☇ vos points : 3001 ☇ Messages : 121 ☇ Date d'inscription : 16/02/2014
Sujet: (pv) like a tiger in cage ft. maiza Dim 20 Avr - 2:22
I'm friends with the monster that's under my bed Get along with the voices inside of my head. You're trying to save me, stop holdin' your breath and you think I'm crazy, yeah, you think I'm crazyemrys & thaïs
like a tiger in cage
Une journée comme une autre. Journée à défier cette autorité, à repousser les règles, les limites. Posé dans le fond de sa chaise, il laissa son regard se perdre sur cette photo. La photo de sa fille. Cette petite chose fragile qui ne faisait plus partie de ce monde. La seule chose à le rendre encore humain. Quelqu'un cogna à sa porte. Il rangea sa photo. « Entrer.» Son regard se posa sur la feuille qui venait de lui être livrée directement dans son bureau. En temps normal, il aurait fini bien avant, mais la tournure des choses avait changé les plans de sa soirée. Un jeu. S'amuser. Quelques idées s'incrustèrent dans le fond de son esprit. Il sourit. Ses iris céruléens observèrent la photo de cette demoiselle dont il commençait à cerner la personnalité. La femme de caractère qu'elle pensait être, elle prête à relever les défis et à défier l'autorité masculine. Ce comportement ne pouvait faire autrement que d'amuser Emrys, lui qui avait une grande tendance misogyne. Un plaisir malsain prenait possession de lui quand il observait cette femme prise au piège, tournant en rond pour trouver une sortie, pour se sortir de ce trou dans lequel elle croupissait pour la nuit. Tigresse blonde. Femme au caractère houleux qui avait le don d'amuser l'être perverti qu'il était devenu. Il lança les feuilles contre son bureau, attrapant sa tasse de café rapidement. Il se faisait tard. Il avait attendu que l'endroit se vide, se contentant de jouer des mensonges habiles qu'il savait si facilement manier. Une gorgée de ce café encore brûlant, laissant cette sensation chaude couler le long de sa gorge. Il avait défait sa cravate, laissé son veston sur le dos de sa chaise. Le silence était pesant. La noirceur laissa une ambiance sombre. Quelques autres détenus traînaient dans derrière les barreaux pour la nuit, mais ils étaient loin d'attirer l'attention de l'inspecteur.
Il savait parfaitement dans quelle section elle se trouvait. Ce n'est pas la première fois qu'il venait lui rendre visite. Les premières n'avaient été que très courtes, petites provocations pour s'amuser avec la plantureuse blonde. Ca ne lui important pas ce qu'elle avait bien pu faire, enfin pas pour le moment. Emrys jouait avec le feu, sans arrêt. Ce n'est pas une femme qui allait lui en mettre plein la vue. Les courbes sinueuses de la femme finirent pas se dessiner sous ses yeux, il s'approcha de cette proie qu'elle était pour lui. Jouet qu'il avait envie d'user jusqu'à la moelle. Rare était les fois où son attention était attirée par une femme. Rare était les fois où il prenait de son temps pour s'adonner à ces jeux malsains. Emrys n'avait rien d'un coureur de jupon à même de se glisser entre les cuisses de la première venues. Son esprit était bien trop occupé à divaguer dans les cas sur lesquels il enquêtait. Cette foutue adrénaline qui lui donnait l'impression d'être en vie. Les défis. Les affaires dans lesquelles il jouait sans le moindre remords, les dossiers qu'il changeait soigneusement pour continuer à s'amuser, à jouer avec les foutus tueurs en série.
Il s'approcha de cette petite chose fragile qu'elle était à ses yeux, peu importe la force de caractère qu'elle pouvait avoir. À ses yeux, la blonde n'était rien d'autre que le sexe faible. Il s'appuya sur le rebord des barreaux, laissant ses iris azurés glissés le long de sa silhouette. Emrys n'avait rien de policier qui faisait bien son travail, mais elle ne savait rien de lui, comme il ne savait rien d'elle. « Encore toi. Il va falloir que tu commences à payer un loyer pour pouvoir rester ici.» Son ton était amplement condescendant. Il n'allait pas jouer dans la dentelle, ni allez dans la douceur avec elle. S'amuser avec elle. Jouer avec cette petite chose qu'elle était pour lui. La provoquer. Rendre cette tigresse encore plus sauvage qu'elle ne semblait l'être. Joueur. Malsain. Il voulait la faire ployer à ses envies, briser cette carapace de femme solide qu'elle semblait aimer démontrer. « Qu'est-ce que mademoiselle a encore pu fabriquer pour se retrouver ici?» Si la réponse l'intéressait réellement. Surement pas. Le jeu s'installait doucement. Il allait poser les règles.