent et les langues se lient. C’est le frisson de l’interdit, les papillons au creux du bas-ventre, c’est un désir différent à tout autre. C’est de la surprise au fond du regard, des suppliques de ne pas continuer sur le bout des lèvres, le besoin de se raccrocher à l’autre au creux de l’intime. L’heure de l’entretien est passée, alors qu’il la retient, qu’il cherche à s’immiscer en son être, qu’elle l’encourage en se pressant contre lui sans jamais lui intimer l’ordre de la posséder. C’est la folie passagère, qui dure en secret, qui s’entretient avec des cadeaux, des rendez-vous. Et les mots de la sorcière qui reviennent en boucle dans son esprit. Elle comprend mieux, éteint sa conscience et profite des cadeaux, des bijoux hors de prix, du luxe contre de l’attention. Pourquoi perdre son temps dans le travail finalement, quand on peut tout obtenir d'un simple sourire ?

L’affaire durera deux ans avant d’être découverte par la belle-mère. Scandale que l’on étouffe, rejet de l’homme pour qui elle pensait être un tant soit peu importante. L’affaire se tasse, mais jamais les pensées qui s’accompagnent. Elle souffre, elle brûle, se tourmente dans le manque. Elle a besoin d’être importante au regard d’un autre, se glisse dans les bras qui lui sont offerts, un homme de passage, un pigeon qu’elle ne peine à séduire, lui offre une issue de secours pour les Etats-Unis, loin de la douce patrie, loin de cette famille qu’elle apprend à détester. Elle joue de chance, et disparaît une fois comblée. Rejoue la même scène, encore et encore, évolue sinistrement, se perd un peu plus sous la voix détestable d'une femme qui n'aurait dut être un modèle. Se méprise parfois, estime que c'est nécessaire à d'autres moments.

29 ANS, PHOENIX — Ses doigts viennent délicatement décrocher la boucle d’oreille, qu’elle pose sur la coiffeuse, le regard s’attardant bien plus sur la silhouette qu’elle peut observer par le biais du miroir que sur le bijou qui lui a coûté une petite fortune. Elle se délecte, se repait de cette image, esquisse un vague sourire avant de s’attaquer à la seconde oreille. L’homme qui se tient derrière elle pourrait être l’image de la perfection, si son visage n’offrait pas une mine si glaciale, dénuée d’émotions… Mais il est sien, et c’est bien là tout ce qui importe. Il possède ce don d’éveiller son désir, de la faire languir, de la rendre folle, pour le meilleur comme pour le pire. C’est bien ce serment qui a été prononcé à la mairie, mariage pas vraiment grandiose, ni même ce à quoi toute jeune femme pourrait aspirer, mais le romantisme ne semble pas avoir de place dans ce quotidien qu’ils partagent désormais. Ce n’est qu’un arrangement destiné à satisfaire les deux partis. Elle a besoin de sécurité, de confort, d’un homme prêt à pourvoir ses besoins, il n’a besoin que de redorer son image. Que demander de mieux finalement ? Là est bien le problème de cet étrange couple. Il ne semble pas vouloir plus. C’est elle qui réclame silencieusement, qui désespère de voir un regard plus intéressé à son encontre, d’obtenir de son époux, l’attention qui incombe à un tel engagement. Rien. Rien d’autre que le néant, un échange banal de temps à autre, à peine une vingtaine de minutes dans la chaleur de ses bras. Ce n’est pas assez, ne sera jamais suffisant pour la satisfaire. Elle semble un peu mieux comprendre ce qui lui a servi de mère autrefois. Le mariage. Idée saugrenue quand on n’en connaît pas les subtilités, les contraintes.
Avant d’arriver à Phoenix, l’idée ne lui aurait jamais traversée l’esprit, trop indépendante pour appartenir définitivement à un seul homme, pour obtenir de ce dernier la promesse d’une vie tracée, conventionnée, jusqu’à création d’un foyer. Il avait fallut qu’elle tombe sur lui, cet homme de presque dix ans son aîné, au charisme suffisamment remarquable pour qu’elle se laisse séduire. Pour sûr, elle avait remarqué la manufacture de ses vêtements, signe peu trompeur d’un compte bancaire suffisamment conséquent pour qu’elle lui accorde plus d’intérêt encore. Et puis ce marché. Ils ne se connaissaient pas, pas en profondeur tout du moins, et elle-même ne semblait nullement prête à révéler les bribes de son histoire. Deux étrangers unis par un lien supposé être sacré. Fini l’aventure, la recherche d’un pigeon suffisamment idiot pour céder à tous ses désirs, fini la pseudo insécurité. Il n’y a plus que lui. Cet homme dont elle craint les colères autant que l’idée qu’il la rejette totalement et avec indifférence. Plus qu’elle avec ses besoins inassouvis, ses désirs insatisfaits, son envie d’allumer le désir permanent dans le regard de son époux. Trop différent des autres, instable, tout comme leur mariage. Elle expérimente, tire sur la corde sensible, enfreint les règles qu’elle ne considère pas siennes, se joue de lui pour mieux attirer son attention. Franchir les limites n’est pas difficile, et elle semble aimer le faire. Elle est bien loin, l’enfant sage qui respectait son prochain. A éteint sa conscience pour devenir bien plus ingénue… A moins qu’elle ne soit à la recherche du chemin dont elle s’est écartée autrefois.  

Voilà qu’elle esquisse un soupir, avant de passer un dernier coup de peigne dans sa chevelure de feu. Une fois encore, son époux ne lui accorde pas l’attention qu’elle cherche. Sa faute, assurément. Elle a essuyé la tempête la veille, découvert l’envers du décor, l’envers de ce mariage, la face cachée de son homme. La logique voudrait qu’elle s’enfuie, cherche à faire chambre à part… Elle refuse pourtant de lui montrer ses faiblesses, de lui avouer qu’il l’effraie, qu'elle le méprise pour ce qu'il devient. Ne se complait nullement dans le rôle de la femme soumise, et se lève pour mieux s’approcher de lui. À chaque pas, c’est son propre désir qu’elle allume, alors qu’elle passe ses bras autour de sa nuque pour mieux se glisser contre lui. Phase de séduction, sans que ses lèvres ne cherchent les siennes. « J’ai quelque chose pour toi. » qu’elle glisse dans un murmure, avant de guider ses mains sur son déshabillé de satin. Qu’il la touche, la consume, la déshabille doucement pour mieux recevoir son cadeau. Car voilà qu’elle brûle sous ses paumes, et que ses lèvres révèlent tout haut ce qu’elle pense tout bas. Femme conquise, qui ne trouve la même attraction chez un autre qui se permet de dérober ce qui appartient à cet autre Russe.

[vos points]

story of my life
i like the way it's hurts

18 ANS, MOSCOU — Le regard céruléen s’arrête un instant sur la créature qui lui fait face. Un seul mot lui vient à la bouche. ❛ Vulgaire ❜, c’est bien là tout ce qui la compose. Une tignasse peroxydée, une bouche à sucer un Mr. Freeze, un regard vitreux, néanmoins intéressé. Quant au reste ? Un rien moins naturel, une poitrine que l’on rêve de piquer avec une aiguille dans le seul but de voir si on peut dégonfler, un bronzage à la limite du cramé. Vulgaire est bien le mot qui convient, salope est celui qui lui va le mieux. Et cette femme n’est rien de moins que la belle-mère de la jeune fille. Une marâtre ? Encore faudrait-il qu’elle s’intéresse à elle, mais la Nastasha, car tel est le nom par lequel elle se fait appeler, n’a d’yeux que pour le père de sa belle-fille, ou tout du moins, son compte en banque. Une vénale, une croqueuse de diamants, certainement une ancienne actrice de l’industrie pornographique. Quant au père, il n’est rien de moins que le P.D.G d’une grande entreprise de Moscou. Homme d’affaires qui a bien certainement autre chose à faire que de s’occuper de sa famille, veille de loin sur les intérêts de son unique progéniture. La génitrice de cette dernière ? Exit. Divorce obtenu à l’amiable en raison d’une infidélité tenace. Pas difficile à comprendre : comment ne pas aller voir ailleurs lorsque votre mari ne vous accorde que 10 % de son temps ? La pétasse blonde finira elle aussi par le comprendre, néanmoins, les 90 % restant seront certainement destinés à dépenser l’argent que papa rapporte. Risible.
Et c’est là le modèle de la jeune fille qui ne quitte pas sa belle-mère du regard, désintéressée par le dernier GLAMOUR qu’elle vient d’acheter. Jolie, désintéressée, amusée quelque part, alors qu’elle observe l’étrange petit manège de la nouvelle dame de maison. Elle observe ce petit sourire qu’elle arbore sur le visage, ce geste gracieux de main qui se pose sur l’avant-bras de l’homme qui a eu le malheur d’approcher la toile de l’araignée. Un associé de son père, marié, pas encore père, mais qui le sera d’ici quelques mois. Pour un peu, la Russe irait presque le plaindre, si elle n’était pas tant captivée par la scène qui se déroule sous ses yeux. Sa pétasse de belle-mère semble ne pas se satisfaire assez de son argent de poche pour aller voir ailleurs. Et voilà la dinde qui glousse, exaspère l’enfant qui finit par se lever, pose son magazine sur sa chaise pour mieux se diriger vers le couple mal assortie. « Monsieur Adamovitch ! Quel plaisir de vous revoir ! Comment se porte votre femme ? J’ai apprit que vous attendiez un fils, mes félicitations ! Papa termine une réunion, il sera à vous d’ici quelques instants. » Peut-elle sentir le regard fielleux dans son dos ? Assurément, mais déjà s’éloigne, non sans adresser un dernier sourire à son interlocuteur. Son méfait accompli, elle ne daigne que retourner dans sa chambre et terminer ses devoirs. Enfant cultivée et intéressée par ses études. Pourtant, à peine entrée dans sa bulle que la porte s’ouvre brusquement pour laisser entrer la harpie décolorée. « C’était quoi ça ?! » Haussement de sourcils, tandis que la reine prend place dans son domaine, s’installe à son bureau pour y attraper un livre qu’elle ouvre à la page désirée. « Des civilités, rien de moins. Tu devrais essayer de temps en temps, ça commence en frappant à la porte avant d’entrer. » Ironie quand tu nous tiens, et pourtant, la vieille ne se laisse pas démonter, furieuse visiblement. « Quoi ? L’argent de papa n’est pas suffisant ? Essaie le trottoir, je suis certaine que tu peux rapporter pas mal de roubles en ouvrant la bouche. » Pas de claque, pas de violence physiques, elles savent toutes deux que la rouquine est perspicace. « Profite bien Nadja. Profite de tout ce que tu as, car un jour… tu pourrais bien te trouver totalement dépossédée, et crois-moi, j’en ai assez de trimer pour ne pas profiter de l’argent que je gagne. Reproche-moi ce que tu veux, mais quand tu auras trouvé un homme qui soit capable de t’offrir ce dont tu n’oses pas rêver, tu comprendras mon point de vue. » Des talons qui claquent, bientôt suivie de la porte. Mais la rousse n’éprouve rien d’autre que du mépris en l’instant. Profiter de l’argent d’un homme. Quelle idée saugrenue ! Elle aspire à bien mieux, à mener sa propre carrière de décoratrice d’intérieur. Non, elle n’a pas besoin d’un homme pour avoir tout ce qu’elle désire. Et pourtant… l’idée vient d’être plantée dans son esprit, germe petit à petit.

Il s’avéra que le temps ne fut pas bien long avant que la jeune fille n’expérimente cet étrange conseil. Ou plutôt, ne se mette en tête de fausser les plans douteux de sa belle-mère. Quelle meilleure occupation que de mettre des bâtons dans les roues de la harpie ? Certes, l’idée n’était pas tant de séduire l’associé, trentenaire passé… Et pourtant, ce fut ce qui arriva bien malgré elle. Innocente, elle ne faisait que se rendre à un entretien pour un travail, le genre qui occupe l’été, qui satisfait le besoin de s’accomplir. Ce n’était pas le manque d’argent qui en était la motivation, pour sûr. Il se trouvait devant la maison, sortant de sa voiture, fringuant, toujours bien vêtu, classe. Il lui avait proposé de la déposer, si naturellement que c’eut été idiot de dire non. Au fond, elle aimait bien Adamovitch, il était cultivé, amusant, et pour ne rien gâcher, plutôt charmant. Des civilités échangées, jusqu’à cet instant où le contrôle se perd, où les lèvres se frôlent et les langues se lient. C’est le frisson de l’interdit, les papillons au creux du bas-ventre, c’est un désir différent à tout autre. C’est de la surprise au fond du regard, des suppliques de ne pas continuer sur le bout des lèvres, le besoin de se raccrocher à l’autre au creux de l’intime. L’heure de l’entretien est passée, alors qu’il la retient, qu’il cherche à s’immiscer en son être, qu’elle l’encourage en se pressant contre lui sans jamais lui intimer l’ordre de la posséder. C’est la folie passagère, qui dure en secret, qui s’entretient avec des cadeaux, des rendez-vous. Et les mots de la sorcière qui reviennent en boucle dans son esprit. Elle comprend mieux, éteint sa conscience et profite des cadeaux, des bijoux hors de prix, du luxe contre de l’attention. Pourquoi perdre son temps dans le travail finalement, quand on peut tout obtenir d'un simple sourire ?

L’affaire durera deux ans avant d’être découverte par la belle-mère. Scandale que l’on étouffe, rejet de l’homme pour qui elle pensait être un tant soit peu importante. L’affaire se tasse, mais jamais les pensées qui s’accompagnent. Elle souffre, elle brûle, se tourmente dans le manque. Elle a besoin d’être importante au regard d’un autre, se glisse dans les bras qui lui sont offerts, un homme de passage, un pigeon qu’elle ne peine à séduire, lui offre une issue de secours pour les Etats-Unis, loin de la douce patrie, loin de cette famille qu’elle apprend à détester. Elle joue de chance, et disparaît une fois comblée. Rejoue la même scène, encore et encore, évolue sinistrement, se perd un peu plus sous la voix détestable d'une femme qui n'aurait dut être un modèle. Se méprise parfois, estime que c'est nécessaire à d'autres moments.

29 ANS, PHOENIX — Ses doigts viennent délicatement décrocher la boucle d’oreille, qu’elle pose sur la coiffeuse, le regard s’attardant bien plus sur la silhouette qu’elle peut observer par le biais du miroir que sur le bijou qui lui a coûté une petite fortune. Elle se délecte, se repait de cette image, esquisse un vague sourire avant de s’attaquer à la seconde oreille. L’homme qui se tient derrière elle pourrait être l’image de la perfection, si son visage n’offrait pas une mine si glaciale, dénuée d’émotions… Mais il est sien, et c’est bien là tout ce qui importe. Il possède ce don d’éveiller son désir, de la faire languir, de la rendre folle, pour le meilleur comme pour le pire. C’est bien ce serment qui a été prononcé à la mairie, mariage pas vraiment grandiose, ni même ce à quoi toute jeune femme pourrait aspirer, mais le romantisme ne semble pas avoir de place dans ce quotidien qu’ils partagent désormais. Ce n’est qu’un arrangement destiné à satisfaire les deux partis. Elle a besoin de sécurité, de confort, d’un homme prêt à pourvoir ses besoins, il n’a besoin que de redorer son image. Que demander de mieux finalement ? Là est bien le problème de cet étrange couple. Il ne semble pas vouloir plus. C’est elle qui réclame silencieusement, qui désespère de voir un regard plus intéressé à son encontre, d’obtenir de son époux, l’attention qui incombe à un tel engagement. Rien. Rien d’autre que le néant, un échange banal de temps à autre, à peine une vingtaine de minutes dans la chaleur de ses bras. Ce n’est pas assez, ne sera jamais suffisant pour la satisfaire. Elle semble un peu mieux comprendre ce qui lui a servi de mère autrefois. Le mariage. Idée saugrenue quand on n’en connaît pas les subtilités, les contraintes.
Avant d’arriver à Phoenix, l’idée ne lui aurait jamais traversée l’esprit, trop indépendante pour appartenir définitivement à un seul homme, pour obtenir de ce dernier la promesse d’une vie tracée, conventionnée, jusqu’à création d’un foyer. Il avait fallut qu’elle tombe sur lui, cet homme de presque dix ans son aîné, au charisme suffisamment remarquable pour qu’elle se laisse séduire. Pour sûr, elle avait remarqué la manufacture de ses vêtements, signe peu trompeur d’un compte bancaire suffisamment conséquent pour qu’elle lui accorde plus d’intérêt encore. Et puis ce marché. Ils ne se connaissaient pas, pas en profondeur tout du moins, et elle-même ne semblait nullement prête à révéler les bribes de son histoire. Deux étrangers unis par un lien supposé être sacré. Fini l’aventure, la recherche d’un pigeon suffisamment idiot pour céder à tous ses désirs, fini la pseudo insécurité. Il n’y a plus que lui. Cet homme dont elle craint les colères autant que l’idée qu’il la rejette totalement et avec indifférence. Plus qu’elle avec ses besoins inassouvis, ses désirs insatisfaits, son envie d’allumer le désir permanent dans le regard de son époux. Trop différent des autres, instable, tout comme leur mariage. Elle expérimente, tire sur la corde sensible, enfreint les règles qu’elle ne considère pas siennes, se joue de lui pour mieux attirer son attention. Franchir les limites n’est pas difficile, et elle semble aimer le faire. Elle est bien loin, l’enfant sage qui respectait son prochain. A éteint sa conscience pour devenir bien plus ingénue… A moins qu’elle ne soit à la recherche du chemin dont elle s’est écartée autrefois.  

Voilà qu’elle esquisse un soupir, avant de passer un dernier coup de peigne dans sa chevelure de feu. Une fois encore, son époux ne lui accorde pas l’attention qu’elle cherche. Sa faute, assurément. Elle a essuyé la tempête la veille, découvert l’envers du décor, l’envers de ce mariage, la face cachée de son homme. La logique voudrait qu’elle s’enfuie, cherche à faire chambre à part… Elle refuse pourtant de lui montrer ses faiblesses, de lui avouer qu’il l’effraie, qu'elle le méprise pour ce qu'il devient. Ne se complait nullement dans le rôle de la femme soumise, et se lève pour mieux s’approcher de lui. À chaque pas, c’est son propre désir qu’elle allume, alors qu’elle passe ses bras autour de sa nuque pour mieux se glisser contre lui. Phase de séduction, sans que ses lèvres ne cherchent les siennes. « J’ai quelque chose pour toi. » qu’elle glisse dans un murmure, avant de guider ses mains sur son déshabillé de satin. Qu’il la touche, la consume, la déshabille doucement pour mieux recevoir son cadeau. Car voilà qu’elle brûle sous ses paumes, et que ses lèvres révèlent tout haut ce qu’elle pense tout bas. Femme conquise, qui ne trouve la même attraction chez un autre qui se permet de dérober ce qui appartient à cet autre Russe.

[Messages]

story of my life
i like the way it's hurts

18 ANS, MOSCOU — Le regard céruléen s’arrête un instant sur la créature qui lui fait face. Un seul mot lui vient à la bouche. ❛ Vulgaire ❜, c’est bien là tout ce qui la compose. Une tignasse peroxydée, une bouche à sucer un Mr. Freeze, un regard vitreux, néanmoins intéressé. Quant au reste ? Un rien moins naturel, une poitrine que l’on rêve de piquer avec une aiguille dans le seul but de voir si on peut dégonfler, un bronzage à la limite du cramé. Vulgaire est bien le mot qui convient, salope est celui qui lui va le mieux. Et cette femme n’est rien de moins que la belle-mère de la jeune fille. Une marâtre ? Encore faudrait-il qu’elle s’intéresse à elle, mais la Nastasha, car tel est le nom par lequel elle se fait appeler, n’a d’yeux que pour le père de sa belle-fille, ou tout du moins, son compte en banque. Une vénale, une croqueuse de diamants, certainement une ancienne actrice de l’industrie pornographique. Quant au père, il n’est rien de moins que le P.D.G d’une grande entreprise de Moscou. Homme d’affaires qui a bien certainement autre chose à faire que de s’occuper de sa famille, veille de loin sur les intérêts de son unique progéniture. La génitrice de cette dernière ? Exit. Divorce obtenu à l’amiable en raison d’une infidélité tenace. Pas difficile à comprendre : comment ne pas aller voir ailleurs lorsque votre mari ne vous accorde que 10 % de son temps ? La pétasse blonde finira elle aussi par le comprendre, néanmoins, les 90 % restant seront certainement destinés à dépenser l’argent que papa rapporte. Risible.
Et c’est là le modèle de la jeune fille qui ne quitte pas sa belle-mère du regard, désintéressée par le dernier GLAMOUR qu’elle vient d’acheter. Jolie, désintéressée, amusée quelque part, alors qu’elle observe l’étrange petit manège de la nouvelle dame de maison. Elle observe ce petit sourire qu’elle arbore sur le visage, ce geste gracieux de main qui se pose sur l’avant-bras de l’homme qui a eu le malheur d’approcher la toile de l’araignée. Un associé de son père, marié, pas encore père, mais qui le sera d’ici quelques mois. Pour un peu, la Russe irait presque le plaindre, si elle n’était pas tant captivée par la scène qui se déroule sous ses yeux. Sa pétasse de belle-mère semble ne pas se satisfaire assez de son argent de poche pour aller voir ailleurs. Et voilà la dinde qui glousse, exaspère l’enfant qui finit par se lever, pose son magazine sur sa chaise pour mieux se diriger vers le couple mal assortie. « Monsieur Adamovitch ! Quel plaisir de vous revoir ! Comment se porte votre femme ? J’ai apprit que vous attendiez un fils, mes félicitations ! Papa termine une réunion, il sera à vous d’ici quelques instants. » Peut-elle sentir le regard fielleux dans son dos ? Assurément, mais déjà s’éloigne, non sans adresser un dernier sourire à son interlocuteur. Son méfait accompli, elle ne daigne que retourner dans sa chambre et terminer ses devoirs. Enfant cultivée et intéressée par ses études. Pourtant, à peine entrée dans sa bulle que la porte s’ouvre brusquement pour laisser entrer la harpie décolorée. « C’était quoi ça ?! » Haussement de sourcils, tandis que la reine prend place dans son domaine, s’installe à son bureau pour y attraper un livre qu’elle ouvre à la page désirée. « Des civilités, rien de moins. Tu devrais essayer de temps en temps, ça commence en frappant à la porte avant d’entrer. » Ironie quand tu nous tiens, et pourtant, la vieille ne se laisse pas démonter, furieuse visiblement. « Quoi ? L’argent de papa n’est pas suffisant ? Essaie le trottoir, je suis certaine que tu peux rapporter pas mal de roubles en ouvrant la bouche. » Pas de claque, pas de violence physiques, elles savent toutes deux que la rouquine est perspicace. « Profite bien Nadja. Profite de tout ce que tu as, car un jour… tu pourrais bien te trouver totalement dépossédée, et crois-moi, j’en ai assez de trimer pour ne pas profiter de l’argent que je gagne. Reproche-moi ce que tu veux, mais quand tu auras trouvé un homme qui soit capable de t’offrir ce dont tu n’oses pas rêver, tu comprendras mon point de vue. » Des talons qui claquent, bientôt suivie de la porte. Mais la rousse n’éprouve rien d’autre que du mépris en l’instant. Profiter de l’argent d’un homme. Quelle idée saugrenue ! Elle aspire à bien mieux, à mener sa propre carrière de décoratrice d’intérieur. Non, elle n’a pas besoin d’un homme pour avoir tout ce qu’elle désire. Et pourtant… l’idée vient d’être plantée dans son esprit, germe petit à petit.

Il s’avéra que le temps ne fut pas bien long avant que la jeune fille n’expérimente cet étrange conseil. Ou plutôt, ne se mette en tête de fausser les plans douteux de sa belle-mère. Quelle meilleure occupation que de mettre des bâtons dans les roues de la harpie ? Certes, l’idée n’était pas tant de séduire l’associé, trentenaire passé… Et pourtant, ce fut ce qui arriva bien malgré elle. Innocente, elle ne faisait que se rendre à un entretien pour un travail, le genre qui occupe l’été, qui satisfait le besoin de s’accomplir. Ce n’était pas le manque d’argent qui en était la motivation, pour sûr. Il se trouvait devant la maison, sortant de sa voiture, fringuant, toujours bien vêtu, classe. Il lui avait proposé de la déposer, si naturellement que c’eut été idiot de dire non. Au fond, elle aimait bien Adamovitch, il était cultivé, amusant, et pour ne rien gâcher, plutôt charmant. Des civilités échangées, jusqu’à cet instant où le contrôle se perd, où les lèvres se frôlent et les langues se lient. C’est le frisson de l’interdit, les papillons au creux du bas-ventre, c’est un désir différent à tout autre. C’est de la surprise au fond du regard, des suppliques de ne pas continuer sur le bout des lèvres, le besoin de se raccrocher à l’autre au creux de l’intime. L’heure de l’entretien est passée, alors qu’il la retient, qu’il cherche à s’immiscer en son être, qu’elle l’encourage en se pressant contre lui sans jamais lui intimer l’ordre de la posséder. C’est la folie passagère, qui dure en secret, qui s’entretient avec des cadeaux, des rendez-vous. Et les mots de la sorcière qui reviennent en boucle dans son esprit. Elle comprend mieux, éteint sa conscience et profite des cadeaux, des bijoux hors de prix, du luxe contre de l’attention. Pourquoi perdre son temps dans le travail finalement, quand on peut tout obtenir d'un simple sourire ?

L’affaire durera deux ans avant d’être découverte par la belle-mère. Scandale que l’on étouffe, rejet de l’homme pour qui elle pensait être un tant soit peu importante. L’affaire se tasse, mais jamais les pensées qui s’accompagnent. Elle souffre, elle brûle, se tourmente dans le manque. Elle a besoin d’être importante au regard d’un autre, se glisse dans les bras qui lui sont offerts, un homme de passage, un pigeon qu’elle ne peine à séduire, lui offre une issue de secours pour les Etats-Unis, loin de la douce patrie, loin de cette famille qu’elle apprend à détester. Elle joue de chance, et disparaît une fois comblée. Rejoue la même scène, encore et encore, évolue sinistrement, se perd un peu plus sous la voix détestable d'une femme qui n'aurait dut être un modèle. Se méprise parfois, estime que c'est nécessaire à d'autres moments.

29 ANS, PHOENIX — Ses doigts viennent délicatement décrocher la boucle d’oreille, qu’elle pose sur la coiffeuse, le regard s’attardant bien plus sur la silhouette qu’elle peut observer par le biais du miroir que sur le bijou qui lui a coûté une petite fortune. Elle se délecte, se repait de cette image, esquisse un vague sourire avant de s’attaquer à la seconde oreille. L’homme qui se tient derrière elle pourrait être l’image de la perfection, si son visage n’offrait pas une mine si glaciale, dénuée d’émotions… Mais il est sien, et c’est bien là tout ce qui importe. Il possède ce don d’éveiller son désir, de la faire languir, de la rendre folle, pour le meilleur comme pour le pire. C’est bien ce serment qui a été prononcé à la mairie, mariage pas vraiment grandiose, ni même ce à quoi toute jeune femme pourrait aspirer, mais le romantisme ne semble pas avoir de place dans ce quotidien qu’ils partagent désormais. Ce n’est qu’un arrangement destiné à satisfaire les deux partis. Elle a besoin de sécurité, de confort, d’un homme prêt à pourvoir ses besoins, il n’a besoin que de redorer son image. Que demander de mieux finalement ? Là est bien le problème de cet étrange couple. Il ne semble pas vouloir plus. C’est elle qui réclame silencieusement, qui désespère de voir un regard plus intéressé à son encontre, d’obtenir de son époux, l’attention qui incombe à un tel engagement. Rien. Rien d’autre que le néant, un échange banal de temps à autre, à peine une vingtaine de minutes dans la chaleur de ses bras. Ce n’est pas assez, ne sera jamais suffisant pour la satisfaire. Elle semble un peu mieux comprendre ce qui lui a servi de mère autrefois. Le mariage. Idée saugrenue quand on n’en connaît pas les subtilités, les contraintes.
Avant d’arriver à Phoenix, l’idée ne lui aurait jamais traversée l’esprit, trop indépendante pour appartenir définitivement à un seul homme, pour obtenir de ce dernier la promesse d’une vie tracée, conventionnée, jusqu’à création d’un foyer. Il avait fallut qu’elle tombe sur lui, cet homme de presque dix ans son aîné, au charisme suffisamment remarquable pour qu’elle se laisse séduire. Pour sûr, elle avait remarqué la manufacture de ses vêtements, signe peu trompeur d’un compte bancaire suffisamment conséquent pour qu’elle lui accorde plus d’intérêt encore. Et puis ce marché. Ils ne se connaissaient pas, pas en profondeur tout du moins, et elle-même ne semblait nullement prête à révéler les bribes de son histoire. Deux étrangers unis par un lien supposé être sacré. Fini l’aventure, la recherche d’un pigeon suffisamment idiot pour céder à tous ses désirs, fini la pseudo insécurité. Il n’y a plus que lui. Cet homme dont elle craint les colères autant que l’idée qu’il la rejette totalement et avec indifférence. Plus qu’elle avec ses besoins inassouvis, ses désirs insatisfaits, son envie d’allumer le désir permanent dans le regard de son époux. Trop différent des autres, instable, tout comme leur mariage. Elle expérimente, tire sur la corde sensible, enfreint les règles qu’elle ne considère pas siennes, se joue de lui pour mieux attirer son attention. Franchir les limites n’est pas difficile, et elle semble aimer le faire. Elle est bien loin, l’enfant sage qui respectait son prochain. A éteint sa conscience pour devenir bien plus ingénue… A moins qu’elle ne soit à la recherche du chemin dont elle s’est écartée autrefois.  

Voilà qu’elle esquisse un soupir, avant de passer un dernier coup de peigne dans sa chevelure de feu. Une fois encore, son époux ne lui accorde pas l’attention qu’elle cherche. Sa faute, assurément. Elle a essuyé la tempête la veille, découvert l’envers du décor, l’envers de ce mariage, la face cachée de son homme. La logique voudrait qu’elle s’enfuie, cherche à faire chambre à part… Elle refuse pourtant de lui montrer ses faiblesses, de lui avouer qu’il l’effraie, qu'elle le méprise pour ce qu'il devient. Ne se complait nullement dans le rôle de la femme soumise, et se lève pour mieux s’approcher de lui. À chaque pas, c’est son propre désir qu’elle allume, alors qu’elle passe ses bras autour de sa nuque pour mieux se glisser contre lui. Phase de séduction, sans que ses lèvres ne cherchent les siennes. « J’ai quelque chose pour toi. » qu’elle glisse dans un murmure, avant de guider ses mains sur son déshabillé de satin. Qu’il la touche, la consume, la déshabille doucement pour mieux recevoir son cadeau. Car voilà qu’elle brûle sous ses paumes, et que ses lèvres révèlent tout haut ce qu’elle pense tout bas. Femme conquise, qui ne trouve la même attraction chez un autre qui se permet de dérober ce qui appartient à cet autre Russe.

[Date d'inscription]

story of my life
i like the way it's hurts

18 ANS, MOSCOU — Le regard céruléen s’arrête un instant sur la créature qui lui fait face. Un seul mot lui vient à la bouche. ❛ Vulgaire ❜, c’est bien là tout ce qui la compose. Une tignasse peroxydée, une bouche à sucer un Mr. Freeze, un regard vitreux, néanmoins intéressé. Quant au reste ? Un rien moins naturel, une poitrine que l’on rêve de piquer avec une aiguille dans le seul but de voir si on peut dégonfler, un bronzage à la limite du cramé. Vulgaire est bien le mot qui convient, salope est celui qui lui va le mieux. Et cette femme n’est rien de moins que la belle-mère de la jeune fille. Une marâtre ? Encore faudrait-il qu’elle s’intéresse à elle, mais la Nastasha, car tel est le nom par lequel elle se fait appeler, n’a d’yeux que pour le père de sa belle-fille, ou tout du moins, son compte en banque. Une vénale, une croqueuse de diamants, certainement une ancienne actrice de l’industrie pornographique. Quant au père, il n’est rien de moins que le P.D.G d’une grande entreprise de Moscou. Homme d’affaires qui a bien certainement autre chose à faire que de s’occuper de sa famille, veille de loin sur les intérêts de son unique progéniture. La génitrice de cette dernière ? Exit. Divorce obtenu à l’amiable en raison d’une infidélité tenace. Pas difficile à comprendre : comment ne pas aller voir ailleurs lorsque votre mari ne vous accorde que 10 % de son temps ? La pétasse blonde finira elle aussi par le comprendre, néanmoins, les 90 % restant seront certainement destinés à dépenser l’argent que papa rapporte. Risible.
Et c’est là le modèle de la jeune fille qui ne quitte pas sa belle-mère du regard, désintéressée par le dernier GLAMOUR qu’elle vient d’acheter. Jolie, désintéressée, amusée quelque part, alors qu’elle observe l’étrange petit manège de la nouvelle dame de maison. Elle observe ce petit sourire qu’elle arbore sur le visage, ce geste gracieux de main qui se pose sur l’avant-bras de l’homme qui a eu le malheur d’approcher la toile de l’araignée. Un associé de son père, marié, pas encore père, mais qui le sera d’ici quelques mois. Pour un peu, la Russe irait presque le plaindre, si elle n’était pas tant captivée par la scène qui se déroule sous ses yeux. Sa pétasse de belle-mère semble ne pas se satisfaire assez de son argent de poche pour aller voir ailleurs. Et voilà la dinde qui glousse, exaspère l’enfant qui finit par se lever, pose son magazine sur sa chaise pour mieux se diriger vers le couple mal assortie. « Monsieur Adamovitch ! Quel plaisir de vous revoir ! Comment se porte votre femme ? J’ai apprit que vous attendiez un fils, mes félicitations ! Papa termine une réunion, il sera à vous d’ici quelques instants. » Peut-elle sentir le regard fielleux dans son dos ? Assurément, mais déjà s’éloigne, non sans adresser un dernier sourire à son interlocuteur. Son méfait accompli, elle ne daigne que retourner dans sa chambre et terminer ses devoirs. Enfant cultivée et intéressée par ses études. Pourtant, à peine entrée dans sa bulle que la porte s’ouvre brusquement pour laisser entrer la harpie décolorée. « C’était quoi ça ?! » Haussement de sourcils, tandis que la reine prend place dans son domaine, s’installe à son bureau pour y attraper un livre qu’elle ouvre à la page désirée. « Des civilités, rien de moins. Tu devrais essayer de temps en temps, ça commence en frappant à la porte avant d’entrer. » Ironie quand tu nous tiens, et pourtant, la vieille ne se laisse pas démonter, furieuse visiblement. « Quoi ? L’argent de papa n’est pas suffisant ? Essaie le trottoir, je suis certaine que tu peux rapporter pas mal de roubles en ouvrant la bouche. » Pas de claque, pas de violence physiques, elles savent toutes deux que la rouquine est perspicace. « Profite bien Nadja. Profite de tout ce que tu as, car un jour… tu pourrais bien te trouver totalement dépossédée, et crois-moi, j’en ai assez de trimer pour ne pas profiter de l’argent que je gagne. Reproche-moi ce que tu veux, mais quand tu auras trouvé un homme qui soit capable de t’offrir ce dont tu n’oses pas rêver, tu comprendras mon point de vue. » Des talons qui claquent, bientôt suivie de la porte. Mais la rousse n’éprouve rien d’autre que du mépris en l’instant. Profiter de l’argent d’un homme. Quelle idée saugrenue ! Elle aspire à bien mieux, à mener sa propre carrière de décoratrice d’intérieur. Non, elle n’a pas besoin d’un homme pour avoir tout ce qu’elle désire. Et pourtant… l’idée vient d’être plantée dans son esprit, germe petit à petit.

Il s’avéra que le temps ne fut pas bien long avant que la jeune fille n’expérimente cet étrange conseil. Ou plutôt, ne se mette en tête de fausser les plans douteux de sa belle-mère. Quelle meilleure occupation que de mettre des bâtons dans les roues de la harpie ? Certes, l’idée n’était pas tant de séduire l’associé, trentenaire passé… Et pourtant, ce fut ce qui arriva bien malgré elle. Innocente, elle ne faisait que se rendre à un entretien pour un travail, le genre qui occupe l’été, qui satisfait le besoin de s’accomplir. Ce n’était pas le manque d’argent qui en était la motivation, pour sûr. Il se trouvait devant la maison, sortant de sa voiture, fringuant, toujours bien vêtu, classe. Il lui avait proposé de la déposer, si naturellement que c’eut été idiot de dire non. Au fond, elle aimait bien Adamovitch, il était cultivé, amusant, et pour ne rien gâcher, plutôt charmant. Des civilités échangées, jusqu’à cet instant où le contrôle se perd, où les lèvres se frôlent et les langues se lient. C’est le frisson de l’interdit, les papillons au creux du bas-ventre, c’est un désir différent à tout autre. C’est de la surprise au fond du regard, des suppliques de ne pas continuer sur le bout des lèvres, le besoin de se raccrocher à l’autre au creux de l’intime. L’heure de l’entretien est passée, alors qu’il la retient, qu’il cherche à s’immiscer en son être, qu’elle l’encourage en se pressant contre lui sans jamais lui intimer l’ordre de la posséder. C’est la folie passagère, qui dure en secret, qui s’entretient avec des cadeaux, des rendez-vous. Et les mots de la sorcière qui reviennent en boucle dans son esprit. Elle comprend mieux, éteint sa conscience et profite des cadeaux, des bijoux hors de prix, du luxe contre de l’attention. Pourquoi perdre son temps dans le travail finalement, quand on peut tout obtenir d'un simple sourire ?

L’affaire durera deux ans avant d’être découverte par la belle-mère. Scandale que l’on étouffe, rejet de l’homme pour qui elle pensait être un tant soit peu importante. L’affaire se tasse, mais jamais les pensées qui s’accompagnent. Elle souffre, elle brûle, se tourmente dans le manque. Elle a besoin d’être importante au regard d’un autre, se glisse dans les bras qui lui sont offerts, un homme de passage, un pigeon qu’elle ne peine à séduire, lui offre une issue de secours pour les Etats-Unis, loin de la douce patrie, loin de cette famille qu’elle apprend à détester. Elle joue de chance, et disparaît une fois comblée. Rejoue la même scène, encore et encore, évolue sinistrement, se perd un peu plus sous la voix détestable d'une femme qui n'aurait dut être un modèle. Se méprise parfois, estime que c'est nécessaire à d'autres moments.

29 ANS, PHOENIX — Ses doigts viennent délicatement décrocher la boucle d’oreille, qu’elle pose sur la coiffeuse, le regard s’attardant bien plus sur la silhouette qu’elle peut observer par le biais du miroir que sur le bijou qui lui a coûté une petite fortune. Elle se délecte, se repait de cette image, esquisse un vague sourire avant de s’attaquer à la seconde oreille. L’homme qui se tient derrière elle pourrait être l’image de la perfection, si son visage n’offrait pas une mine si glaciale, dénuée d’émotions… Mais il est sien, et c’est bien là tout ce qui importe. Il possède ce don d’éveiller son désir, de la faire languir, de la rendre folle, pour le meilleur comme pour le pire. C’est bien ce serment qui a été prononcé à la mairie, mariage pas vraiment grandiose, ni même ce à quoi toute jeune femme pourrait aspirer, mais le romantisme ne semble pas avoir de place dans ce quotidien qu’ils partagent désormais. Ce n’est qu’un arrangement destiné à satisfaire les deux partis. Elle a besoin de sécurité, de confort, d’un homme prêt à pourvoir ses besoins, il n’a besoin que de redorer son image. Que demander de mieux finalement ? Là est bien le problème de cet étrange couple. Il ne semble pas vouloir plus. C’est elle qui réclame silencieusement, qui désespère de voir un regard plus intéressé à son encontre, d’obtenir de son époux, l’attention qui incombe à un tel engagement. Rien. Rien d’autre que le néant, un échange banal de temps à autre, à peine une vingtaine de minutes dans la chaleur de ses bras. Ce n’est pas assez, ne sera jamais suffisant pour la satisfaire. Elle semble un peu mieux comprendre ce qui lui a servi de mère autrefois. Le mariage. Idée saugrenue quand on n’en connaît pas les subtilités, les contraintes.
Avant d’arriver à Phoenix, l’idée ne lui aurait jamais traversée l’esprit, trop indépendante pour appartenir définitivement à un seul homme, pour obtenir de ce dernier la promesse d’une vie tracée, conventionnée, jusqu’à création d’un foyer. Il avait fallut qu’elle tombe sur lui, cet homme de presque dix ans son aîné, au charisme suffisamment remarquable pour qu’elle se laisse séduire. Pour sûr, elle avait remarqué la manufacture de ses vêtements, signe peu trompeur d’un compte bancaire suffisamment conséquent pour qu’elle lui accorde plus d’intérêt encore. Et puis ce marché. Ils ne se connaissaient pas, pas en profondeur tout du moins, et elle-même ne semblait nullement prête à révéler les bribes de son histoire. Deux étrangers unis par un lien supposé être sacré. Fini l’aventure, la recherche d’un pigeon suffisamment idiot pour céder à tous ses désirs, fini la pseudo insécurité. Il n’y a plus que lui. Cet homme dont elle craint les colères autant que l’idée qu’il la rejette totalement et avec indifférence. Plus qu’elle avec ses besoins inassouvis, ses désirs insatisfaits, son envie d’allumer le désir permanent dans le regard de son époux. Trop différent des autres, instable, tout comme leur mariage. Elle expérimente, tire sur la corde sensible, enfreint les règles qu’elle ne considère pas siennes, se joue de lui pour mieux attirer son attention. Franchir les limites n’est pas difficile, et elle semble aimer le faire. Elle est bien loin, l’enfant sage qui respectait son prochain. A éteint sa conscience pour devenir bien plus ingénue… A moins qu’elle ne soit à la recherche du chemin dont elle s’est écartée autrefois.  

Voilà qu’elle esquisse un soupir, avant de passer un dernier coup de peigne dans sa chevelure de feu. Une fois encore, son époux ne lui accorde pas l’attention qu’elle cherche. Sa faute, assurément. Elle a essuyé la tempête la veille, découvert l’envers du décor, l’envers de ce mariage, la face cachée de son homme. La logique voudrait qu’elle s’enfuie, cherche à faire chambre à part… Elle refuse pourtant de lui montrer ses faiblesses, de lui avouer qu’il l’effraie, qu'elle le méprise pour ce qu'il devient. Ne se complait nullement dans le rôle de la femme soumise, et se lève pour mieux s’approcher de lui. À chaque pas, c’est son propre désir qu’elle allume, alors qu’elle passe ses bras autour de sa nuque pour mieux se glisser contre lui. Phase de séduction, sans que ses lèvres ne cherchent les siennes. « J’ai quelque chose pour toi. » qu’elle glisse dans un murmure, avant de guider ses mains sur son déshabillé de satin. Qu’il la touche, la consume, la déshabille doucement pour mieux recevoir son cadeau. Car voilà qu’elle brûle sous ses paumes, et que ses lèvres révèlent tout haut ce qu’elle pense tout bas. Femme conquise, qui ne trouve la même attraction chez un autre qui se permet de dérober ce qui appartient à cet autre Russe.

[nouveau venu]

Bienvenue

[vos points]

Bienvenue

[Messages]

Bienvenue

[Date d'inscription]

Bienvenue

[vos points]

Bienvenue

Niko va être au ange    
Si tu as une question, n’hésite pas   

Good luck pour ta fiche

[Messages]

Bienvenue

Niko va être au ange    
Si tu as une question, n’hésite pas   

Good luck pour ta fiche

[Date d'inscription]

Bienvenue

Niko va être au ange    
Si tu as une question, n’hésite pas   

Good luck pour ta fiche

[nouveau venu]

Huhu ! Merci à vous deux   
J'espère bien qu'il sera content   

[vos points]

Huhu ! Merci à vous deux   
J'espère bien qu'il sera content   

[Messages]

Huhu ! Merci à vous deux   
J'espère bien qu'il sera content   

[Date d'inscription]

Huhu ! Merci à vous deux   
J'espère bien qu'il sera content   

[nouveau venu]

Bienvenue à toi jolie rousse   
Bon courage pour ta petite fiche
Et puis comme la dit Jane Si tu as besoin ... on est là   

[vos points]

Bienvenue à toi jolie rousse   
Bon courage pour ta petite fiche
Et puis comme la dit Jane Si tu as besoin ... on est là   

[Messages]

Bienvenue à toi jolie rousse   
Bon courage pour ta petite fiche
Et puis comme la dit Jane Si tu as besoin ... on est là   

[Date d'inscription]

Bienvenue à toi jolie rousse   
Bon courage pour ta petite fiche
Et puis comme la dit Jane Si tu as besoin ... on est là   

[fondateur]

Officiellement bienvenue à ma femme   Bonne chance pour ta fiche, si tu as des question nous sommes là.   Merci encore de tenter le rôle et n'hésite pas à me MP au besoin   

[vos points]

Officiellement bienvenue à ma femme   Bonne chance pour ta fiche, si tu as des question nous sommes là.   Merci encore de tenter le rôle et n'hésite pas à me MP au besoin   

[Messages]

Officiellement bienvenue à ma femme   Bonne chance pour ta fiche, si tu as des question nous sommes là.   Merci encore de tenter le rôle et n'hésite pas à me MP au besoin   

[Date d'inscription]

Officiellement bienvenue à ma femme   Bonne chance pour ta fiche, si tu as des question nous sommes là.   Merci encore de tenter le rôle et n'hésite pas à me MP au besoin   

[fondateur]

« Bravo, tu es validé »

j'aime ton style ma belle et je trouve cela simplement parfait, hâte de rp avec toi   Tu as un très beau style.

Félicitations, tu viens d'être validé. Maintenant, il s'agit de ne pas te perdre à Phoenix et de passer par quelques étapes que les rpgistes connaissent bien. Suis le guide afin de ne rien oublier. Et, après, dis toi que tu pourras t'amuser librement.

1 • Pour commencer, veille à remplir tous les champs de ton profil. C'est toujours plus agréable d'avoir un tas d'informations sur toi. Si tu es inspiré, n'hésite pas à compléter ta signature dès maintenant afin de nous montrer à quel point tu es canon. N'oublis pas de venir recenser ton pseudo, c'est important de le faire.

2 • N'oublie pas non plus de demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Enfin, sache que tu peux demander un rang si tu le souhaites afin d'égayer ton profil. Il ne faut pas oublier de prendre conscience du système de point.

3 • Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer une fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Une fiche vide ne donne pas envie de demander un lien alors essaie de mettre quelques informations quitte à faire la mise en page plus tard. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 450px. merci.

4 • Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 450px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp

5 • Enfin, histoire de t'intégrer un maximum n'hésite pas à te rendre sur le flood, à te créer un scénario, à voter pour notre forum sur les top-sites, etc. Mais, surtout, n'oubliez pas le plus important amusez-vous!

[vos points]

« Bravo, tu es validé »

j'aime ton style ma belle et je trouve cela simplement parfait, hâte de rp avec toi   Tu as un très beau style.

Félicitations, tu viens d'être validé. Maintenant, il s'agit de ne pas te perdre à Phoenix et de passer par quelques étapes que les rpgistes connaissent bien. Suis le guide afin de ne rien oublier. Et, après, dis toi que tu pourras t'amuser librement.

1 • Pour commencer, veille à remplir tous les champs de ton profil. C'est toujours plus agréable d'avoir un tas d'informations sur toi. Si tu es inspiré, n'hésite pas à compléter ta signature dès maintenant afin de nous montrer à quel point tu es canon. N'oublis pas de venir recenser ton pseudo, c'est important de le faire.

2 • N'oublie pas non plus de demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Enfin, sache que tu peux demander un rang si tu le souhaites afin d'égayer ton profil. Il ne faut pas oublier de prendre conscience du système de point.

3 • Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer une fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Une fiche vide ne donne pas envie de demander un lien alors essaie de mettre quelques informations quitte à faire la mise en page plus tard. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 450px. merci.

4 • Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 450px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp

5 • Enfin, histoire de t'intégrer un maximum n'hésite pas à te rendre sur le flood, à te créer un scénario, à voter pour notre forum sur les top-sites, etc. Mais, surtout, n'oubliez pas le plus important amusez-vous!

[Messages]

« Bravo, tu es validé »

j'aime ton style ma belle et je trouve cela simplement parfait, hâte de rp avec toi   Tu as un très beau style.

Félicitations, tu viens d'être validé. Maintenant, il s'agit de ne pas te perdre à Phoenix et de passer par quelques étapes que les rpgistes connaissent bien. Suis le guide afin de ne rien oublier. Et, après, dis toi que tu pourras t'amuser librement.

1 • Pour commencer, veille à remplir tous les champs de ton profil. C'est toujours plus agréable d'avoir un tas d'informations sur toi. Si tu es inspiré, n'hésite pas à compléter ta signature dès maintenant afin de nous montrer à quel point tu es canon. N'oublis pas de venir recenser ton pseudo, c'est important de le faire.

2 • N'oublie pas non plus de demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Enfin, sache que tu peux demander un rang si tu le souhaites afin d'égayer ton profil. Il ne faut pas oublier de prendre conscience du système de point.

3 • Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer une fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Une fiche vide ne donne pas envie de demander un lien alors essaie de mettre quelques informations quitte à faire la mise en page plus tard. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 450px. merci.

4 • Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 450px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp

5 • Enfin, histoire de t'intégrer un maximum n'hésite pas à te rendre sur le flood, à te créer un scénario, à voter pour notre forum sur les top-sites, etc. Mais, surtout, n'oubliez pas le plus important amusez-vous!

[Date d'inscription]

« Bravo, tu es validé »

j'aime ton style ma belle et je trouve cela simplement parfait, hâte de rp avec toi   Tu as un très beau style.

Félicitations, tu viens d'être validé. Maintenant, il s'agit de ne pas te perdre à Phoenix et de passer par quelques étapes que les rpgistes connaissent bien. Suis le guide afin de ne rien oublier. Et, après, dis toi que tu pourras t'amuser librement.

1 • Pour commencer, veille à remplir tous les champs de ton profil. C'est toujours plus agréable d'avoir un tas d'informations sur toi. Si tu es inspiré, n'hésite pas à compléter ta signature dès maintenant afin de nous montrer à quel point tu es canon. N'oublis pas de venir recenser ton pseudo, c'est important de le faire.

2 • N'oublie pas non plus de demander un logement si tu ne veux pas dormir dans la rue. Enfin, sache que tu peux demander un rang si tu le souhaites afin d'égayer ton profil. Il ne faut pas oublier de prendre conscience du système de point.

3 • Maintenant que tu as fait toutes ces étapes ennuyeuses, nous t'invitons à te créer une fiche de lien et à la compléter le plus vite possible. Une fiche vide ne donne pas envie de demander un lien alors essaie de mettre quelques informations quitte à faire la mise en page plus tard. Il y a une fiche de lien à votre disposition, pour suivre les couleurs du forum et pour vos fiche tentez de ne pas déformer le forum avec vos fiche, c'est un maximum de 450px. merci.

4 • Juste un petit rappel pour les posts rp, si vous mettez des cadre et tout, veuillez à ce que cela ne dépasse pas 450px en largeur, pour ne pas déformer le forum. merci. Une fiche a été construit pour vous ici : fiche pour les posts rp

5 • Enfin, histoire de t'intégrer un maximum n'hésite pas à te rendre sur le flood, à te créer un scénario, à voter pour notre forum sur les top-sites, etc. Mais, surtout, n'oubliez pas le plus important amusez-vous!

[nouveau venu]

Huuuuh !   
Ravie de voir que la fiche t'ai plu, j'ai très hâte de rp aussi avec toi !!
Merci merci merci !!   

[vos points]

Huuuuh !   
Ravie de voir que la fiche t'ai plu, j'ai très hâte de rp aussi avec toi !!
Merci merci merci !!   

[Messages]

Huuuuh !   
Ravie de voir que la fiche t'ai plu, j'ai très hâte de rp aussi avec toi !!
Merci merci merci !!   

[Date d'inscription]

Huuuuh !   
Ravie de voir que la fiche t'ai plu, j'ai très hâte de rp aussi avec toi !!
Merci merci merci !!