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 “ Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d'y croire. ”

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Azèl I. Dumsay
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Azèl I. Dumsay
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MessageSujet: “ Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d'y croire. ”   “ Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d'y croire. ” EmptyDim 6 Avr - 15:22

L’air était frais ce matin-là, quand Azèl quitta son appartement en compagnie de Quizz pour sa promenade matinale. Le jeune homme n’était réveillé que depuis quinze minutes mais il ne trainait jamais trop longtemps dans son appartement quand Demyan dormait encore dans son lit, il avait trop peur de le réveiller et de devoir lui dire clairement de quitter les lieux … Il était sans doute trop lâche pour ça. Le jeune homme marcha à travers les rues encore endormies qui bordaient son appartement miteux, son fidèle american staff à ses pieds ; il se dirigeait vers un terrain vague où il allait toujours pour jouer avec son compagnon. Sur le chemin il s’alluma une cigarette, il ne fumait pas souvent mais parfois ça le prenait, comme ça et ce matin-là était une de ces fois. Les pensées du beau métis étaient ailleurs cependant ; plus le temps passait et plus il avait de scrupules à laisser son amant seul chez lui, attendant qu’il quitte les lieux avant son retour. Il n’aimait pas ces sentiments qui naissaient en lui et les occultaient comme il pouvait, s’énervait souvent contre lui-même, se détestant d’être si faible alors qu’il savait quel mal ça pouvait faire de s’attacher.
Ce n’est que près de deux heures après, alors qu’il était à peine dix heures qu’Azèl revint à son appartement, poussa la porte pour la refermer derrière lui. Ce n’est qu’en levant le nez après avoir jeté ses clés et son paquet de clope sur le meuble de l’entrée qu’il se rendit compte que son amant n’était toujours pas parti comme ça aurait dû être le cas. Pendant quelques secondes, le métis resta à le fixer, interdit, puis il fronça les sourcils en enfonçant les mains dans les poches de sa veste en cuir qu’il n’enlèverait pas, prêt à repartir pour le fuir si il le fallait « Qu’est-ce-que tu fous encore là ? » lâcha-t-il, sans doute plus froidement qu’il ne l’aurait voulu mais jusque-là, l’accord tacite qu’ils avaient passé stipulait qu’il devait quitter les lieux avant qu’il ne revienne de sa promenade avec Quizz. Cette fois il avait dérogé à la règle et ça suffisait à mettre Azèl en pétard. Bien sûr il avait adoré cette nuit d’amour au creux des bras du beau châtain mais ce n’était qu’une nuit et il n’était pas question qu’ils se fassent des papouilles au lendemain matin ; tentant de fuir la présence de Demyan comme il le pouvait dans son petit appartement, il alla s’enterrer dans la cuisine pour préparer du café dans un silence lourd de reproches.
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Demyan Caldwell
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“ Le bonheur appartient à ceux qui se racontent de succulentes histoires et qui ont la ressource - ou le courage - d'y croire. ”
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Je n'ouvre pas tout de suite les yeux, j'attends encore quelques secondes. J'aimerais pouvoir rester ainsi toute la journée si possible. Pourquoi? Parce qu'en gardant les yeux clos, mes autres sens sont bien plus à l'affût et j'ai la nette impression de pouvoir encore sentir l'odeur d'Azèl imprimée sur ma peau, d'être encore brûlant aux endroits où ses lèvres se sont posées. J'adore cet instant de pur bonheur après une nuit d'amour avec lui. Je me sens complètement apaisé et ça, sans avoir eu besoin de fumer. Je profite donc encore quelques minutes de calme, à plat ventre et à peine recouvert des draps d'Azèl. Je sais qu'il va rentrer d'une minute à l'autre et que je devrais déjà être parti de son studio, mais honnêtement, pour une fois je n'ai pas envie de bouger d'un pouce. Je veux rester comme ça, l'attendre et profiter de sa présence au petit-déjeuner. Je sais qu'il va m'en vouloir et même sûrement m'engueuler mais j'en ai rien à foutre. Il peut même me mettre à la porte à poil, je m'en ficherais. J'en ai marre qu'il me jette comme une merde, j'en ai marre de me plier à ses petites "règles". Je ne lui demande pas la lune après tout. J'ai pas besoin qu'on se câline, je veux juste le voir au réveil. C'est tout.

D'ailleurs, les murs de son studio sont tellement peu épais que j'entends les griffes de Quizz dans le couloir, ainsi que les pas assez étouffés de son maître. Je remue un peu dans les draps, m'apprêtant à avoir un chaleureux bonjour. Bien sur, c'est ironique mais j'ai pleinement conscience de ce que je fais donc je peux m'en prendre qu'à moi même. La poignée de la porte s'abaisse et j'ouvre enfin les yeux, découvrant le jeune homme dans sa veste en cuir qui lui va tellement bien. Je lui offre un sourire en l'entendant me demander froidement ce que je fais encore là. « Ton matelas est plus confortable que le mien, je profite un peu plus longtemps que d'habitude. » Je l'observe détacher Quizz et poser ses affaires avant de me tourner le dos pour aller préparer du café. L'américan staff ne se gêne pas pour monter sur le lit et venir chercher des papouilles. « Il aime les bisous LUI. Hein mon grand? » demandais-je bêtement au chien tout en lui grattant le crâne, juste entre les deux oreilles. « Bon... Laisse moi passer... » murmurais-je pour moi même avant de retirer les draps qui couvraient le bas de mon corps. Je me lève sans juger nécessaire de me rhabiller, traverse la petite pièce et arrive dans le dos d'Azèl. Je colle mes lèvres contre sa nuque, connaissant parfaitement son point faible. « J'ai le droit à une tasse au moins? Ou tu vas de nouveau me jeter comme un mal propre? »
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Azèl I. Dumsay
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Azèl aimait bien être tranquille chez lui le matin, enfin tranquille … Quizz s’arrangeait à lui tout seul pour mettre de l’ambiance mais disons qu’il aimait ne pas avoir un autre être humain chez lui. C’était donc compréhensible qu’en voyant Demyan encore dans son lit lorsqu’il rentrait de sa promenade matinale, l’irritait. Il le fit d’ailleurs bien sentir en lui demandant d’un ton froid ce qu’il faisait encore là car clairement, il n’avait pas respecté les règles qui faisaient qu’ils pouvaient se voir sans avoir rien à attendre de l’autre « J’en ai rien à foutre que mon matelas soit plus confortable que le parquet j’voulais être peinard c’matin. » ronfla Azèl en s’engouffrant dans l’espace servant de cuisine afin de se préparer un café, entendant sans mal son amant parler de son chien en expliquant clairement que contrairement à son maître, ce dernier affectionnait les câlins. Le métis resta silencieux mais roula des yeux au plafond sans la moindre gêne avant de verses l’eau dans la cafetière puis le café ; il perçu du mouvement derrière lui et comprit que Demyan décidait enfin de se lever. Intérieurement il priait pour qu’il s’en aille au plus vite même si il savait pertinemment que le jeune homme était trop obstiné pour le faire et ainsi donner entière satisfaction à son hôte. Trop absorbé par ses pensées qu’il ruminait, il ne l’entendit pas arriver derrière lui et le sentit se coller contre lui, enlacer son corps et déposer un baiser sur sa nuque. La surprise l’empêcha de contrôler le tressaillement dont il était victime et détesta plus encore son amant d’avoir trainé au lit ; Dem’ ne se démonta pas et sans le lâcher réclama une tasse de café bien qu’il envisageait déjà qu’Azèl puisse le mettre dehors sans plus attendre. Les dents serrées et l’esprit ailleurs, le jeune homme soupira et attrapa une deuxième tasse propre près de l’évier « J’te jette pas comme un malpropre, j’te fais juste habilement comprendre que t’es encombrant. » rétorqua-t-il en se dégageant d’un mouvement d’épaule pour mettre la cafetière en route car il avait bel et bien été interrompu par un homme magnifique qui venait presque ouvertement le chercher. Enfin, Azèl daigna lui accorder un regard et ne put que constater combien il était beau et parfaitement bien fait de sa personne ce qui ne l’aidait pas à trouver la volonté de le faire partir au plus vite de chez lui « Et par pitié, va t’habiller au lieu de te donner en spectacle aux voisins ! » pesta-t-il en le repoussant vers le coin chambre de son appartement. En fait il n’y avait pas de voisins directs ayant un vis-à-vis sur son appart’ mais c’était façon de parler, pendant ce temps il retira sa veste en cuir et l’accrocha sur le porte-manteau, revenant rapidement à la cuisine pour s’appuyer dos au plan de travail histoire de ne pas se faire surprendre une second fois. Ainsi il pouvait aussi surveiller les faits et gestes de son amant, et le mater, accessoirement.
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Demyan Caldwell
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Ca fait un bon moment maintenant que je songe à avoir une discussion sérieuse avec Azèl. J'en ai un peu marre qu'il me traite aussi vulgairement. Même ses chaussettes ont le droit à davantage d'attention que moi et il doit comprendre que même si jusqu'à présent ça ne me dérangeait pas d'être son plan cul, j'attends quand même un minimum de tendresse en plus. Pourtant, il sait se montrer tendre. Quand j'arrive chez lui ou que je le trouve dans les rues, il accepte toujours que je passe la nuit avec lui et lorsqu'il se pointe au bar, il n'a pas honte de me coller un baiser sur la joue ou de serrer mes doigts une fraction de seconde. Mais il n'aime vraiment pas les matins, du moins les matins après l'amour. Et je ne sais pas pourquoi. J'ai toujours accepté ses règles à la con mais honnêtement j'attends un peu plus. J'attends au moins qu'on puisse prendre le café ensembles le matin et de ne plus me sentir rejeté de cette manière. Ca devient vraiment humiliant et ça me blesse.

Comme je l'avais prédit, Azèl n'est vraiment pas de bonne humeur, il aurait préféré retrouver une monstrueuse merde de Quizz sur son lit plutôt que mon corps et ça il n'a pas besoin de me le dire pour que je le devine. J'ai vraiment l'impression d'être rabaissé à de la merde et franchement, ça devient dur à encaisser. Cependant, je le laisse me lancer ses méchancetés à la figure et me contente d'hausser les épaules. Il est pas content, tant pis pour lui. Je profite de quelques gratouilles avec Quizz avant de le rejoindre dans la kitchenette où très rapidement, une délicieuse odeur de café se fait sentir. « Encombrant? Même ton chien est un roi à côté de moi. J'ai pas l'impression de prendre de la place pourtant et encore moins d'être pénible. » J'avoue que c'est sorti un peu plus froidement que je le pensais mais c'est pas grave. Je le vois sortir une deuxième tasse du placard mais tente d'ignorer le soupir de mécontentement qui l'accompagne. Azèl finit par se retourner pour me faire face et je ne retiens pas un petit sourire en coin en le voyant détailler mon corps nu. Il n'a pas de chance, d'ordinaire je suis docile et je m'en vais sans râler mais ce matin je suis d'humeur joueur et même si je sais que ça va sûrement mal se finir, j'en profite un peu.

Il me pousse et je secoue la tête, un peu blasé tout de même avant de me pencher en avant pour rattraper mon caleçon, l'enfiler assez rapidement et fouiller dans les poches de mon pantalon noir pour trouver mon paquet de clopes. Vide. Merde. Je tourne sur moi même et voit le paquet de mon amant. Sans lui demander la permission - ce qui va le mettre hors de lui - je vais lui voler une cigarette et m'installer à la fenêtre pour l'allumer et regarder la rue au-dessous. « Tu apprécies ce que tu vois Dumsay? » demandais-je avec un sourire en coin. Dans le reflet de la vitre, je vois clairement me détailler de dos et je sais qu'il ne va pas aimer que je lui fasse remarquer.
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Azèl I. Dumsay
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Azèl était bien conscient d’être parfaitement odieux avec son amant, surtout le matin lorsqu’ils avaient couché ensemble la veille ; pourtant lorsqu’ils se retrouvaient de manière plus intime il n’y avait aucun problème pour que les deux garçons s’entendent. C’était même plutôt appréciable d’être sur la même longueur d’onde que le jeune homme mais les lendemains matins c’était juste pas possible pour lui, c’était trop … officiel et ça le jeune homme ne le supportait et ne voulait surtout pas entendre parler d’autre chose que d’un plan cul très régulier, il fallait bien l’avouer. Alors que le métis préparait le café, Demyan trouva très amusant de venir se coller à lui, l’embrassant sur la nuque comme si il cherchait ouvertement à le provoquer, sachant parfaitement que ce comportement l’irriterait. Azèl le lui fit d’ailleurs bien remarquer en lui jetant au visage qu’il était assez encombrant ; la réponse ne se fit pas attendre, froide et dure mais le jeune homme s’y attendait, Demyan était un mec gentil et attentionné, du moins avec lui. C’était lui qui allait pas en symbiose avec l’anglais, disons qu’ils ne voyaient pas les choses de la même façon au niveau de leur relation. Azèl préféra changer de sujet en repoussant son amant, lui intimant d’aller s’habiller car la vue de son corps nu le perturbait un peu trop même si il n’osait pas l’avouer ce qui était assez dur à gérer car déjà les images de leur nuit d’amour lui revenait en tête. Le jeune homme laissant son « invité » aller chercher de quoi se vêtir pendant qu’il allait poser sa veste, revenant dans la petite cuisine pour s’appuyer contre le plan de travail et surveiller Dem’ du regard. Il le vit d’ailleurs lui piquer une clope sans même lui demander la permission ce qui l’exaspéra profondément mais il préféra serrer les dents et ne rien dire même si le regard noir qu’il lui jetait parlait pour lui. Accoudé à la fenêtre, en caleçon, Demyan offrait une vue assez sympathique au jeune métis qui se laissait aller à le détailler ; bien vite pourtant, l’anglais lui fit remarquer ce regard un peu insistant qu’il posait sur lui, même si ça ne devait pas le gêner tant que ça mais qu’il lui faisait remarquer pour l’emmerder. Azèl se renfrogna aussitôt en lui jetant un regard noir avant de se détourner « Connard. » siffla-t-il avant d’ouvrir vivement les tiroirs afin de sortir de cuillères à café, espérant qu’après l’avoir partagé, le jeune homme décamperait illico. Bon il n’y croyait pas vraiment en fait, et préféra lui faire sentir immédiatement qu’il ne se montrerait pas plus patient « Et après tu t’casse, j’ai des trucs à faire. » fit-il froidement, prenant la cafetière chaude pour en verser dans les deux tasses.
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Très souvent j'essaie de deviner ce qu'il y a derrière le regard d'Azèl. J'aimerais vraiment comprendre de moi même pourquoi il me jette comme ça au lieu de devoir aborder le sujet de but en blanc. J'ai pas envie de me disputer avec lui, surtout qu'il l'emporterait largement. Je pense que dans notre relation, ça doit être moi la gonzesse. Ou alors Azèl le cache vraiment bien...

Quoi qu'il en soit, j'essaie de ne pas rentrer dans son jeu et de jouer l'indifférent. Je m'appuie contre le cadre de sa fenêtre pour fumer une cigarette en regardant la rue dessous. En général, quand j'ouvre un oeil dans ce studio, je m'habille directement et je ne prends pas vraiment le temps de regarder autour de moi. En fait, il a une bonne vue depuis ici et je ne manque pas de remarquer quelques tableaux accrochés aux murs du studio. J'ai tendance à oublier qu'Azèl est étudiant en art. J'ai l'impression que ça fait bien longtemps que j'ai quitté l'école. Et c'est le cas dans le fond. Mais je ne regrette pas. D'ailleurs je n'envie même pas le jeune homme de toujours être à l'université. Je travaille, je gagne ma vie, je ne connais pas les galères des livres de cours à apprendre par coeur et du stress des examens.

Dans le reflet de la vitre, je distingue nettement Azèl en train de me regarder de dos. Je souris malicieusement avant de le lui faire remarquer. S'il doit me foutre à la porte en caleçon au moins que ça soit après l'avoir bien emmerdé. Comme toujours, il me fait partager sa tendresse avec une insulte bien placée. Ce mec dit encore plus de gros mots que moi, mais à aucun moment je l'ai insulté de la sorte. Même si je sais que c'est purement ironique, qu'il n'aime juste pas se faire prendre à son propre jeu. Désolé coco, j'ai fait les conneries avant toi. Ca peut être un avantage d'être plus âgé...

Azèl finit par s'approcher de moi et par me tendre une tasse de café fumante. Je souffle la fumée que je viens d'inspirer et écrase ma cigarette dans le cendrier sur le rebord de la fenêtre. « Merci. » Je prends la tasse entre les deux mains et baisse les yeux dessus pour observer le liquide brun. Je ne pense pas que ça soit BIO. Le café que moi je lui offre est toujours BIO et donc meilleur. Mais bon, je ne relève pas. Contrairement à lui, je n'ai pas besoin de le rabaisser à chaque minute. D'ailleurs, une nouvelle remarque tombe. Mes doigts serrent inconsciemment la tasse et je me sens chauffer de l'intérieur. « Des trucs à faire? Du style? T'astiquer le poireau? Parce que si c'est ça je pense que je peux très bien m'en charger. D'ailleurs, je commence à me dire que je ne suis bon qu'à ça avec toi. » Les mots sortent sans que je ne puisse les retenir dans ma gorge. « C'est bon, j'me casse. Garde ton café dégueulasse et d'ailleurs garde ton herbe aussi. Je pense pas que tu aies vraiment besoin des trois cents dollars que je te donne à chaque fois. » Je lui fourre ma tasse entre ses mains et m'approche du lit pour ramasser mes affaires sans lui accorder un regard. Une fois habillé, j'offre une dernière gratouille à Quizz avant de quitter le studio en claquant la porte derrière moi. Je descends les marches de l'immeuble quatre à quatre et une fois sur le trottoir, je m'allume un joint pour essayer de me calmer. Il est tellement borné et gamin, ça me mets hors de moi. J'aurai voulu qu'on en parle calmement mais apparemment c'est pas envisageable avec lui.
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Azèl I. Dumsay
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Demyan n’est pas le genre de mc à se laisser faire quand le métis l’envoie balader ou impose des règles, c’est d’ailleurs assez irritant pour lui qui aimerait que tout se passe comme il l’a décidé. Le jeune homme semblait décidé à s’imposer dans son appartement et il ne pouvait que le supporter, enfin bien sûr il aurait pu le foutre dehors purement et simplement mais il n’en était pas capable ; malgré tout ce qu’il montrait il adorait ce gars, il adorait être avec lui mais il se disait que si il montrait le contraire il finirait par s’en convaincre. Ouais, il finirait bien par se convaincre que ce mec n’était pas du tout canon, pas du tout bandant et qu’il ne lui plaisait pas du tout … Une fois le café fait, dans une ambiance dont la tension était franchement palpable, il s’approcha de Demyan pour lui tendre sa tasse sans le moindre mot ; lui-même s’empressa de souffler sur le liquide pour tenter d’en boire une gorgée mais c’était encore trop chaud. Il allait pas pouvoir se calmer à coup de caféine dans l’immédiat et le fit sentir à son invité en lui expliquant qu’il allait devoir se barrer vite fais après ça car il avait des trucs à faire, à ses yeux plus importants que de jouer les hôtes parfais. Azèl coule un regard vers le jeune homme, il est quand même vachement beau. Pourtant il n’eut pas le loisir de l’observer davantage que déjà ce dernier montait en pression, n’ayant visiblement pas apprécié la remarque du métis ; les mots qui sortaient de sa bouche étaient crus et même si au fond de lui il savait qu’il aimait plus que se retrouver au lit avec lui, il préféra jouer la carte de l’indifférence. Il s’apprêtait à lui répliquer qu’ils n’étaient rien de plus qu’un plan cul l’un pour l’autre mais n’en eu pas le temps, hors de lui, Demyan embrayait déjà en lui laissant le café sur le plan de travail et lui expliquant que cette fois, il ne lui achèterait pas d’herbe … ce qui allait faire un sacré trou dans ses finances mais étrangement ce n’est pas à ça que pensait Azèl dans l’immédiat. Il se sentit soudain terriblement con, incapable de retenir le jeune homme pour qui il avait une affection certaine quoique parfaitement dissimulée. Ce n’est qu’en entendant la porte de son appartement claquer qu’il se réveilla, déposant précipitamment sa tasse sur le plan de travail il entreprit de dévaler les marches de l’immeuble pour trouver Demyan sur le trottoir, fumant un joint. Le brun marqua un arrêt dans son dos, l’observant silencieusement avant de se décider à s’approcher, presque certain qu’il pourrait bien s’en prendre une « Dem’ … c’est bon t’barre pas. » soupira-t-il en se mordant la lèvre ; il détestait s’aplatir comme ça et le faisait d’ailleurs jamais mais il était certain qu’il allait en entendre parler encore longtemps « Puis tu vas pas m’laisser un café supplémentaire sur les bras ; j’vais être insupportable si j’le bois aussi … enfin encore plus que c’est d’jà l’cas. » marmonna-t-il en enfonçant ses mains dans les poches de son jean.
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C'est très rare de me faire exploser de la sorte. J'ai toujours été du genre très calme, à prendre les choses comme elles venaient. Vraiment pas prise de tête mais là franchement j'ai pété un câble. Entre le moment où Azèl est rentré chez lui et le moment où j'ai quitté son studio, les seules phrases qu'il m'a offertes étaient franchement pas aimables. C'est bon, j'ai compris que j'ai enfreins une des règles du grand manitou mais bon, un peu de tendresse et un café c'est quand même pas grand chose demandé... Au lieu de finir ma tasse et de finir m'habiller et de partir, j'ai piqué la mouche et je me suis barré sans lui accorder un regard. Il n'a jamais vu ce côté de moi, celui qui est vraiment exaspéré et soûlé. Mais j'en ai rien à faire. Ca fait un peu plus d'un mois qu'on se connaît et il a jamais été foutu d'être gentil avec moi. A part quand il s'agit de me vendre son herbe ou de le sucer donc merde hein. Je suis peut-être un mec mais j'aime bien la tendresse aussi et surtout le partage. J'ai pas l'impression qu'on ait déjà eu une conversation normale avec Azèl. Eh merde quoi. J'ai pas non plus envie de m'investir dans une relation à un sens. Je ne le dis pas mais j'ai vraiment eu un coup de coeur pour lui et même si j'essaie de ne pas me lâcher niveau sentiments, je ne peux pas nier que je l'apprécie de plus en plus. Sauf que c'est pas son cas et moi aussi j'ai déjà souffert avec mes anciennes relations, j'ai pas forcément envie que ça recommence alors autant mettre un "stop" avant.

Lorsque j'arrive sur le trottoir j'ai besoin de me calmer, sinon je vais être incapable de travailler correctement ce soir au bar et j'ai pas envie de m'attirer des ennuis avec Nathéan. Il est déjà assez suspicieux ces derniers temps, pas besoin de lui donner toutes les raisons de me faire la morale. Je m'allume donc un joint en en ayant strictement rien à foutre que l'odeur dérange les passants et que je risque de me faire arrêter par la police. C'est le seul truc qui arriverait à me calmer de toute manière.

J'entends sa voix dans mon dos mais je n'ai pas envie de me retourner. Pourtant, je ne peux m'empêcher de me faire remarquer qu'il m'a suivi, que malgré ce qu'il m'a dit et surtout malgré ce que je lui ai dis, il m'a suivi et me demande même de pas partir. Je tire un coup sur mon joint avant de souffler la fumée en soupirant. Putain ça fait du bien. Je me demande toujours comment après tant d'années à fumer ça peut encore me faire de l'effet. Azèl me déballe une connerie à propos de son café et je lâche un petit rire sarcastique avant de me tourner pour lui faire face. « Un café à trois cent dollars c'est ça? Y a que ça qui t'intéresse chez moi de toute manière. La tune et mon cul, c'est tout ce que tu veux de moi. » Je me rends bien compte que j'ai sûrement l'air d'une pleurnicharde mais j'en ai strictement rien à foutre. J'aime aussi les hommes et je m'en suis jamais caché. Faut bien que mon côté féminin ressorte de temps à autre. « C'est bon, j'me casse. De toute manière faut que j'aille chez moi chercher Hendrix. » C'est la seule excuse valable que j'ai trouvé pour continuer mon chemin.
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Azèl I. Dumsay
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Azèl n’avait jamais vu Demyan s’énerver de la sorte et était resté tout bonnement con alors que le jeune homme d’habillait en vitesse, abandonnant son café sur le plan de travail pour quitter l’appartement de son amant en claquant la porte. Le métis resta interdit de longues secondes avant de se bouger le cul pour lui emboiter le pas, espérant le rattraper et calmer un peu le jeu ; il ignorait d’ailleurs pourquoi il agissait ainsi, il aurait dû s’en foutre, d’ailleurs il ferait mieux de s’en foutre plutôt que de lui courir après mais il était déjà arrivé sur le perron de l’immeuble, juste derrière Demyan qui s’était allumé un joint. Il semblait le savourer d’ailleurs et pendant quelques secondes, Azèl demeura silencieux pour finalement lui demander de ne pas partir ; c’était maladroit mais l’intention y était, il n’avait pas envie de le voir partir et ressentait soudain le besoin d’être serré dans ses bras. Sans doute parce qu’à cet instant précis il craignait de le perdre, aussi étrange que ça puisse paraître et qu’il avait par conséquent besoin de sentir qu’il était toujours là. Lorsqu’enfin Dem’ se retourne pour lui faire face, les mots qui sortent de sa bouche sont durs et serrent le cœur du métis qui contracte la mâchoire à plusieurs reprises, indécis, mal à l’aise. Il est bien conscient que c’est le moment de lui dire qu’il a tout faux et qu’il n’y a pas que son cul et son fric qui l’intéresse mais si son cœur a envie de parler, sa tête le lui interdit, lui rappelant qu’il a déjà trop souffert à cause de son premier amour. Au fond il sait que c’est différent avec Demyan mais il ne peut s’empêcher d’être constamment sur la défensive, de se méfier car il sait que si jamais il s’attache il finira par souffrir à un moment donné. Le beau châtain est d’ailleurs décidé à partir, laissant Azèl indécis sur la manière de se conduire « J’te demande de rester c’pas pour que tu t’casse ! » s’emporta-t-il alors que son amant se mettait à marcher comme si ce qu’il disais n’avait aucune espère d’importance. Mais comment pouvait-il lui en vouloir de l’ignorer ? Il lui rendait simplement la monnaie sa pièce et c’était sûrement tout ce qu’il méritait à se comporter comme un connard avec lui. Le métis décida toutefois de prendre sur lui, pas décidé à laisser partir le seul homme qui l’apaisait autant qu’il pouvait l’énerver. C’est en quelques enjambées précipitées qu’il rattrapa Demyan, lui prenant la main pour l’arrêter dans sa course et se poster devant lui, espérant qu’il ne le bouscule pas pour continuer son chemin « Reste. » fit-il simplement. Son cœur battait à une allure folle, il était mort de trouille à l’idée de se faire piétiner alors qu’il s’aplatissait littéralement pour que le jeune homme ne le laisse pas « On a un café à prendre tous les deux, c’est c’que t’arrête pas de réclamer non ? » finit-il par dire en tentant de se ressaisir, laissant glisser sa main de la sienne pour la lâcher.
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Demyan Caldwell
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Je suis partagé entre l'envie de lui sauter au cou pour l'embrasser ou de lui balancer tout ce que j'ai sur le coeur. Azèl m'a suivi dehors et ça veut dire que dans le fond, même si je "l'encombre" il ne veut pas non plus qu'on s'engueule. Le problème c'est que c'est un peu tard. Cette fois j'en ai vraiment marre d'être traité comme un objet, d'être jeté comme un malpropre. D'ailleurs, je commence même à comprendre qu'il m'utilise peut-être juste pour avoir sa tune et franchement ça me blesse profondément. Il ne l'a pas dit clairement mais j'ai vu dans ses yeux que l'absence de mes trois cent dollars par semaine allait lui faire un sacré trou dans son budget. Pour quoi d'ailleurs? Le loyer de son studio ne doit pas lui coûter très cher et à par la bouffe de son chien, je vois pas où il pourrait dépenser son argent. Peut-être dans ses études, j'en sais rien et j'en ai rien à foutre. J'ai envie de tout lui dire ce que j'ai sur le coeur mais ça inclurait le fait que j'ai des sentiments de plus en plus forts pour lui et ça, il en est hors de questions. Il a déjà bien trop abusé de mon attachement pour lui. Il me détruira si je lui fait comprendre qu'il peut me mener à la baguette à cause de mes sentiments.

Mais Azèl est en face de moi. Il est là et il essaie de se rattraper, à sa manière très maladroite mais il essaie au moins. Seulement, il m'a mis hors de moi et je ne sais pas si j'ai envie de l'écouter. Je reprends ma route, mon joint entre mon indexe et mon majeure lorsqu'Azèl se poste devant moi en me tenant ma main de libre. Je fronce les sourcils et souffle la fumée présente dans ma bouche. Tout s'embrouille dans ma tête. Il me fait clairement comprendre qu'il ne veut pas que je m'en aille alors qu'avant il me disait exactement le contraire. Je suis complètement perdu et je pense que ça se voit sur mon visage. J'essaie de mettre de l'ordre dans ma tête mais mon coeur se met à battre très vite. Je suis proche de la syncope. « Ton... Ton café est dégueulasse Azèl. » C'est la seule chose que j'ai trouvé à dire. Les seuls mots que mon cerveau a bien voulu mettre dans l'ordre et franchement c'est pas fameux... Il lâche ma main et je me gratte nerveusement la nuque. « Enfin... Ce que je veux dire c'est que le mien est meilleur. Va chercher Quizz, on va chez moi. »
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Azèl I. Dumsay
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Azèl n’est clairement pas le genre à s’accrocher à quelqu’un de l’extérieur ; à part sa famille il ne tient à personne et se rendre compte que plus le temps passait, plus Demyan prenait une place importante dans sa vie l’effrayait. Il était même allé jusqu’à le rattraper dans la rue, se donnant en spectacle devant les potentiels voisins, tout ça pour ne pas voir le jeune homme foutre le camp alors que c’était ce qu’il lui avait demandé un peu plus tôt. Seulement il n’avait plus aucune envie de le voir partir et il avait beau se persuader que c’était parce qu’il avait plus besoin de son argent qu’autre chose, il savait qu’il cherchait juste à se convaincre. Planté devant lui, le métis tentait de convaincre son amant de ne pas partir et tout ce que Demyan parvint à lui dire c’était que son café était dégueulasse. De la tête, il eut un mouvement de recul avant de la secouer de gauche à droite ; apparemment ni l’un ni l’autre ne semblait doué par éviter de faire trop de casse mais Azèl décida de ne pas s’offusquer, il méritait largement cette critique sur son café. Le châtain poursuivis alors en disant que son café était meilleur et qu’après être allé chercher Quizz, ils pourraient aller chez lui ; pendant un moment le jeune homme resta interdit puis finis par hocher la tête « Toi et ton café bio .. » soupira-t-il avant de hocher la tête « D’accord. » ajouta-t-il avant de remonter vitesse ouvrir la porte de son appart’ pour siffler son chien qui rappliqua aussi sec. Azèl ne prit pas la peine de prendre la laisse, son chien obéissait très bien fort heureusement ; le jeune homme redescendit rapidement pour rejoindre son amant sans vraiment oser le regarder dans les yeux après les saloperies qu’il lui avait dites. Tous deux se mirent en chemin, Quizz trottinant sagement aux pieds de son maître alors que ce dernier s’allumait une cigarette ; le silence entre les deux garçons était pesant et le métis commençait à en avoir marre mais il ne savait pas comment rompre la glace « Okey j’admets que j’me suis comporté comme un con tout à l’heure mais tu sais bien que j’aime pas que tu sois là le matin. » commença-t-il en tirant sur sa cigarette, soufflant ensuite doucement avant de reprendre « On se s’rait pas pris la tête si t’étais partis. » conclut-il en fixant son regard sur son chien. C’était visiblement un terrain dangereux sur lequel il s’engageait, il avait bien compris que Dem’ en avait marre de se réveiller seul et de devoir partir avant son retour mais il ne pouvait rien lui offrir de mieux que ça. Au bout d’un bon moment à marcher, ils finirent par arriver chez l’anglais ; Azèl aimait bien son appartement, c’était beaucoup plus moderne que chez lui et il aimait bien même si il ne venait pas souvent.
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Je m'en fiche pas mal qu'on se donne en spectacle en pleine rue. Et puis après tout, les gens nous regardent mais finissent par passer leur chemin. Il n'y a rien d'intéressant à voir deux gars s'engueuler sur le fait que l'un des deux s'est barré alors que c'était exactement ce que l'autre avait attendu depuis son retour à la maison. Ce qui est vrai. Paradoxalement, Azèl m'avait bien assez fait comprendre qu'il fallait que je dégage de son studio et en fin de compte, une fois que je le faisais, c'était lui qui venait me courir après pour me parler. Je crois que je ne comprendrais définitivement rien à ce garçon... Mais dans le fond, il est en face de moi et je ne peux pas faire autre chose que le regarder. Même quand on s'énerve il est magnifique. Et j'en devins complètement abruti, marmonnant des mots incompréhensibles au point où le malentendu était inévitable. Je ne pu retenir un sourire en coin en l'entendant critiquer mon café bio. Je sais que je suis chiant avec ça, mais il est vraiment meilleur et au moins les graines de café n'ont pas été récoltée dans des zones protégées. Enfin, ce n'est qu'un détail.

Pendant le temps où Azèl va chercher Quizz, je m'asseye sur le muret près de l'entrée et termine mon joint. Je jette ce qui m'en reste et me relève en voyant Quizz me sauter dessus. Je lui offrit quelques gratouilles, comme toujours puis on se mit en route. Mains enfoncées dans les poches, yeux rivés sur le trottoir, aucun de nous deux ne disait un mot. J'étais quand même soulagé qu'Azèl marche à mes côtés mais je ne pouvais pas m'empêcher de le détester à cause de la manière qu'il me traite depuis que l'on se connait. Sans que je ne doive lui dire, Azèl prend la parole. En entendant le début de sa phrase, j'ai cru à des excuses mais je suis bien trop con de croire à ce genre de choses. Depuis quand Dumsay s'excuserait? Je secoue la tête, exaspéré. « Je ne viendrai plus dormir chez toi alors. Ca réglera le problème du réveil. » dis-je en ouvrant la porte de chez moi. Hendrix me saute dessus. En même temps, je l'ai laissé toute la nuit. Je sais que ma colocataire l'a sorti très tôt ce matin avant d'aller en cours mais il est quand même tout content de me revoir. « Calme. » Hendrix commence à faire le fou avec Quizz et je referme la porte derrière Azèl. Sans lui adresser un regard, ni même une parole, je retire mon blouson et vais directement dans la cuisine pour préparer du café bio. « Fais comme chez toi. »
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Azèl I. Dumsay
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Leur relation est sans doute la plus particulière que Azèl ait jamais connu, enfin il n’avait eu de relation sérieuse qu’avec un seul autre garçon avant Demyan ; ce type lui avait brisé le cœur et il s’attendait à ce que l’histoire recommence si il s’attachait au jeune homme. De toutes manières c’est quelque chose d’inévitable ; on souffre forcément quand on s’attache. Après être allé récupérer son chien, c’est ensemble que les deux garçons prirent la direction de l’appartement de Demyan, tout ça dans un silence qui s’avéra rapidement pesant. D’autant plus que le métis ruminait son comportement odieux et commençait sérieusement à s’en vouloir, il savait très bien qu’il n’aurait pas dû lui courir après et qu’il aurait mieux fait de jouer la carte de l’indifférence mais il en avait été incapable. Il finit d’ailleurs par dire que si il était partit comme ça avait été silencieusement convenu ils ne se seraient pas engueulés ; la réponse de son amant fut cinglante et étrangement douloureuse. Si douloureuse qu’il se rendit compte qu’il aimait l’avoir près de lui pour la nuit, pouvoir le serrer dans ses bras et l’observer lorsqu’il ouvrait les yeux le premiers. Il savait aussi que si Demyan ne venait plus chez lui ils se verraient beaucoup moins souvent, ce qui aurait dû le ravir mais ce n’était toujours pas le cas. Son cœur et sa tête ne parvenaient pas à se mettre d’accord et cette situation l’exaspérait prodigieusement. En arrivant chez lui, les deux chiens se firent la fête avant de partir gambader un peu partout dans l’appartement ; Azèl quant à lui, préféra suivre son amant jusque dans la cuisine où il s’occupa de préparer son fameux café bio. C’est vrai que c’était pas mauvais ce truc mais à ses yeux il y avait d’autres choses pour lesquelles se prendre la tête ; le jeune homme estima que c’était inutile de revenir sur sa volonté de le voir hors de son appartement lorsqu’il revenait de sa promenade matinale et se contenta de soupirer. Comment pouvait-il lui faire comprendre qu’il avait envie de le voir, que tout soit comme avant sans se mettre en danger ? Finalement, Azèl s’approcha pour se placer derrière Dem’, se permit de laisser ses mains glisser sous son T-shirt pour s’installer au creux de ses reins pendant que sa tête se posait sur son épaule ; il était légèrement plus grand que lui ce qui était assez pratique « On peut arrêter d’se comporter comme deux gamins qui boudent ? C’est fatiguant … Et puis dès le matin sans café, psychologiquement c’est pas facile. » ajouta-t-il en tentant un léger sourire, s’enivrant timidement de l’odeur de son amant avant de se serrer un peu plus contre lui, aspirant à un câlin tendre en espérant qu’il le pardonnerait d’être un véritable connard quand il s’y mettait.
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Je crois bien qu'on vient de vivre notre première dispute avec Azèl. On ne se fréquente que depuis un mois mais il fallait bien que ça arrive un moment ou un autre. Je sais pas si ça me rassure, si ça nous a rapproché ou si au contraire ça nous a éloigné. Je pencherai plutôt pour la première option parce que sinon on ne se parlerait plus et on ne voudrait plus se voir. Mais Azèl a quand même accepté de venir chez moi et même si je suis un peu tendu, j'en suis ravi. En plus, les deux chiens s'adorent et j'aime vraiment voir mon Hendrix s'amuser comme ça. Si seulement nous pouvions tous être des chiens, la majorité des problèmes serait bien plus vite résolus... Enfin bref, quoi qu'il en soit, je me retrouve à faire du café dans la cuisine de l'appartement. Je me retiens de soupirer en voyant que ma chère colocataire n'a pas racheté de lait mais bon, tant pis. Je suis plongé dans mes pensées lorsque tout d'un coup, Azèl vient se coller dans mon dos. Je sursaute légèrement, quand même bien surpris de ce soudain élan d'affection. Il n'y a que dans son pieu qu'il est comme ça, autrement on agit comme de parfaits amis. Même si dans le fond, c'est ce qu'on est... C'est moi qui me fait trop de films. Je reste quelques secondes surpris avant de finalement poser mes bras sur les siens qui sont croisés sur mon ventre. Son souffle dans mon cou me fou directement la chaire de poule. Il sait pourtant que ça me rend fou ce genre de choses. Le jeune homme prend la parole et je baisse timidement les yeux sur le café que je suis en train de préparer. « On pourrait si tu étais un peu moins grognon au réveil... » Je me retourne pour faire face à Azèl. Je ne suis pas comme lui, j'aime les câlins, j'aime les petites marques d'affections lorsqu'on est pas en public donc je ne me gêne pas pour croiser mes bras derrière sa nuque et lui sourire pour la première fois depuis qu'on a quitté son studio. « C'est juste que... J'aurais besoin d'être rassuré sur deux ou trois points... Après, promis on en parle plus... » J'attends d'avoir son accord et prends une profonde respiration. « J'aimerais bien que tu me dises si tu m'utilises ou si tu tiens vraiment à moi... Et j'aimerais aussi qu'on parle un peu plus de toi. Ca fait un mois qu'on se connaît et en fin de compte, on ne sait rien de l'autre... J'ai pas envie qu'on joue au gonzesses non plus, mais au moins qu'on en apprenne un peu plus sur l'autre... »
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Azèl I. Dumsay
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La situation n’était vraiment pas simple pour Azèl ; le jeune homme n’avait aucune envie de s’attacher à son amant et ça arrivait malgré lui, au final il passait ses nerfs sur Demyan alors que c’était à lui qu’il en voulait en premier, d’être aussi faible. Il n’avait pas le droit de rejeter sa colère sur le châtain et pourtant il l’avait fait ce matin-là et maintenant il culpabilisait tellement qu’il s’était senti obligé de le rattraper pour tenter d’arrondir un peu les angles et finalement, c’était chez lui qu’ils se rendaient parce que le café d’Azèl était soi-disant dégueulasse. Lui il le trouvait très bon son café mais Demyan préférait son foutu café bio … soit. Une fois dans la cuisine de l’anglais, tous deux s’y retrouvèrent pour que finalement le métis se montre un peu plus tactile et affectueux qu’à l’accoutumée, sa conscience l’aidant franchement à chercher comment se rattraper de son comportement de parfait connard. Les quelques mots qu’il laissa échapper étaient destinés à ramener un peu de bonne humeur entre eux ; il n’aurait pas tenu autant à Demyan, il s’en serait bien moqué de lui faire du mal et de se prendre la tête avec lui mais malgré toute la bonne volonté qu’il mettait à vouloir le détester, il l’appréciait de plus en plus. Ce dernier répliqua qu’ils pourraient effectivement cesser de bouder l’un et l’autre si Azèl se montrait moins grognon au réveil ; le jeune homme ouvrit la bouche pour protester mais se ravisa, il était en tort de toutes façons, de plus Dem’ s’était retourné pour lui faire face, ses mains enlaçant sa nuque. Le jeune métis l’observa un instant avant de déposer ses mains sur ses bras, ses pouces caressant machinalement sa peau ; son amant avait besoin d’être rassuré sur quelques points concernant leur relation et même si Azèl n’était pas certain d’en être capable, il décida de faire de son mieux en restant pour l’écouter parler de ce qu’il avait sur le cœur « Je me sers pas de toi, sinon on se verrait pas aussi souvent mais j’ai pas envie de m’attacher. » finit-il par dire en plantant son regard dans les yeux bruns du jeune homme. Peut-être comprendrait-il de lui-même que si il se comportait comme un connard, que si il était aussi distant sortit du lit c’était parce qu’il ne voulait pas partager davantage de moments d’affection avec lui au risque de réellement s’attacher. Déjà, à l’heure actuelle, il enfreignait cette règle qu’il s’était imposé « Y’a pas grand-chose à dire sur moi et puis c’est pas nécessaire d’aborder le sujet. » fit-il en se renfrognant un peu ; Azèl n’avait aucune envie de raconter que son père les avait abandonné, qu’il dealait pour subvenir aux besoins de sa famille et qu’il était le seul homme de la maison. Sa mère comptait sur lui pour l’aider et ses sœurs savaient qu’il veillait toujours sur elles, il ne voulait pas en parler, à personne, et ne voulait pas Demyan le prenne en pitié parce qu’il n’avait pas la vie si facile que ce qu’il laissait imaginer.
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Je profite de ce court moment de tendresse avec Azèl qui pour une fois, n’est pas dans son lit. J’avoue que c’est pas trop notre genre d’être comme ça, enfin c’est dur de l’être lorsque vous vous faites jeter du lit tous les matins mais après cette dispute ça fait un bien fou. D’ailleurs je lute pour ne pas le jeter dans mon propre lit tellement je le trouve craquant et tant cette proximité me fait de l’effet. Depuis un mois qu’on se connaît, c’est la première fois qu’on se prend la tête de cette manière et je ne peux m’empêcher de me dire qu’il faut bien une première fois à tout. On n’a pas tout fait dans le bon ordre. Dès notre rencontre, ça s’est fini dans l’arrière boutique du bar et après on s’est toujours vus que pour le sexe ou pour lui acheter de l’herbe. Azèl posa ses mains sur mes avants bras, ce qui eu pour effet de me refiler la chaire de poule. C’est fou comme rien qu’un contact de ce genre avec lui me rend fou. Ce mec me rend dingue dans tous les sens du terme et j’ai de plus en plus de mal à le cacher. Au début, c’était pas difficile parce que tout comme lui, j’arrive bien à cacher mes sentiments mais plus on passe de nuits ensembles, plus je m’attache et j’ai l’impression que je fais fausse route. Que je ne devrais pas, parce que ça va se finir avec un cœur brisé et que j’ai mis bien assez de temps à me remettre du dernier pour vouloir prendre ce risque… Enfin, de toute manière, je crois bien que c’est trop tard… Azèl me fait part de ce qu’il ressent et je ne peux pas m’empêcher de baisser tristement les yeux. On en est au même point mais on dirait que l’un des deux ne veut vraiment pas alors que l’autre a juste peur. Je comprends mieux maintenant pourquoi je dois être parti lorsqu’il revient de la balade avec Quizz… Je décroise mes bras et les laisse retomber le long de mon flanc. « C’est pas grave, t’inquiète pas. De toute manière moi non plus je veux pas m’attacher. » Je me retourne pour terminer de préparer le café puis tends une tasse à Azèl en lui souriant de la manière la plus naturelle possible. « Hendrix aurait besoin de sortir. Ca t’embête si après le café on va marcher un peu ? Ou tu voudras rentrer chez toi pour régler tes affaires ? » Après tout, je ne connais rien de l’emploi du temps d’Azèl et même s’il me disait qu’après le café il partirait, je ne lui en voudrais pas trop.
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Azèl I. Dumsay
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Demyan était incontestablement un garçon craquant, charmant en tout point et drôle en plus ; même si il avait rarement le loisir de profiter de son humour puisqu'ils se voyaient essentiellement pour coucher ensemble. C'était d'ailleurs comme ça qu'ils avaient débuté cette relation qui devenait étrangement douloureuse ; en couchant dans l'arrière boutique du bar où travaillait Demyan. Très classe. Azèl avait accepter sans broncher de suivre son amant à son appartement pour prendre le café du matin dont il commençait méchamment à sentir le manque ; c'est vrai que son café Bio était bon mais à titre personnel il se contentait parfaitement de son café soi-disant dégueulasse. Installés contre le plan de travail, délicatement enlacés l'un à l'autre, ils abordaient un sujet particulièrement sensible sur lequel Azèl ne se sentait vraiment pas à l'aise. Il ne voulait pas blesser Demyan en affirmant qu'il s'en foutait de lui, ce qui aurait été un mensonge d'ailleurs ; il choisit donc de lui avouer qu'il ne voulait pas s'attacher. Malheureusement si on obtenait tout ce que l'on voulait, le métis ne se serait pas autant énervé en voyant Dem' encore dans son lit alors qu'il rentrait de sa promenade avec son compagnon à quatre pattes. Il s'attachait à ce mec, il l'aimait bien et aimait le voir mais préférer feindre le contraire. L'anglais laisse alors tomber ses bras le long de son corps, la mine abattue ; assurant que lui non plus ne voulait pas s'attacher bien que sa réaction laissait entendre que c'était déjà trop tard. D'ailleurs ça, Azèl l'avait rapidement comprit ; c'était toujours lui qui lui envoyait des messages, partait à sa recherche le soir, demandait à ce qu'ils se voient. Jamais le métis ne faisait le premier pas mais il n'avait jamais le courage de refuser ou même de lui dire non trop longtemps si le beau châtain insistait. Le jeune homme observe son amant se tourner pour finir le café et lui tendre une tasse par la suite sur laquelle Azèl referma ses mains, plongeant son regard dedans comme si ça pouvait l'aider à réfléchir mais non, rien ne venait. Dem' lui proposa alors d'aller sortir les chiens après leur café et il ne put s'empêcher de jeter un œil à sa montre ; il avait promit à sa mère et ses sœurs qu'il serait là pour le repas du midi et il ne comptait pas leur faire faux bon mais il ne voulait pas non plus blesser Dem' en refusant « Je peux t'accompagner mais je pourrais pas rester longtemps. » un compromis, c'est bien un compromis. Tout le monde est content. Azèl porte la tasse près de ses lèvres pour souffler sur le liquide brûlant. ; il ne peut s'empêcher de remarquer l'air triste qu'affiche le jeune homme. Aussi il pose son café près de lui pour franchir le pas qui le sépare du jeune homme et encadrer son visage de ses mains, plantant son regard dans le sien, un regard étrangement affectueux d'ailleurs « Hey .. T'es carrément plus sexy quand tu fais pas la tronche. » lâcha-t-il en souriant lui-même, il avait beau refuser toute forme de proximité avec lui sortit du lit, il aimait le sentir si proche.
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Je crois qu’à ce stade, je ne pouvais plus vraiment feindre mon attachement pour le jeune métis. Il l’avait sûrement remarqué depuis longtemps et je commençais même à me demander s’il n’en jouait pas un peu pour en arriver à ses fins. Mais malgré nos disputes, j’ai toujours clairement vu qu’Azèl était quelqu’un qui avait la main sur le cœur. Il vend de la drogue mais il n’en consomme pas. D’ailleurs, il n’a pas de belle voiture, il vit dans un petit studio sous les toits et donc il doit garder son argent pour ses études ou quelque chose d’honorable mais dont il ne veut pas me parler. Ce qui me vexe un peu. Il pourrait me poser n’importe quelle question sur moi et mon passé, je lui répondrais parce que c’est quelqu’un de confiance et que je n’ai rien à cacher. Mais lui, il reste muet comme une tombe lorsque je lui demande de me confier quelques détails sur sa vie. Parce que mise à part savoir qu’il aime être dessus et que son café est dégoûtant, je ne connais vraiment rien de lui… Mais apparemment, il faudra être un peu plus patient pour les révélations. Je ne cache pas ma déception en retournant à notre tasse de café. L’américain me proposa un compromis quant à la suite de cette matinée. C’était pas vraiment ce à quoi je m’attendais, mais c’est toujours mieux qu’il parte directement après le café, alors je vais me contenter de ça. Je hoche la tête simplement avant de reporter mon attention sur ma tasse de café BIO. Perdu dans mes pensées, c’est le bruit de la tasse d’Azèl sur ma cuisinière qui me ramène à la réalité. Ses mains grandes et chaudes encadrent mon visage, ce qui me fait perdre tous mes moyens. Son regard avait quelque chose de différent. De tendre. Sa remarque eut le don de m’arracher un sourire. Je posais mes mains sur ses hanches, l’approchant un peu plus de moi avant de passer discrètement mes doigts sous le tissu de son tshirt pour lui caresser la peau de son bassin. « Est-ce que j’arriverais à te faire rester plus longtemps si je te faisais une proposition malsaine ? » demandais-je malicieusement en me mordant la lèvre, ne le quittant pas du regard.
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Azèl I. Dumsay
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L'ambiance s'apaisait doucement même si Demyan semblait assez blessé de ne pas pouvoir en savoir plus sur son amant ; Azèl n'avait jamais été très expansifs sur lui-même, son passé, sa vie actuelle … Tout ça il n'aimait pas en parler, il faisait son petit bout de chemin en essayant de mêler le moins de personnes possibles à sa vie actuelle. Il savait que son job illégal pouvait lui coûter cher et il ne pouvait pas se permettre d'emmener quelqu'un avec lui, dans sa chute, si jamais il venait à se faire prendre, sa famille encore moins. Le jeune homme voyait bien que son refus de parler décevait le beau châtain qui s'occupait à préparer leur café, aussi il décida de tenter de lui arracher un sourire en encadrant son visage de ses mains pour lui signaler qu'il était beaucoup plus sexy quand il souriant. Sa remarque eu l'effet escompté si bien qu'il sourit à son tour, comme un con d'ailleurs mais il était content de voir que les choses se tassaient entre eux même si ça ne devrait pas lui importer autant. Demyan déposa alors ses mains sur ses hanches, ses doigts glissant imperceptiblement sous le tissu de son T-shirt pour aller effleurer délicatement sa peau ce qui ne manqua pas de lui arracher quelques frissons ; le sentir si proche le rendait dingue même si il faisait son possible pour ne rien laisser paraître. La requête qu'il lui fit, le fit éclater d'un rire franc et mélodieux ; non il ne se moquait pas mais la façon dont il lui faisait ses avances l'amusait. Azèl installa ses mains sur la nuque du jeune homme, pour une fois ne cherchant pas à échapper à leur étreinte ; le genre d'étreinte qu'ils ne partageaient qu'au lit habituellement. Cette façon qu'il avait de se mordre la lèvre le faisait complètement chavirer et il prit quelques secondes pour réfléchir avant de sourire légèrement « Ça impliquerait que nos cafés refroidissent ... » fit-il d'un air faussement détaché alors que déjà son corps parlait pour lui à être si proche de l'homme avec lequel il avait partagé de nombreuses nuits « Mais je pense qu'on peut s'arranger. » souffla-t-il tout près de ses lèvres avant d'y déposer un baiser léger et furtif, refusant tout de même de se montrer trop expansif. Azèl tendit le bras pour récupérer son café, sans se détacher du jeune homme et le porta à ses lèvres, ne lâchant son regard qu'un instant pour être certain de ne pas en renverser « Hey ! Me regarde pas comme ça ! J'ai le droit de prendre mon café du matin. » sans quoi il risquait fort d'être insupportable même si il l'avait déjà été et qu'il faisait surtout ça pour embêter sans amant qui attendait sans doute de pouvoir le déshabiller une fois qu'il aurait reposé son café. Azèl se rendait bien compte qu'il se mettait en danger à être aussi proche de lui mais que pouvait-il faire d'autre ? Il aimait sentir ses bras se refermer autour de lui malgré tout ce qu'il prétendait et n'avait pas envie de se disputer à nouveau avec lui.
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Demyan Caldwell
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Je crois que je serais prêt à tout pour passer une journée entière avec Azèl. J’aimerais pouvoir me réveiller à ses côtés, prendre un petit-déjeuné sans disputes, qu’on aille promener les chiens ensembles et qu’on s’arrête pour fumer un peu plus loin, qu’on aille se manger un truc bien gras quand on aurait faim, qu’on rentre à cause de la pluie et qu’on se cache sous les draps jusqu’au bout de la nuit. Mais ce jour n’est pas prêt d’arriver malheureusement. J’ai bien compris qu’Azèé n’était pas prêt pour ce genre de relation et qu’il n’était même pas prêt à me parler de lui. Pourtant, je suis sûr qu’il a pas mal de choses à dire. Mon meilleur ami anglais, Emery, a pour habitude de dire que ce sont les personnes qui en disent le moins qui ont pourtant le plus à dire. Après tout, il ne connaît rien de ma vie. Il a dû deviner que j’étais anglais à cause de mon accent que j’ai gardé malgré le fait que je vis ici depuis quatre ans, mais il ne sait pas pour les arrestations et le pourquoi du comment j’ai quitté l’Angleterre. Je suis sûr qu’on aurait de quoi parler autour d’une table avec un café pendant des heures et des heures.

Je détaille le visage d’Azèl quelques secondes. Ses yeux très foncés qui me donnent l’impression de manquer d’air, sa barbe de plusieurs jours qui me fait craquer, ses lèvres fines mais parfaites sur les miennes, son corps mince mais ô combien attirant…  J’ai plus d’une fois craqué sur son physique lorsqu’il se retrouvait nu au-dessus de moi. Et le rire qu’il venait de lâcher. Je ne pu m’empêcher de me mordre encore plus la lèvre tant je me sentais chuter comme une adolescente en chaleur. Il était adorable. Parfait. Et pour l’instant, pour les quelques minutes à venir, il était encore à moi. Profiter du moment présent, voilà ce que j’allais faire. Il ne pouvait pas rester trop longtemps ? C’est pas grave, je vais savourer chaque minute près de lui. Surtout que pour une fois, il a l’air plutôt tendre alors autant sauter sur l’occasion.

Il ne pense qu’au café ou quoi ? Je lui fais une proposition qui en dit long sur le fond de mes pensées et Azèl me parle de café. Je crois que je vais le baffer. Il me nargue, il me provoque. Après un baiser plus que chaste, je vois Azèl reprendre sa tasse en main, ne me quittant pas des yeux. Il veut jouer à ça ? Pas de soucis. Je termine ma tasse cul sec et contourne Azèl avec un petit sourire au coin des lèvres. Sans gêne, je me deshabille – c’est pas comme si tout à l’heure je m’étais pas baladé à poil dans son studio – et me dirige vers ma chambre pour me choisir des vêtements propres. Même si une douche n’aurait pas été de refus mais pas le temps pour ça. Je me rhabille, retourne dans l’entrée et attrape la laisse d’Hendrix ainsi que les clés de mon appartement. « Allez. On reportera notre séance câlins à un autre jour. Pour une fois qu’on peut passer un peu de temps ensembles, faisons autre chose. Grouille. » dis-je un sourire trahissant mon air détaché alors que j’accrochai la laisse de mon husky a son collier.
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Azèl I. Dumsay
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Azèl s’adoucissait avec les minutes qui passaient comme si pour aujourd'hui il était trop fatigué de tenir ce rôle de grand méchant au cœur de pierre. Les deux garçons avaient finalement abandonné leurs cafés pour profiter d'un moment tendresse, ce qui n'était pas dans leurs habitudes une fois sortis du lit. Le jeune homme s'y était toujours refusé jusque là mais il devait bien admettre que ce n'était pas désagréable, se sentir aussi proche de son amant, son regard rivé au sien qui le faisait chavirer … Malgré la proposition que son amant venait de lui faire et qui s'avérait être des plus intéressantes, Azèl préféra le taquiner en préférant boire son café, ce qui eut d’ailleurs l'effet escompté. Cependant cette impression de victoire ne dura qu'un bref instant car Demyan engloutit son café d'une traite pour s'écarter et l'abandonner là, se déshabillant intégralement sur le chemin de sa chambre – ce qui ne manqua pas d'attirer la totale attention du jeune métis – mais à peine s'était-il enfin décidé à aller le rejoindre que son amant revenait … Habillé. Azèl ne put dissimuler sa déception qu'il exprima d'un grognement réprobateur, plongeant ses lèvres dans son café comme pour y noyer ses idées plus que déplacées. D'un ton des plus naturels, Dem' lui expliqua qu'ils se feraient des câlins un autre jour et que pour une fois qu'ils pouvaient passer du temps ensemble, ils feraient bien de le consacrer à autre chose ; c'est à dire sortir les chiens « Dommage j'aurais pu m'faire pardonner de mon comportement de c'matin. » fit-il dans un haussement d'épaule faussement détaché avant de terminer son café. Toutefois, il n'était pas décidé à laisser Dem' s'en tirer à si bon compte, pas après l'instant de tendresse qu'ils venaient de partager et la proposition indescente qu'il lui avait glisser dans un murmure ; Azèl s'approcha donc de son amant pour l'attraper par la taille et le faire se tourner afin de pouvoir le faire reculer contre le mur à sa guise. Un sourire joueur au coin des lèvres, le jeune homme installa ses mains contre le mur, de part et d'autre de son corps comme pour former une barrière qu'il ne pourrait franchir. Son corps se rapproche du sien, doucement, imperceptiblement et ses lèvres viennent effleurer les siennes, insolemment car c'est beaucoup plus drôle ; la situation l'amuse franchement mais il ne compte pas faire que jouer, les quelques mots que Demyan avait laisser échapper plus tôt raisonnaient encore dans sa tête « Tu pensais pas réellement t'en tirer comme ça ? Si ? » lâcha-t-il dans un soupir que ses lèvres allèrent éteindre contre son cou, profitant de son odeur qu'il affectionnait temps et dont il commençait à dangereusement ne plus pouvoir se passer. Attention Dumsay.
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Demyan Caldwell
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Le regard déçu qu’Azèl me lance lorsque je reviens habillé dans la cuisine est juste jouissif. Une preuve de plus que lorsqu’il s’agit d’aller promener les chiens, il se trouve des excuses pour écourter le moment mais je pourrai lui proposer de faire l’amour jusqu’à l’heure du goûter, il serait au taquet. Je ne retiens pas un petit sourire en coin lorsque j’entends l’air faussement détaché d’Azèl. Il pensep ouvoir me berner à chaque fois mais là j’ai clairement compris qu’il essaie de me manipuler pour me faire culpabiliser. Mais ça ne va pas marcher ; j’enfile mon blouson, planque clopes et clés dans les poches de mon pantalon et… Et… Et… J’ai oublié comment on respire. Azèl a été plus rapide pour le coup. Si bien que je me retrouve plaqué contre le mur de l’entrée, Azèl m’empêchant de me débattre avec ses mains posées de chaque côté de ma tête. Je sens son bassin se rapprocher du mien et je ne peux pas m’empêcher de frissoner sous le « timide » toucher de ses lèvres sur les miennes. Il me teste, il me provoque et malheureusement je suis tellement faible sous ses lèvres, sous ses caresses que je n’essaie même pas de me débattre. Putain, il est fort. Comme pour m’achever, Azèl se met à m’embrasser dans le cou. Je ferme les yeux sous le plaisir que ça me procure bien que j’essaie de résister à son assaut. « Tu es injuste… » soufflais-je. J’abandonne très vite mon idée de balade matinale pour glisser mes mains sous le t-shirt d’Azèl pour le lui retirer par le haut. Je n’ai pas vraiment envie de trainer. Mes mains, à plat, caressent son torse, redessinant le contour de ses tatouages. J’emprisonne ses lèvres et l’attire avec moi dans ma chambre à coucher, ignorant Hendrix qui me regarde d’un air « j’ai vraiment besoin d’aller pisser papa ». « T’as pas intérêt à te foutre de moi. » dis-je en profitant du court laps de temps où nos lèvres ne sont pas collées l’une contre l’autre pour retirer mon propre t-shirt et me laisser tomber sur mon lit. A quatre pattes, j’attrape Azèl par la ceinture de son pantalon et le fait tomber sur moi ne retenant pas mon envie de le voir dans cette position au-dessus de moi. Ca ne fait que quelques heures que nous n'avons pas fait un câlin sous la couette mais j'ai presque l'impression que ça fait des jours et des jours tant j'aime nos moments d'intimités et tant je me sens de plus en plus tomber pour ce garçon plus que mystérieux.
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Azèl savait parfaitement que Demyan ne lui résistait pas longtemps dès qu'il s'approchait un peu trop ou dès qu'ils avaient un contact un peu trop prolongé et après ce qu'il lui avait laissé miroiter il ne pouvait clairement pas le laisser s'en tirer à si bon compte. Le voyant ressortir de sa chambre habillé, il ne manqua pas de lui faire remarquer d'un air faussement détaché qu'il aurait pu se faire pardonner de son comportement si il lui en avait laisser l'occasion. Seulement le métis était ben décidé à l'obtenir cette occasion et lorsque son amant ne s'y attendait plus, il s'approcha suffisamment de lui pour le coller au mur, oubliant leurs chiens qui trépignaient d'impatience à l'idée de sortir en promenade. Azèl colle outrageusement son bassin contre le sien, vient jouer avec ses lèvres en sachant pertinemment que ça le ferait sortir de ses gonds … Dem' est un garçon sensible à son charme et il ne le sait que trop bien ce qui lui offre une chance considérable d'en jouer. Le beau châtain semblait rendre les armes en protestant sans grande conviction, Azèl le comprit lorsqu'il sentit ses mains glisser sous son T-shirt, effleurer sa peau pour le lui retirer avec une hâte non dissimulée. Pas très patient ce garçon .. mais ça le fait sourire. C'est au tour du jeune homme de prendre les devants car il ne tarde pas à l'attirer dans sa chambre, ses mains posées sur son torse lui provoquent des frissons qu'il ne cherche même pas à réprimer alors que leurs lèvres se pressent sans prendre vraiment le temps de respirer. Cependant Demyan prend quelques secondes pour retirer son T-shirt et le métis le regarde faire avec un plaisir non dissimulé ; en le voyant s'installer à quatre pattes sur le lit il comprend aussitôt la place qu'il occuperait cette fois-ci. D'ailleurs il n'a même pas le temps de faire le moindre commentaire que son amant l'attire sur lui, il se rattrape de justesse d'une main sur le matelas pour ne pas s'écrouler et l'entraîner dans sa chute « T'es si impatient que ça ? » murmura-t-il contre son oreille qu'il prit un soin tout particulier à mordiller mais bien vite il alla déposer des baisers dans son cou et sur sa nuque, il adorait l'y embrasser et en mordiller la peau parce que ça ne le laissait pas indifférent. Demyan le rendait dingue, il n'en pouvait plus, il avait trop envie de lui et il ignorait pourquoi cette fois il n'avait aucune envie de patienter davantage. Azèl sait où il range ses capotes et tend le bras pour en attraper une dans la table de chevet, pas question de baiser sans se protéger, ça c'est une de ses règles d'or. Le jeune homme dépose le petit carré de plastique près de lui pour défaire la ceinture ainsi que le jean de son amant qui visiblement n'attend que ça, il est tellement mignon quand il s'impatiente comme ça … Parfois Azèl le fait languir juste pour l'énerver mais cette fois, il se montrera clément, son boxer ne tarde pas à chuter et c'est à son tour de se défaire de ce qui l'encombre laissant apparaître son sexe durcit par le désir. Rapidement mais consciencieusement il enfile le préservatif dont il vient de déchirer l'emballage mais prend tout de même le temps de laisser ses mains glisser sur le dos de son amant, sur ses côtes, le creux de ses reins « T'es trop excitant. » fit-il dans un sourire qui en disait long sur les images qui affluait dans son esprit. Finalement il s'insinue en lui dans un grognement plus qu'explicite alors que ses mains s’agrippent à ses hanches ; Azèl n'est peut-être pas très délicat dans sa vie quotidienne mais au lit il l'est et prend toujours soin de ne pas infliger un mal inutile à son partenaire.
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