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 (pv) set me free ft. ewald

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Gisela Ljungström
fondatrice ✤ set me free, leave me be.
Gisela Ljungström
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Date d'inscription : 25/03/2014

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MessageSujet: (pv) set me free ft. ewald   (pv) set me free ft. ewald EmptyMar 8 Avr - 22:03


Set me free, leave me be. I don't want to fall another moment into your gravity.  Here I am and I stand so tall, just the way I'm supposed to be.  But you're on to me and all over me. The one thing that I still know is that you're keeping me down. Gisela & Ewald

set me free

Le souffle lui manquait. Cette foutue impression que les murs ne cessaient de se refermer autour d'elle. Endroit qui lui donnait mal au coeur, qui était simplement en train de la rendre folle. Les jours s'écoulaient et son esprit devenait de plus en plus malade, sans qu'elle ne puisse reprendre le contrôle sur la panique qui la gagnait trop souvent. La douceur. La tendresse. Cette joie de vivre qu'elle possédait par le passé, ne se faisait plus partie d'elle. Captive. Captive et incapable de se défaire de cette poigne ferme, de ce contact masculin qu'elle devait affronter jour après jour. Un mois. Un mois qu'elle était prise au piège dans cette vie qui n'était pas la sienne. Dans cet endroit qui n'était pas le sien. En sursaut, elle se leva de son lit, la sueur perlant contre sa peau opaline, la panique lui tambourinant la poitrine. Les crises se multipliaient. Ouvrir les yeux sur ce plafond, dans cette chambre qui n'était pas la sienne. À chaque réveil, elle devait se faire à l'idée qu'elle ne quitterait surement pas cet endroit. Sa vie lui glissait entre les mains. Les secondes se faisaient de plus en plus pesantes. Son esprit ne faisait que se perdre jour après jour dans une folie incertaine, dans un comportement étrange qui ne lui ressemblait plus. Indécise. Prise au piège avec lui. Lui qu'elle méprisait fortement. Qu'elle haïssait. Qu'elle tentait de repousser comme elle le pouvait. Elle le voyait. Lui. Ses faiblesses. Chaque foutu jour qui s'écoulait trop lentement. Elle lui parlait, pas bribes de mots, pas souffles entrecoupés de sanglots. Elle l'observait, tenter de la rassurer, perdre pieds quand elle le blessait, quand elle s'emportait. Cette violence qui dormait dans le creux de ses entrailles lui faisait peur. Trop souvent, elle repensait à cette scène gravée dans le fond de son esprit. Cette foutue scène qu'elle aurait préféré ne pas voir. Lui. Cette marre de sang. Ce jeune homme qui tentait de lui faire reprendre esprit. Elle ne savait rien. La blonde n'avait pas la moindre idée des maux qui rongeaient son esprit. Loin d'elle l'envie de sa voir. Loin d'elle l'envie d'être compatissante envers son bourreau, son tortionnaire.

Ses iris pâles se perdirent sur le blanc immaculé de ce plafond, y cherchant quelque chose, une réponse le temps que son souffle ne revienne à la normale. Le silence était pesant. Aucun bruit dans l'appartement. Il ne devait pas être là. Il devait être autre part. Libre de ses mouvements, pendant qu'elle devait se contenter de quatre murs. Elle posa ses pieds nus contre le sol, enjambant quelques dessins qu'elle avait laissé traîner contre le bois trop froid de la pièce. C'était sa pièce. Son bordel. Il n'avait pas le droit d'entrer dans son intimité, dans le seul espace pour lequel elle ressentait une appartenance. Il n'y en avait pourtant pas. Ce n'était qu'une illusion. Qu'une simple illusion qu'elle tentait de garder pour elle. Quelque chose qui lui appartenait. Sa vie ne lui appartenait plus. Elle était simplement perdue. Ses doigts fins vinrent se poser contre la poignée de la porte, l'entrouvrant question de jeter un oeil en direction du couloir. L'endroit était vaste. Sans avoir aucune décoration pour lui donner un peu de vie. Le genre d'endroit qui ne ressemble à rien. Le genre d'endroit sans vie. Il n'était pas là. Un soupire. Elle sortit de la chambre afin de se diriger vers la salle de bain. Elle avait besoin de se détendre. De reprendre le contrôle sur les sensations qui prenaient place en elle. Sur ce mal. Sur cette folie épuisante.

La Suédoise se fit couler un bain bouillant. Laissant son corps s'y heurter. Ses muscles finirent pas se détendre un par un, laissant son esprit divaguer dans ses rêveries illusoires. Dans des questionnements sans réponse. Quelques jours. Quelques jours qui avaient fortement atteint son être. Lentement, elle abandonnait l'idée de lui faire entendre raison, de le convaincre qu'elle ne glisserait pas un mot de ce qu'elle avait pu voir. Prisonnière à vie. C'est ce qu'elle allait être. Aucun contact vers l'extérieur. Il était le seul face à face avec un être humain qu'elle pouvait avoir. Le seul à qui elle pouvait parler. Ironique. Ironique que le seul apte à lui accorder un peu d'attention était son bourreau. Celui qui l'emprisonnait. Ses paupières closes laissaient apparaître des formes insolites, des croquis de dessin qui se faisaient de plus en plus sombres. L'eau passa au-dessus de se tête. Le temps de perdre son souffle. Le temps de se dire qu'elle avait envie d'y rester, de se noyer et de ne plus continuer. De ne plus vivre. Sous l'eau, elle n'entendit pas le bruit de la porte, elle ne l'entendit pas rentrer. Elle reprit son souffle, s'extirpant de cette chaleur étouffante, s'enroulant d'une serviette. Sa vie était vide de sens. Sa vie lui semblait trop morne. La porte se poussa une fois de plus et elle se retrouva dans le couloir qu'elle pensait vide. Il était là. Là alors qu'elle ne s'y attendait pas le moins du monde. Là alors qu'elle aurait voulu qu'il soit n'importe où sauf là. Son souffle se coupa. Ses jambes lui semblaient trop fébriles. Elle était figée. Incapable de bouger. De dire le moindre mot. Elle ne parlait pas depuis des jours, mais elle se sentait muette plus que jamais. Les semaines passaient. Le temps passait et elle tentait de rester froide. De se tenir loin de lui. D'éviter de lui parler, d'en apprendre sur lui pour ne pas s'attacher, pour ne pas comprendre ce qui le poussait à agir de la sorte. Se contenter de leur rôle respectif. La gentille. Le méchant. La prisonnière. Le bourreau. Pourtant. Elle le sentait se glisser dans ses veines comme un foutu venin à même de la rendre folle, de la déstabiliser. Les moments de faiblesse. Les moments de rage. Elle serra les dents un moment. Bouger aurait surement été une meilleure option. S'enfermer dans cette chambre qui n'était pas réellement la sienne. « Je.» Je. Je. Quoi? Elle ne savait pas quoi dire. Quoi faire. Comment se sentir. « Qu'est-ce que tu fais ici?» Question stupide. C'était son appartement. Il était libre de ses mouvements.

(c) Bloody Storm

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(pv) set me free ft. ewald

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