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Sujet: I have wine ~ Alexander Stevenson Mar 11 Mar - 20:16
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
Personne ne peut savoir à l’avance quel jour sera le plus important de sa vie...
Premier jour. Premier jour d'internat, premier jour dans cette nouvelle vie. Arya espérait faire une belle carrière, comme sa mère, sans pour autant lui ressembler. C'était déjà une chose difficile. Arya était difficile, difficile et compliquée. Elle voulait que cet hôpital représente pour elle autre chose que sa vie à l'extérieur, un souffle, de quoi se changer les idées. Ce matin, elle avait mis dehors un homme avec qui elle avait passé la nuit et qu'elle avait rencontré la veille dans un bar. Elle s'était même présentée comme étant « une fille dans un bar » et il avait répondu la même chose. Elle avait apprécié cette répartie, ce donnant-donnant. Il était charmant et Arya n'avait même pas réfléchi à quoi que ce soit en l'emmenant chez elle. Elle n'avait appris son prénom que lorsqu'il fallut qu'il parte de chez elle. Alexander. Peu importait en fait, elle n'avait pas l'intention de le revoir. Il avait beau être gentil, agréable à regarder et incroyablement doué au lit, il n'était qu'une rencontre de passage, un divertissement. C'était un des exemples qui lui venait en tête alors qu'elle se préparait dans les vestiaires des internes. Sa vie à l'extérieur de l'hôpital devait être complètement différente de celle à l'intérieur. Ici, elle était sans problème et parfaitement saine. En-dehors, elle était la vraie Arya, avec tous ses soucis et sa vie désorganisée. Autour d'elle des tas d'autres internes se préparaient, enfilaient leurs habits et leur veste blanche. Leur vie prenait un nouveau tournant, pour tous. Cependant, quand elle sortit des vestiaires et que le chef de la chirurgie les accueillit, Arya comprit que rien ne serait si facile.
James Dyer. Le chef de chirurgie avait été ami avec sa mère, très bon ami même. Néanmoins, elle ne savait pas encore tout, et il valait mieux pour elle que cela reste ainsi... Elle savait qu'il travaillait ici mais de là à être le chef de la chirurgie, à être celui qui serait en partie responsable des internes et donc d'elle, Arya ne s'y était pas préparée. Elle n'avait pas vraiment envie de l'avoir près d'elle encore moins comme dirigeant. Alors la jeune femme fit en sorte d'être cachée derrière ses semblables alors que James Dyer commençait son discours.
- Mesdemoiselles et Messieurs, bienvenue au Phoenix Memorial Hospital. Comme vous le savez, il s'agit d'un des hôpitaux les plus réputés quant à son programme d'internat. Je compte donc sur vous pour faire preuve de sérieux durant toutes ces années où ce lieu sera votre seconde maison. Bien sûr, il y a des règles, comme dans tout établissement. Vous les intégrerez au fur et à mesure. Des salles de repos sont à votre disposition. Croyez-moi, vous en aurez besoin pour vous reposer lors de vos gardes longues. Votre première garde commencera d'ailleurs dès la fin de mon petit discours et ne finira que dans quarante-huit heures. Vous avez tout intérêt à dormir quand vous le pourrez, souffler quand vous le pourrez. Mais n'oubliez jamais une chose, si votre biper sonne, vous devez vous lever et répondre aussitôt. C'est la règle première. Maintenant, je vais vous assigner à votre résident qui sera votre référent tout au long de votre internat. Avec le Docteur Larson, Logan Prescott, Emma Spencer, Arya Mayer...
Arya n'entendit même pas les autres prénoms et se dirigea directement vers les deux personnes qui s'étaient écartées du groupe. Dès que toutes les équipes furent faites, Arya prit soin de ne pas croiser le regard du chef Dyer et suivit son groupe jusque dans le hall. Elle savait que bientôt viendrait le moment où elle devrait se confronter à lui. Non seulement parce qu'elle allait passer le plus clair de son temps dans les mêmes lieux que lui mais aussi et surtout parce qu'il était son chef. Elle s'arrêta en même temps que tous les autres devant une femme de taille plutôt petite mais dont le visage voulait tout dire. Elle n'était pas fragile et n'était pas du genre à se laisser faire, Arya le comprit d'emblée.
- On la surnomme « Le Tyran », l'informa la blonde dont le badge indiquait « Emma Spencer ».
Arya n'eut pas le temps de lui demander pourquoi que le Docteur Larson prenait la parole. L'interne ne réussit pas vraiment à être réellement concentrée sur ce qu'elle disait, bien trop occupée à surveiller si le chef était dans les parages. Elle comprit néanmoins qu'elle avait décrit les différents services auxquels ils pourront avoir affaire et également que c'était elle qui donnait les ordres, elle qui décidait et que les internes n'avaient pas leur mot à dire. C'était largement suffisant et puis, si elle avait manqué quelque chose, elle n'aurait qu'à demander à l'un des autres internes. Celui-là, Cole Maylon, avait une tête gentille. Il lui avait adressé la parole dans les vestiaires mais elle avait eu l'esprit un peu trop occupé à ce moment-là. Ce fut en tournant la tête qu'Arya crut qu'elle allait défaillir. Ce n'était pas possible, vraiment pas. Comment pouvait-il être là ? Au loin, un médecin parlait avec deux autres et la jeune femme comprit qu'il s'agissait d'un titulaire à la vue des habits qu'il portait. Pourquoi fallait-il que cela tombe sur elle ? Alexander. Alors il travaillait ici et, pire encore, il était l'un de ses supérieurs. Elle ne savait pas encore quelle était sa spécialité mais elle n'avait pas vraiment envie de le savoir. A l'heure actuelle, elle avait plutôt envie de partir en courant. D'ailleurs, quand son regard croisa celui du beau médecin, Larson leur annonça qu'il était l'heure pour eux de partir dans les différents services et de se mettre au travail. Arya en profita aussitôt pour quitter le groupe rapidement et entrer dans la cage d'escalier. Elle ne savait pas vraiment où il menait mais, à vrai dire, elle s'en fichait un peu...
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Sujet: Re: I have wine ~ Alexander Stevenson Mer 12 Mar - 16:48
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
Personne ne peut savoir à l’avance quel jour sera le plus important de sa vie....
Comme tous les soirs depuis son arrivée à Phoenix, Alexander était sorti dans le bar à côté de l’hôpital. Il avait vraiment besoin de se changer les idées, oublié Katherine et sa tromperie Il ne voulait plus penser à son ancienne vie, prendre un nouveau départ, recommencer à zéro. Malheureusement très souvent, il songeait à la douleur que lui avait fait subir sa femme et son meilleur ami. Bon, il fallait avouer que ça faisait un moment qu’il doutait de ses sentiments pour la chirurgienne obstétrique, mais bon, il voulait laisser une chance à son couple. Il n’en avait jamais eu l’occasion. Et maintenant tout était détruit. Après avoir terminé son opération, Alex avait donc quitté sa blouse blanche et revêtu des habits de civils avant de se diriger vers le bar et commander un bon verre de scotch. A ce moment-là, il ne se doutait pas que cette soirée voulue sans conséquence, changerait à jamais le court de sa vie. Il avait presque fini son verre lorsqu’une ravissante jeune femme, qui semblait un peu plus jeune que lui, pénétra dans l’endroit. Sans le vouloir, le regard d’Alex fut tout de suite attirée par elle, et un petit sourire vint orner ses lèvres quand elle s’assit presque juste à côté de lui. En effet, seulement un tabouret les séparés. Il se demanda d’abord si il devait l’aborder, après tout il était toujours marié et n’avait pas envie de tromper sa femme lui aussi avant que le divorce ne soit prononcé. Mais pour qu’il soit prononcé, il aurait d’abord fallu qu’il accepte de lui parler, ce qui n’était pas le cas et ne le serait certainement pas avant un bon moment. Il résista donc et se commanda un autre verre, qu’il but rapidement. La jeune femme semblait avoir décidé de ne pas rester sobre ce soir non plus et Alex devait résister, mais la tentation était tellement forte et puis l’alcool n’aidait pas du tout, qu’il finit par l’aborder et lui payait un nouveau verre. Tout se déroula très vite et sans que Alexander ne s’en rende compte, il se retrouva chez la jeune femme, où ils firent des choses pas du tout catholiques toute la nuit. Ils ne s’endormirent qu’une ou deux heures avant que le réveil de la jeune femme sonne. C’est des cris qui firent émerger le neurochirurgien et s’en qu’il ne s’en rende vraiment compte, quelques instants plus tard, il se retrouvait dehors. Il eut juste le temps de donner son nom à la jeune femme qui ne prit même pas la peine de lui répondre, avant de lui claquer la porte au nez. Mais ce n’était pas possible, il ne pouvait pas laisse le meilleur coup de sa vie disparaître comme ça. Bon déjà, il savait où elle habitait mais ça aurait pu paraître bizarre ou même passer pour du harcèlement s’il était revenu chez la jeune femme comme une fleur. Il prit le soin de relever son nom sur sa boite aux lettres avant de partir rapidement, si ça continuait lui aussi aller être en retard et en plus c’était le jour de l’arrivée des internes. Sur le chemin de l’hôpital, il ne cessa de se répéter le nom de la femme du bar dans sa tête, « Arya », ça sonnait vraiment comme un doux son à l’oreille. Il réfléchit quelques instants à comment, il allait pouvoir la rencontrer de nouveau mais il n’eut pas vraiment le temps de trouver une réponse, car il venait d’arriver à l’hôpital et déjà une infirmière lui passait ses dossiers post-opération s, il se dirigea vers l’étage où se trouvait son premier patient. Il attendit néanmoins quelques instants avant de rentrer dans la salle, plusieurs de ses collègues étaient attroupés et semblaient très intéressés par une chose qui lui était encore invisible. Intrigué, Alex s’approcha et pu apercevoir le chef de la chirurgie faire son discours aux nouveaux internes qui venaient de rejoindre le service. Ça rappelait à Alex la période où lui même avait fait son internat, il dut stopper quelques instants d’écouter son supérieur car le docteur Flandre lui parlait. Les deux hommes avaient rapidement sympathisé depuis l’arrivée d’Alexander dans la ville et il n’était pas rare qu’il aille à la pêche ensemble. C’est un regard insistant sur sa personne qui le fit retourner une nouvelle fois sur le groupe d’interne et là, à quelques mètres devant lui, se trouvait la fille du bar. La femme avait qui il avait passé toute la nuit allait donc être une de ses élèves, un sourire vint se peindre sur ses lèvres, il n’avait même plus besoin de réfléchir à comment il allait pouvoir la conforter de nouveau, elle travaillait au même endroit que lui. Il faudrait qu’il pense à demandait au résidant qui s’occupait d’elle de la mettre dans son service rapidement. Il se mordit la lèvre en lui faisant un discret clin d’œil avant de se reconcentrer sur sa discussion avec son ami qui n’avait pas loupé une seule miette de la scène mais voyant qu’Alex ne semblait pas décidé à en parler, ne dit rien. Alexander reprit le cours de ses visites, avant d’aller consulter le panneau des interventions chirurgicales, il n’avait pas d’opération prévu avant le lendemain et ça tombait bien, il était exténué par cette nuit et n’était pas sûr d’être capable d’opérer. Il entendit la porte de la salle de garde juste à côté s’ouvrir avant de se refermer, il put néanmoins apercevoir la petite frimousse d’Arya. Alors comme ça, elle l’évitait ? Il rit intérieurement, et pénétra dans la salle avant de lâcher un :
-« Comme l’on se retrouve… Il me semble que tu étais un peu moins vêtue hier soir dans ta chambre… Ou même ce matin quand tu m’as jeté dehors avant même de m’avoir dit ton prénom ou de m’avoir laissé finir de me présenter. »
Alexander se rapprochait de la jeune femme plus séducteur que jamais, rien que de la voir éveillait tous ses sens et il avait déjà envie de recommencer ce qu’ils avaient fait toute la nuit. Une fois qu’elle fut collée contre le mur, il se blottit contre elle de façon sensuelle avant de murmurer contre son oreille.
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Sujet: Re: I have wine ~ Alexander Stevenson Mer 12 Mar - 19:50
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Personne ne peut savoir à l’avance quel jour sera le plus important de sa vie...
Sa première esquive avait plutôt bien fonctionné. Elle avait été prendre ses repères dans l'hôpital comme l'avait demandé le Docteur Larson même s'il s'avérait qu'Arya connaissait déjà plutôt bien les lieux. Elle y était souvent venue étant enfant alors même que sa mère y passait le plus clair de son temps. Ils avaient une heure avant de commencer les visites avec leur résident et d'être répartis sur différents cas avec différents chirurgiens titulaires. Mais Arya n'avait réussi à passer que la moitié du temps en arpentant les couloirs en s'appliquant à éviter son amant de la veille. Hors, une demi-heure pouvait sembler très long quand on ne savait pas vraiment quoi faire. Alors, sentant qu'il allait lui falloir beaucoup de courage et d'énergie pour affronter les prochaines quarante-huit heures, Arya entra dans une salle de garde et s'allongea sur l'un des lits, un bras sous la tête. Le regard fixé sur le lit supérieur, elle n'arrêtait pas de penser à ce que sa vie allait devenir désormais. Elle entrait dans un programme intense qui aurait pour finalité une titularisation. Mais Arya ne pensait pas qu'à cet aspect de sa vie. Qu'adviendrait-il de sa mère dans les années à venir ? Et elle-même, comment allait-elle supporter toute cette pression qui s'intensifierait chaque jour un peu plus. Sans compter qu'il fallait qu'elle fasse face au chef de la chirurgie. Mine de rien, il ne faisait que lui rappeler son enfance, période durant laquelle elle avait vu son image un peu trop souvent à son goût. Elle n'avait jamais compris ni su le fin mot de l'histoire mais une chose était sûre, elle devrait bien faire avec sa présence. Il en allait d'ailleurs de même pour ce beau brun... Il avait fallu que la veille elle se donne du plaisir avec son propre patron... Non, vraiment, il n'y avait qu'à elle que ce genre de choses pouvait arriver. Et maintenant, dès son premier jour, elle se trouvait en train de l'éviter. Elle commençait franchement bien... Son internat promettait d'être plein de rebondissements. Et elle ne croyait pas si bien dire. Elle regarda l'heure au mur et vit qu'elle n'avait passé que dix petites minutes. Elle soupira légèrement et s'assit sur le bord du lit. Elle ne pouvait pas dormir, elle avait bien trop de choses en tête. Aucun autre interne ne devait être en train de se reposer, tous devaient être en train de se hâter, de déjà chercher des cas pour être les premiers à avoir les meilleurs patients. Ils avaient raison, Arya aurait dû faire la même chose, mais elle était bien trop occupée à fuir. En regardant à nouveau la pendule, elle désespéra de voir que ses dernières pensées n'avaient passé que trente secondes. A croire que le temps était ralenti rien que pour lui rendre tout plus difficile. Alors elle se leva et se dirigea vers la porte, prête à rejoindre le point de rendez-vous donné par son résident. Tant pis, elle serait un peu en avance mais il valait mieux pour elle qu'il en soit ainsi plutôt que de s'endormir et ne pas se réveiller avant l'après-midi. Mais lorsqu'elle ouvrit la porte, elle aperçut rapidement le profil du chirurgien qu'elle s'appliquait à éviter depuis tout à l'heure et elle referma aussi vite la porte. Malheureusement pour elle, quelques secondes après, il entrait lui aussi dans la pièce et s'avançait dangereusement d'elle. Elle reculait à mesure qu'il avançait, buvant pourtant ses paroles comme s'il s'agissait d'une source primordiale pour quelque chose d'important. Quand elle heurta le mur, elle sentit ses lèvres murmurer contre son oreille et son corps si proche du sien la replongea dans ses souvenirs de la veille. Il avait été de loin l'une de ses meilleures rencontres d'un soir. Cependant, elle n'avait jamais eu pour habitude de revoir ces hommes avec qui elle s'amusait. Il fallait pourtant avouer qu'il était plus qu'attirant et sa mémoire ne faisait que lui rappeler à quel point elle sentait une alchimie physique entre eux deux. Mais ce neurochirurgien était son supérieur, un titulaire, avec qui, tôt ou tard, elle devrait travailler. Alors avant qu'il n'essaie d'aller plus loin, Arya prit la main d'Alex pour la serrer avec le peu de force que son corps frêle lui accordait.
- Arya Mayer, interne en chirurgie. Enchantée, Docteur Stevenson.
Le « Docteur » sonnait assez étrangement. L'appeler par son nom étant tout aussi bizarre. Toute la soirée et toute la nuit, le vouvoiement n'avait pas été de rigueur et encore moins les présentations. Ce matin, elle s'était contentée de son prénom sans jamais imaginer une seule seconde qu'elle devrait lui donner du « Docteur » quelques heures après. Pourtant elle ne se voyait pas le tutoyer et encore moins l'appeler par son prénom. Il fallait qu'elle mette des barrières, qu'elle lui fasse comprendre qu'elle ne souhaitait pas donner de suite à leur relation. Une relation d'un soir portait bien son nom, non ? « D'un soir » voulait bien dire qu'il n'y avait pas de lendemain. Arya n'avait pas l'intention de mêler sa vie privée à sa vie professionnelle, ça avait été l'une de ses premières résolutions. Rien ne semblait vouloir être simple dans sa vie cependant mais Arya était décidée à respecter ce point le plus possible. Cet homme, même si à ce moment précis elle avait l'impression d'avoir tous les sens en feu, devait rester comme une aventure sans lendemain et sa relation avec le Docteur Stevenson devait être différente de celle qu'elle avait eu avec Alex.
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Sujet: Re: I have wine ~ Alexander Stevenson Jeu 20 Mar - 15:06
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Alex éclata d’un rire joyeux et plein de vie quand Arya lui prit la main et la serra après s’être enfin présentée. Il se doutait bien que la jeune femme était gênée par son statut et qu’elle avait essayé de l’éviter toute la matinée. Mais en même temps, à sa place, il aurait fait de même. Seulement, Alex n’était pas un de ses vieux cons comme il y en avait beaucoup dans le monde de la chirurgie, il préférait utiliser le fait qu’ils se « connaissent » pour lui transmettre ses connaissances, plutôt que ce soit une raison pour l’éviter. Alexander, contrairement à ses collègues avaient toujours aimé apprendre aux internes, il ne savait pas pourquoi, mais il n’était jamais aussi bon dans ce qu’il faisait que quand il essayait de transmettre aux étudiants. Tous ses plus grands succès avaient eu lieu pendant ses périodes d’apprentissage où il se sentait particulièrement bien et en confiance avec un interne. Alex était comme ça, il ressentait les affinités qu’il pouvait avoir avec les gens et une fois qu’il les avait trouvés ses personnes, il ne les lâchait plus. C’était le cas avec Arya, car même s’il savait qu’elle ne souhaitait qu’une relation d’un soir, que c’était ce qu’il aurait du vouloir aussi, car après tout, il était toujours marié, il ne pouvait s’empêchait de vouloir la revoir et de vivre de nouveau ce qu’ils avaient vécu cette nuit. Il se colla encore plus à elle, de façon à ce qu’elle ne puisse pas lui échapper. Il voyait bien que même si elle voulait lui faire croire qu’elle s’en fichait, la jeune femme était indéniablement attirée par lui. Le propre corps d’Arya la trahissait. Plus il se collait à elle et plus, elle se collait aussi à lui, comme si son corps essayait de faire comprendre au docteur qu’il avait aimé ce qu’il avait subi cette nuit là et qu’il en voulait encore plus. Il y a des personnes qui sont attirées l’une par l’autre et qui ne peuvent rien faire pour le cacher et ou y résister et c’était manifestement leur cas. Le docteur était très amusé de la situation et avait décidé d’en profiter, il voulait qu’elle craque, qu’elle se jette sur lui, comme elle l’avait fait la veille. Il n’avait jamais passé une aussi bonne nuit de sa vie et pourtant Katherine était un sacré coup. Mais avec Arya, il y a avait eu de la passion, du désir, de la violence parfois, de la spontanéité et de l’inconnu. C’était tellement agréable de se lancer dans quelque chose d’inconnu sans savoir ce que serait le résultat. Alex avait toujours aimé expérimenté de nouvelle chose, c’était certainement pour ça qu’il était sans doute, le meilleur chirurgien des Etats-Unis dans sa discipline et surtout le plus innovateur. Il avait déjà fait des découvertes immenses simplement parce qu’il aimait testé ses idées, rien ne lui paraissait impossible tant que l’on le lui avait pas prouvé que c’était impossible. Le plus important pour lui était de sauver des vies et il aurait même donné sa propre vie si ça avait pu sauver la vie d’un de ses patients. Ce trait de caractère se retrouvait bien sûr dans sa vie de tous les jours, et Arya était en quelque sorte une nouvelle aventure. Alexander était quelqu’un de passionné et personne ne pourrait changé ça. C’est pour ça que le docteur prit un malin plaisir à murmurer à l’oreille de la jeune femme.
-« Tu me donnes du docteur Stevenson maintenant Arya ? Il me semble que hier soir c’était plutôt Alex que tu m’appelais. Et tu me tutoyais aussi, mais tu sais que tu peux continuer, après tout, nous sommes tous seuls dans cette salle de repos, fermée à clef et personne ne viendra nous déranger. »
Alexander avait encore une fois utilisé sa voie de séducteur, sensuelle, excitante, tentatrice. Tout ce qui pouvait faire craquer une fille en cinq minutes montre en main. Il avait bien entendu fait exprès de la draguer et de faire des sous-entendus dans ses paroles. Il voulait lui montrer qu’il ne comptait pas oublier ce qui c’était passé la veille. Il la regarda droit dans les yeux, se mordant la lèvre avant de coller encore une fois son corps contre le sien. Il remit une mèche de cheveux qui s’était échappé du chignon de la jeune femme derrière son oreille avant de dire d’une voix normale ou presque cette fois-ci.
-« Tu es encore plus jolie que dans mes souvenirs, une femme en blouse m’a toujours beaucoup plus plu que habillé autrement. Déformation professionnelle je suppose, » rajouta-il avant de rire doucement.
Alexander regardait Arya droit dans les yeux, avec un regard des plus fascinants, il était complétement perdu dans ses pensées mais aussi dans les yeux de la femme en face de lui. Jamais, il n’aurait imaginé se perdre une fois encore dans les yeux d’une femme. Jamais il ne pensait ressentir ce qu’il était entrain de sentir à nouveau. Il avait l’impression de revivre et sans vraiment le réaliser, Alex se dit qu’il venait d’avoir un coup de foudre pour cette femme et qu’il ne voulait pas la laisser partir de si tôt. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine, enfin il arrivait à exprimer quelques choses d’autre que de la haine ou de l’aversion pour sa femme et son meilleur ami. Enfin, il avait l’impression d’avoir un nouveau but qui consistait à séduire Arya. Sans qu’il ne s’en rende vraiment compte, ses lèvres avaient dévié vers le cou de la jeune femme et il avait commencé à déposer des milliers de petits baisers sur la peau de celui-ci. D’abord doux, ils se firent plus langoureux, jusqu’à devenir extrêmement sensuels. Alex était entrain de se donner envie de faire une nouvelle fois des choses vraiment pas du tout catholiques avec Arya, surtout dans un hôpital alors qu’ils étaient tout les deux en service et que c’était le premier jours d’internat d’Arya. Mais, il s’en fichait et il continuerait jusqu’à que Arya le repousse. Néanmois, ne voulant pas se murer dans le silence mais ne sachant pas trop quoi dire à cause de ses idées peu clairs, car le désir montait. Il ne trouva rien de mieux que lui dire :
-Alors, dis moi ? Ça te plairait d’essayer la neurochirurgie ?
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Sujet: Re: I have wine ~ Alexander Stevenson Dim 30 Mar - 13:34
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Sa voix... Sa voix et son odeur. Sa voix, son odeur et ses gestes. Il était tout simplement irrésistible et chaque seconde qui s'écoulait lui rappelait un peu plus la veille au soir. Cette soirée et cette nuit qu'ils avaient passées ensemble, sa peau contre la sienne, son souffle en cohésion avec le sien... Elle avait envie de céder, de prendre ses lèvres contre les siennes et de ne jamais les quitter, de revivre cette nuit, là, dans cette salle de garde, peu importait s'il s'agissait de son supérieur. Au fond d'elle, il serait toujours Alex pour elle et non le Docteur Stevenson. Pourtant il fallait bien qu'elle résiste et sa raison jouait pour une fois son rôle. Elle devait rester de marbre même si elle se doutait que son désir était transparent. Mais quand il posa ses lèvres sur son cou, ce fut encore pire. Elle sentait un tas de frissons la parcourir et elle ne s'imaginait pas un seul instant capable de se battre davantage contre cette envie oppressante. C'était fou comme l'être humain pouvait être faible face à une telle situation. Elle savait très bien comment cela fonctionnait, comment les nerfs réagissaient et envoyaient des signaux au cerveau, combien cela semblait incontrôlable. S'il continuait comme ça, s'il finissait par l'embrasser purement et simplement, il était clair qu'elle serait incapable de le repousser. Heureusement, il décida alors de lui poser une question. Malheureusement pour son corps qui, lui, semblait déçu. Mais cela l'arrangeait bien. Néanmoins, pour lui répondre, il fallut qu'elle réussisse à voir un peu plus clair dans sa tête embrumée de désirs inavouables. Elle leva les yeux vers les siens et... Oh quelle erreur, il lui semblait encore plus attirant quand elle le regardait. Et puis ce petit sourire qu'il arborait... Elle se doutait bien qu'au fond le brun calculait tout pour la faire craquer et force était de constater qu'il réussissait presque.
- Je... souffla-t-elle.
En fait, elle n'y avait même jamais réfléchi. La neurochirurgie, la traumatologie, l'orthopédie... Non, vraiment, elle n'avait jamais pensé à quelle spécialité elle se destinait. A vrai dire, elle estimait qu'elle ne pourrait pas déterminer ce point tant qu'elle n'aurait pas goûté à tout. A cette minute, elle aurait adoré la neurochirurgie. Le problème était que la raison n'en était pas la spécialité mais bien le titulaire qui la gérait. Et puis toutes ses pensées étaient embrouillées. Elle réfléchissait à la réponse qu'elle devait lui donner mais en même temps des pensées déplacées venaient s'immiscer.
- Non, je préfère la cardio, répondit-elle finalement.
C'était une réponse quelque peu stupide car les cœurs ne l'attiraient pas spécialement. Elle avait cru comprendre que c'était cependant le cas d'une des internes... Yinn, à son souvenir. Mais elle se disait que n'importe quel service valait mieux que la neurochirurgie compte tenu de la situation. Pourtant, c'était stupide, elle n'était qu'une interne et s'il le voulait, il pouvait la demander elle en particulier sans même avoir à se justifier. C'était un des avantages à être titulaire. Elle espérait qu'il ne fasse pas ce choix même si elle en doutait fortement. Après tout, il semblait bien décidé à ne pas la laisser s'en tirer comme ça. C'était un combat infernal au fond d'elle puisqu'elle en était à la fois ravie et mécontente. Elle qui avait voulu partir sur de bonnes bases pour commencer son internat, ne pas mêler sa vie privée à sa vie professionnelle, voilà qu'elle commençait en connaissant un titulaire et le chef de la chirurgie. Rien que ça. Tout lui indiquait que rien ne serait jamais normal dans sa vie. Elle avait dû signer un pacte avec la malchance avant sa naissance, il n'y avait pas d'autre explication. Elle avait gravement besoin de s'éloigner de lui si elle ne voulait pas être l'objet de leur rechute. Alors elle s'extirpa doucement de son étreinte en laissant échapper un petit rire à la fois gêné et profondément ridicule. Tout indiquait qu'elle s'écartait pour ne pas succomber à la tentation.
- Docteur Stevenson, il est l'heure, je dois rejoindre mon résident, fit-elle en jetant un rapide coup d’œil à la pendule.
Stupide pendule, soit dit en passant, qui n'avait avancé que de quelques minutes. Des minutes qui avaient semblé des heures de combat intérieur pour Arya qui avait de nouveau posé son regard sur le beau chirurgien. Elle aurait pu partir rapidement maintenant qu'elle s'était écartée mais elle ne le fit pourtant pas. C'était comme si elle attendait quelque chose. Quoi, elle n'aurait su dire, mais elle attendait, ça, c'était certain. Il était là, elle était là, et il manquait quelque chose. Elle avait pourtant sa blouse blanche, son badge, son biper... Elle n'avait pas encore de dossier, ce n'était donc pas cela... La porte était juste à côté, la clenche attendait simplement que sa main se pose dessus pour la laisser sortir. Mais elle était là, à regarder son regard incroyablement attirant, ses lèvres s'étiraient en un sourire qu'elle avait envie d'embrasser comme jamais... C'était donc ça...
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Sujet: Re: I have wine ~ Alexander Stevenson Ven 11 Avr - 15:11
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Le docteur Stevenson voyait bien que son petit manège fonctionnait. L’interne qu’il avait en face de lui et avec qui il avait passé la nuit était à deux doigts de craquer et de lui sauter dessus. Comme la veille, il allait réussir à la séduire de nouveau. Il pouvait voir son regard qui fuyait le sien d’un marron qui laissait apercevoir trop d’expression pour laisser une personne de marbre. Elle se mordillait la lèvre signe qu’elle était nerveuse et qu’une bataille intérieure avait lieu en elle. Et surtout Arya ne semblait pas parvenir à rester en place, essayant sans aucun doute de penser à autre chose qu’au corps de l’homme qui était contre le sien, seulement ça ne fonctionnait pas. Alex avait appris, il y a longtemps a décrypté ce que pensait les gens. Ça lui avait d’ailleurs toujours été très utile dans ses cas cliniques et ses recherches. Les personnes qui veulent vraiment tout faire pour guérir ou sortir de l’hôpital pouvaient souvent faire preuve de mauvaise foi. En fait, la seule personne avec qui il n’avait pas réussi à lire les pensées et deviner ses intentions était sa femme Katherine. Et elle avait bien profité de ce petit instant de faiblesse pour le poignarder en plein dans le dos. Elle l’avait fait si fortement que pendant quelques mois, il avait cru que ça lui avait brisé le cœur à jamais. Mais c’était avant sa rencontre avec Arya. Il était conscient que ça ne faisait qu’une seule journée qu’ils se connaissaient, et encore ils avaient juste couché ensemble. Mais jamais dans sa vie, il n’avait ressenti ça pour une femme, jamais il n’avait été aussi attiré par quelqu’un et c’était peu dire. C’était peut-être sa façon de le repousser sans cesse mais ce qui était sûr c’est qu’il ne voulait surtout pas laisser tomber. Il se rapprocha encore un peu d’elle, collant leur corps si près qu’il n’était pas sur de pouvoir le faire encore plus à moins de l’écraser, il posa une de ses mains sur la hanche de la jeune femme. C’est là qu’il la vit remonter ses yeux de biche vers les siens. Pendant un instant, il crût qu’elle avait craqué, qu’elle allait l’embrasser et déjà il sentait une immense joie se répandre en lui. Mais Arya était pleine de surprise et bien plus qu’il ne le pensait. Après avoir manqué de flanché pendant un dixième de seconde, elle lui répondit d’une voix neutre que la neuro ne l’intéressait pas et qu’elle n’était là que pour la cardio. Il avait vu au premier coup d’œil qu’elle mentait. Ça se voyait dans son regard, elle avait fermé les yeux une fraction de seconde quand elle avait dit ça, c’était passé les mains dans les cheveux. Alors juste pour la taquiner, il lui dit :
-« Oh dans ce cas, je vais pouvoir demander au Chef de la cardio de te prendre dans son service, c’est le seul médecin de cet hôpital avec qui j’ai une relation que l’on peut qualifier comme ami, nous pêchons ensemble. »
Il savait qu’il allait la faire rougir qu’elle allait vouloir fuir une fois de plus, et c’est d’ailleurs ce qu’elle ne manqua pas de faire. Son regard se posa sur la pendule et elle fit mine de devoir partir. Seulement Alexander savait parfaitement que les internes n’avaient pas rendez-vous avec leur résident avant plusieurs heures, étant lui même convoqué. Cette année, comme il était nouveau dans l’hôpital, le chef de chirurgie, lui avait laissé l’honneur de choisir avec quel interne il voudrait commencer son travail de formation. C’était plus un cadeau empoisonné qu’autre chose quand on savait que la première garde durait 48 heures et que peu de personne arrivait au bout sans faire de bêtise qui ne demanderait pas des heures et des heures de réparation. Il était sensé lire les dossiers des nouveaux internes à l’heure qu’il était mais il avait déjà décidé que ça serait Arya qui commencerait avec la neurochirurgie. Attention, il ne serait pas du tout comme il était avec elle cet instant là. Le docteur Stevenson était tout ce qu’il y avait de plus professionnel et il n’avait aucunement l’intention de la déstabiliser. Au contraire, il se considérait plutôt comme un bon pédagogue et voulait en profiter pour lui prouver que avoir une relation avec lui pourrait avoir un nombre considérable d’avantage dans son apprentissage de la chirurgie. C’est vrai que l’on aurait pu penser qu’il cherchait à la charmer en lui agitant une carotte sous le nez. Lui même pendant un instant c’était trouvé dégueulasse de vouloir faire ça. Mais il venait de réaliser, qu’elle était tout simplement prête à craquer même si elle était robuste et que il ne la forcerait en rien. Après s’être détachée de lui, Arya s’avança vers la porte. Mais au fur et à mesure qu’elle faisait un nouveau pas, sa volonté semblait partir. Et juste avant d’arriver à la porte, elle ne trouva pas la force d’abaisser la poignée pour l’ouvrir. C’est alors qu’elle se retourna vers lui. Et là, il put voir dans son regard, qu’elle venait de craquer et qu’elle ne demandait qu’une chose, c’est qu’il fasse le premier pas. Il n’allait pas se faire prier n’y même la laisser changer d’avis. C’est pourquoi, il fonça vers elle, prit son visage en coupe entre ses mains, la vitesse du corps de Alex entraina celui de la jeune femme contre la porte et il posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser des plus sensuels. Bien sûr, il aurait aimé que ça soit elle qui vienne l’embrasser mais on voyait bien dans son regard qu’elle n’était vraiment pas prête pour ça. Il sentait des bouffées de désirs s’échapper de tout son corps à mesure que ses lèvres se mouvaient sur celle d’Arya. Alex avait tout simplement l’impression de perdre la tête et le contrôle de ses actions en cet instant.
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